Je viens de finir de lire TOUT le forum des BDL.
Ces navires nous ont tous fait rêver, surtout cette puissance de feu, dont les 380, ont été le plus souvent évoqués, et les réponses faites par les principaux concernés, ont apporté beaucoup d'eau à mon moulin.
Pour les questions et réponses, concernant "un bouchon gras", je vais essayer de vous amener un peu d'eau au vôtre.
Bravo à
Jean Veillon, en ce qui concerne les écrans de fumée, je confirme !
Pour faire de la fumée, c'est facile, on coupait l'arrivée d'air à un brûleur.
Cet essai devait faire partie d'une liste !
Mais il était exécuté rarement, et dans un très bref laps de temps, ça encrasse le faisceau tubulaire de la chaudière.
Un ramonage était nécessaire après !
Le Matelot le plus jeune, avec son écouvillon devait monter sur la cheminée et...
(J'arrête mes bêtises !...).
Non, bien sûr !
Cette opération de ramonage était quand même effectuée, tous les jours, la nuit (GAG !!).
Des rampes omnidirectionnelles
traversent le faisceau tubulaire et envoient de la vapeur sous pression sur les tubes, et toute la suie et les escarbilles sont éjectées par la cheminée.
Tu comprends pourquoi on le faisait la nuit! et pas quand les boscos sont en train de peindre !
Deuxième point sans réponse :
Combien de temps entre l'appareillage et l'allumage des feux ?
Sur les EE, c'était 4 heures, d'une part pour atteindre le "timbre" des chaudières : 35 bars ; 40 ou 45 bars, pour La Jeanne
mais surtout pour que TOUT l'appareil propulsif soit à la T° "adhoc" de fonctionnement : soit 380°C pour les turbines.
Donc, ça fait quelques tonnes à chauffer.
Conclusion : il y avait plus de chaudières, plus de turbines, certes, mais pas plus puissantes !
Donc, j'en conclue que l'allumage se faisait à 4 ou 5 heures avant l'appareillage.