"L'entraînement musclé des fusiliers", un article paru dans Ouest France le 7 / 10
La protection du port militaire est une affaire de professionnels. Les Fusiliers Marins viennent de participer à un exercice.
L'exercice a débuté par une marche de 20 km histoire de se dérouiller les jambes. Puis les choses sérieuses ont débuté pour la compagnie des Fusiliers Marinsde Cherbourg. « Nous avons eu une information selon laquelle il y avait une menace pour l'intégrité du territoire. Des renseignements nous ont permis de confirmer la présence d'éléments adverses sur les hauts du Becquet. » Pour les Fusiliers Marins de la compagnie de Cherbourg, il s'agissait de « réduire » ces forces adverses. Ce sera fait dans la nuit.
On l'a compris, les fusiliers ont participé à plusieurs exercices depuis jeudi matin. Des exercices qui avaient pour cadre le terrain militaire des Caplain à Tourlaville, mais aussi la rade et le port militaire. Une façon pour les hommes du capitaine de Corvette Éric Glémot, commandant de la compagnie, de se maintenir en conditions opérationnelles. « Nous avons notamment pour mission de défendre les installations du port militaire, ainsi que tout le secteur de l'agglomération contre les agressions. Pour cela la compagnie dispose d'une centaine d'hommes, renforcés par une trentaine de réservistes. »
Un autre exemple de cette capacité de réaction a été donné hier matin près des bassins du port militaire. Un homme s'est introduit dans l'arsenal. Les fusiliers tentent de l'arrêter, mais il tire des coups de feu dans leur direction. Encerclé, il n'a qu'une solution : se jeter à l'eau. C'est là qu'intervient une des cinq équipes cynophile. Sur l'ordre de son maître, le berger belge malinois, à la mâchoire impressionnante, saute à l'eau et neutralise l'intrus. On ne voudrait pas être à sa place. L'homme est ensuite récupéré et ramené à terre. « Nous effectuons ainsi une demi-douzaine d'entraînements par an. C'est essentiel pour la cohésion des équipes et pour l'intégration des jeunes que nous recrutons. »
A ce propos, le commandant Glémot confirme que les recrutements vont s'intensifier : « La moyenne d'âge des hommes est de 25 ans. Ils peuvent signer des contrats de trois à neuf ans. C'est pour eux, une première expérience professionnelle, qui peut leur servir par la suite dans le civil. »
La protection du port militaire est une affaire de professionnels. Les Fusiliers Marins viennent de participer à un exercice.
L'exercice a débuté par une marche de 20 km histoire de se dérouiller les jambes. Puis les choses sérieuses ont débuté pour la compagnie des Fusiliers Marinsde Cherbourg. « Nous avons eu une information selon laquelle il y avait une menace pour l'intégrité du territoire. Des renseignements nous ont permis de confirmer la présence d'éléments adverses sur les hauts du Becquet. » Pour les Fusiliers Marins de la compagnie de Cherbourg, il s'agissait de « réduire » ces forces adverses. Ce sera fait dans la nuit.
On l'a compris, les fusiliers ont participé à plusieurs exercices depuis jeudi matin. Des exercices qui avaient pour cadre le terrain militaire des Caplain à Tourlaville, mais aussi la rade et le port militaire. Une façon pour les hommes du capitaine de Corvette Éric Glémot, commandant de la compagnie, de se maintenir en conditions opérationnelles. « Nous avons notamment pour mission de défendre les installations du port militaire, ainsi que tout le secteur de l'agglomération contre les agressions. Pour cela la compagnie dispose d'une centaine d'hommes, renforcés par une trentaine de réservistes. »
Un autre exemple de cette capacité de réaction a été donné hier matin près des bassins du port militaire. Un homme s'est introduit dans l'arsenal. Les fusiliers tentent de l'arrêter, mais il tire des coups de feu dans leur direction. Encerclé, il n'a qu'une solution : se jeter à l'eau. C'est là qu'intervient une des cinq équipes cynophile. Sur l'ordre de son maître, le berger belge malinois, à la mâchoire impressionnante, saute à l'eau et neutralise l'intrus. On ne voudrait pas être à sa place. L'homme est ensuite récupéré et ramené à terre. « Nous effectuons ainsi une demi-douzaine d'entraînements par an. C'est essentiel pour la cohésion des équipes et pour l'intégration des jeunes que nous recrutons. »
A ce propos, le commandant Glémot confirme que les recrutements vont s'intensifier : « La moyenne d'âge des hommes est de 25 ans. Ils peuvent signer des contrats de trois à neuf ans. C'est pour eux, une première expérience professionnelle, qui peut leur servir par la suite dans le civil. »