C'etait bien notre cours de chouf Jean claude.
Pour la course du CIN nous etions les seuls deguises Chaline a bien apprecie

Photo transmise par notre ami Thadee

Bonjour les amis,
Parmi vous en serait-il qui auraient effectué leu cours de radio de Aout 1947 à Janvier 1948 ,nous sommes tout de même encore assez jeunes pour nous contacter.

Cordialement à vous.

Re bonjour Tom,

En ce qui me concerne, je suis passé après toi du 1/10/49 au 1/04/50.

Bonjour Chauvin,

Effectivement on a failli se connaître là-bas,je suppose que tu as connu les O.E. Crenest et Muriot ,le 1er Maître Legeval,le Maitre Archimbault et les S/M Thomas,Guillerm, Gal, Dardelle,,que les manips étaient encore des C.I.F.sauf celui de l'instructeur qui était un Junker et tu as peut-être passé ton examen de sortie en manipulation sur bande.Ce matin,par ta réponse tu m'as un peu rajeuni.

Amitiés.

Je ne me rappelle plus des noms. Le plus impressionnant des instructeurs était un Moko très sympa avec une dent en or et baraqué. Il était exellent.En sortant du cours je me croyais très bon mais à peine embarqué sur le Georges-Leygues ça à été l'horreur.Lors des exercices le matin, tous les autres bateaux m'appelaient en même temps et j'étais complètement nul et dépassé. Ce n'est qu'après 15 jours que j'ai repris le dessus et je m'en souviens encore parfaitement 63 ans après !!!
Je suppose que nous en sommes tous plus ou moins passé par là car notre oreille s'était habituée a nos seuls instructeurs.
Amitiés.

merci pour ton histoire sur le V20, LAMOUR2A. ca me rappelle ma premiere affectation sur le CORSE en 1971. La corvee de passer la toile emeri sur les electrodes des eclateurs (TR/ATR), le reglage des coupelles aussi ( heureusement je n'ai pas eut la meme mesaventure que toi).
Je me souviens qu'il fallait stopper l'emision en rentrant dans le goulet sinon les brestois avaient la tele brouillee a chaque passage d'antenne. Une fois on est rentre un soir de foot a la tele et bien sur on avait oublie de couper l'emission. Cela avait fait un beau scandale.
Oui vraiment ce DRBV 20 etait un sacre radar avec des echos aeriens qui faisaient presque la moitie du scope.
Le bon vieux temps, les bons vieux radars, l'electronique a tube. Une autre epoque

Pour Lamour2A, bien ton anecdote sur le V20 mais qui aurait pu te coûter plus cher sur le plan santé. On s'est croisé car en 67 j'étais instructeur à Porquerolles au bâtiment Z.

Bonjour à tous, j'étais à Porquerolles le premier mars 1954 jusqu'en septembre, puis école de Maistrance un an, escorteur rapide Le Corse jusqu'en février 1958, puis affecté à l'armement d'un nouvel escorteur Le Vendéen, blessé en service, 3 mois d'indisponibilité, puis retour à Porquerolles 6 mois, sorti premier je suis affecté à l'enseignement de l'électronique aux agents techniques des arsenaux au Fort de Ste Agathe jusqu'à la fin de mon lien en septembre 1960. Au début les hamacs dans une seule chambrée bien remplie, toilettes à la russe en face. De la route il était facile de constater qu'elles étaient occupées, un kamikase, allait alors dans le wc voisin, passait le bras par dessus le muret de séparation et tirait la chasse avec le résultat que l'on devine. Il devait ensuite se sauver rapidement !! en fin 1958, un superbe bâtiment avait été construit, chambre individuelle pour les officiers mariniers, lit draps, le grand luxe... Sur le bord du chemin qui menait à la Courtade, les eucalyptus parfumaient l'air que nous respirions et aussi les feuilles qui tapissaient la route. Le premier bâtiment à gauche était le foyer : La Melpomène. Que de bons souvenirs... Je me souviens du Directeur des cours l'Officier des équipages principal Vidal.

promo 54/55

22.12.2013 De papy Jeannot (ancien 3885T48) BE Radio .Suis heureux retrouver anciens de Porquerolles ,et de Flot.indindoch.sud (que nous appelions alors "fesse" péjorativement bien sur....pas de retrouvailles pour moi...C'est fort dommage, ce sera peut ètre pour une autre fois. En tous cas j,en profite pour adresser mes voeux les plus chers à tous. 

