Un membre d'équipage, un appelé Parisien de son état, avait un caractère acariatre.
Il passait son temps à dire des choses désagréables, avait tendance à envoyer promener tous ses camarades émettant des paroles désobligeantes à propos de n'importe quoi.
Il était exempt de travaux pénibles et se foutait ouvertement de tout le monde, bref, un pénible.
A la cafétéria, les choufs avaient bien sur leur table, à droite en entrant, contre le mur. Il y en avait trois, je crois ce jour là, Briot, Dibetta et Ledarze. Le repas, moyen-moyen se déroulait comme d'habitude. Le-dit appelé se trouvait pratiquement à coté d'un de nos compères. Le malheureux dut avoir le mot de trop. Un de nos choufs, que je ne nommerais pas, s'est redressé, lui a intimé d'arrêter. L'autre lui a répondu et il s'est mangé une baffe comme je n'en ai jamais vu "LA BAFFE", main retournée d'un seul jet !
Notre chouf devait vraiment en avoir ras le bachi, car il était d'ordinaire d'un naturel calme. Le silence s'est fait instantannément. Notre Parigot est sorti en pleurs, et jamais plus il n'a proféré de vexations. L'affaire s'est arrêtée là. Notre chouf est retourné s'asseoir, flegmatique pour finir son repas. (avec la reconnaissance muette de tous)
Moralité, "fais pas ch...r le chouf qui mange"
Bien amicalement TUR2