Bonjour Papy Jeannot,
J'ai le matricule 3360 T 47 et éffectué mon cours de radio,de
Aout 1947 à Fevrier 1948 ,tu as du connaître les Officiers des
Equipages Crénès (dit le bonhomme dAmpère),Muriot,le M.P Saint-Cast ,le P.M. Legeval,le Maître Archimbault,les S/M Thomas,Dardelle Leguen,Legal, une équipe de braves gens,je jouais avant - centre dans l'équipe de l'école,dans celle du village;il y avait des prisonniers Allemands et Italiens,
nous n'avons jamais perdu un match,même contre la base de Hyères....Javais 19 ans et maintenant suis presque nonagénaire.......
Amitiés.

Salut les anciens radios,

J'ai connu l'Ecole T.E.R en 1946, voilà mes souvenirs :

Pour comprendre ce qui suit, il faut préciser que nous formions un groupe de 17 élèves radio destinés à l'Aéro, nous avions commencé notre enseignement dans la R.A.F depuis aout 1945, mais quelques mois après la fin de la guerre, selon de nouveaux accords anglo-français, seuls les élèves pilotes purent terminer les cours, tous ceux des autres spécialités : radios, mécanos, mitrailleurs, durent repartir pratiquement à zéro dans les écoles de Métropole et d'AFN qui avaient recommencé tant bien que mal à fonctionner .... sale temps pour les apprentis pingouins que nous étions alors, car le macaron de volant était encore loin ... en direction de Lartigue-Tafaraoui ...

De retour d’Angleterre en février 1946 sur un Liberty Ship US, sitôt débarqués au Havre nous partons en train pour Paris Saint-Lazare, puis transfert sur Paris Lyon afin de rejoindre le dépôt Aéro de Cuers-Pierrefeu, aucune permission ne nous sera accordée, pas même le temps d’entrevoir la famille lors du transit parisien.

Partis depuis décembre 1944, nous retrouvions la France presque dans le même état, de nombreuses traces de bombardements étaient encore présentes, la vie demeurait difficile,certains produits de première nécessité étaient toujours rationnés, peu de voitures roulaient.

Après un bref passage au dépôt de Cuers, nous prenons le bateau à la presqu'île de Giens pour gagner l’île de Porquerolles. L’école T.E.R est située dans les pins, en bordure de mer, l’impression est bonne mais nous retrouvons les dortoirs avec des hamacs, le service par bordée et les repas par plat de huit ... normal pour de futurs radiotélégraphistes de la Royale, mais ce dont nous avions perdu l'habitude, car dans la R.AF nous dormions dans des lits et étions servis par des filles à la cafétéria.

Les cours accélérés dureront trois mois, pendant lesquels nous n’aurons pas la possibilité de nous rendre sur le continent.

Notre premier contact avec les insulaires civils nous montra qu’ils n'étaient guère plus aimables que les Toulonnais rencontrés en janvier 1945, quand nous avions découvert une certaine mentalité Moko, pas celle de Pépé ... mais des habitants de Toulon qui n'étaient pas très sympa avec les jeunes blancs becs affamés que nous étions, sans doute en avaient-ils marre des marins ... Au seul bistro du village, les consommations n'étaient pas non plus au prix d'ami ... Mais les paysages de l’ile étaient très beaux et l’idée de passer notre temps libre à découvrir le littoral n’était pas pour nous déplaire..

Notre groupe est complété à trente par quelques élèves provenant directement des centres de formation de Métropole, engagés plus récemment que nous, ils ont évité le détour par l'AFN et l’Angleterre, et à défaut d’exotisme,
ils n’ont au moins pas perdu de temps. Au début ils ne nous considèrent pas d’un très bon œil et nous surnomment aussitôt les Anglais. Sans doute un peu sur la réserve envers des petits jeunes ayant déjà traîné leur sac avant eux et habillés comme des aviateurs … car nous continuons à porter le battle-dress que nous avions touché dans la R.A.F comme tenue de jour. De notre côté nous montrons même une certaine ostentation à faire étalage de ce que nous avons appris en Angleterre, en particulier lors des séances d'instruction au maniement d’armes ... car ça claque dur chez les Anglais ! Mais la camaraderie finit par l’emporter et la cohésion s’installe assez rapidement au sein du groupe, après tout nous sommes tous de futurs pingouins ...


De gauche à droite : Avec le poignard, Herbert Coste, en haut de la fenêtre Eustache, X, Y, Z, Pierre Connan, JCL, Thépot, Siévennard, Hérouard, Moguerou, accroupis : Hautin ,Audrain, Jean Hossine, Ezan.

Pour nous qui avions déjà effleuré les principes du radar, nous devons reprendre à zéro les cours théoriques, en partant des formules de base de l’électricité et de la propagation des ondes jusqu’ à l’étude de la pentode et du superhétérodyne, ce que nous avions déjà appris à Arzew et en GB nous permet quand même de progresser plus rapidement que les autres. Ce qui est nouveau ce sont les cours de procédure et le code Q, ainsi que les signaux à bras perchés sur des tours situées le long du littoral de l'ile, les séances de Morse nous sont déjà familières, ainsi que le Scott que nous avions pratiqué à la lampe Aldis .

Nous avons deux très bons instructeurs, le premier est un second-maître du service G, un vrai marin, affecté en Chine dans les années trente sur une canonnière ... Il excelle à nous faire partager ses campagnes exotiques en choisissant les vrais indicatifs des stations d’Han Keou, de Fou Tcheou et de Shanghai, lors des séances de Morse et de procédure ...
Un second-maitre radio volant est notre deuxième instructeur, chargé de nous initier aux procédures en vigueur dans l'aéro et de nous donner des informations sur les matériels spécifiques montés sur avion. Nous connaissons déjà le Marconi, mais découvrons les SARAM et même les FUG allemands ... tout ça en théorie, sur le papier, car aucun matériel aéro n'est disponible sur place.

Le 15 juin 1946 nous passons tous avec succès les examens de fin cours et recevons notre Brevet Elémentaire de Radiotélégraphiste de la Marine Nationale.


Le jour de la remise des brevets avec nos deux instructeurs

Bonjour Jean Triki,

Oui, l'âge est bien là, c'est bien pour ça que je me dépêche d'intervenir de temps à autre pour échanger avec les anciens, enfin tant que la tête marchera ...

En juin 2010, j'étais venu à Hyères pour le Centenaire de l'Aéro, avec les anciens de la 28F nous avions fait une petite visite à Porquerolles la veille du meeting. Je n'y avais jamais remis les pieds depuis le cours, c'est à dire depuis 64 ans ... et surprise j'ai retrouvé les vieux bâtiments où nous avions vécu, toujours debout et bien entretenus, charpentes refaites à l'identique ... les volets des fenêtres seulement remplacés par des coulissants, un bon coup de nostalgie.

Salut J.C.
Encore un ancien jeune de Porquerolles,je me souviens encore des pamplemousses que je volais ;ôh!pardon queje cueillais,des cèpes que je ramassais ,des oursins et poulpes que je pêchais,et bien évidemment j'ai encore en mémoire les énormes trous occasionnés par les pièces lourdes de la Lorraine.

Amitiés à tous.

Eh oui Tom,

Le dimanche on mangeait ça sur les rochers ....

Bravo aux anciens pour leurs souvenirs encore frais et leurs photos "collector". Chapeaux.

bonjour! J'ai fait l'ecole de det a porquerolles en mars-sept 1966...Y en a-t-il parmi vous qui y etaient a cette epoque? Et egalement y en a-t-il qui se souviennent d'un lieutenant de vaisseau a l'epoque Luneau? Merci

En 66, j'étais instructeur au bâtiment Z (exploitation) et le LV Luneau était mon chef direct, très sympa.

merci cmbil22. Savez vous ce qu'il est devenu? Je l'ai eu comme officier sur le Clemenceau, et je sois dire qu'en cinq ans de marine ,c'et le seul offcier que j'ai respecte, et meme, n'ayons pas peur des mots, apprecié, par sa compétence, énorme, sa présence, sa personnalité. Un meneur d'hommes, à l'ancienne....

Je ne sais pas du tout ce qu'il est devenu. Je confirme, c'était un homme très compètent et humain. A Porquerolles, en 66 il lui est arrivé un gros, gros problème personnel, un véritable séisme. Il nous avait réuni (tous ses gradés) pour nous mettre au courant et même dans cette histoire il s'était montré très honnète et droit. Bien sûr, je ne peux pas en faire état ici. Seules les personnes dépendant directement de lui sont au courant.

merci de ces renseignements qui corroborent ce que je pensais...Au sujet de ce qui s'est passe a Porquerolles, j'ai ai entendu parler, en etant sur le clem, par la suite.....Je considere qu'il etait exceptionnel, et si tous les officiers avaient ete de cette trempe, la vie aurait ete bien plus agreable!!!

J'ai aussi fait Porquerolles en 59. Le matin, il fallait aussi renverser les godillots à clous pour évacuer les scorpions éventuels. Très bons souvenirs tout de même.
La chaloupe aussi pour aller chercher les vivres à la Tour Fondue, par tous les temps.  

Les brevetés élémentaire fin mai 1958



Quelqu'un s'est-il reconnu.
Arrivés courant décembre 1957 dommage de n'avoir connu l'ile que pendant la saison hivernale.
A Noël nous sommes allés à la messe de minuit voir s'il existait quelques civil(e)s sur cette terre. (çà a bien changé avec depuis et à voir des reportages sur la fréquentation actuelle, je ne regrette pas d'avoir renoncé à une visite souvenir il y a bientôt quinze ans lors d'un passage à Toulon).
J'ai quand même poussé jusqu'à la Tour Fondue et j'ai acheté quelques spécialités locales .
J'ai parcouru les 58 pages du forum (pour voir si ma photo ne faisait pas double emploi)
J'ai rencontré des pages de souvenirs, et quelques anecdotes savoureuses.
En particuliers celle du pistolet automatique (Mess N°511), on devait avoir le même car il s'est enrayé aussi. Ce jour là le tireur ,en position couché, n'a pas eu le temps de réagir car le responsable (qui devait avoir l'habitude) l'a allongé d'un coup de tatane sur la nuque qui ne lui a pas donné le loisir de retourner son arme.
Pour le tir "ordinaire" je me demande si on ne se servait pas encore du Lebel, à Pont Réant si.
Je me souviens aussi de la "corvée de vivres" bien sympa sur le Canada Ford, mais surtout la traversée sur le LCT qui se prenait de ces "baffes".
Les scéances de sport torse nu sur la plage en plein hiver (On finissait par avoir chaud).
Et mon pauvre collègue paralysé par le vertige au secours duquel je suis allé avec le chef pour le décrocher du haut du portique car il ne pouvait plus bouger....
Les exercices de plot sur simulateur au crayon gras (Les nôtres s'épluchaient) sur les tables traçantes ou sur le plexi des plots verticaux. Souvent on se demandait entre nous si l'exercice avait eu lieu en Français ou en Anglais (de CO).
Le coiffeur: personne n'ayant de compétence, on avait désigné 2 volontaires d'office qui part là même devenaient clairons (chargés en autre du réveil, on se réveillait souvent de bonne humeur...
Il y aurait bien d'autres souvenirs à raconter, et la vieillesse aidant.....(d'autant que ma carrière maritime n'a pas été très longue)
CC