Allez, à chaque été, sa misère! Cette année, je vais tenter de vous faire revivre un grand désastre de notre marine. Il vous reste deux solutions...Soit vous trouvez brutalement une activité urgente qui vous éloignerait de votre cher PC
, soit vous vous armez d'une p'tite binouze (c'est l'époque) et d'un oreiller en cas de récit trop soporifique! Je vous préviens tout de suite, en principe, il y a 12 posts successifs! (Problème de volume de caractères autorisés)
L’Expédition d’Egypte – préparatifs
A la fin du XVIIIème siècle, l’Empire Ottoman se fragilise et il y a du mou dans le Divan turc (conseil des Vizirs présidé par le souverain ottoman). Les Mameluks ont pris le pouvoir en Egypte et, tout en opprimant la population locale, se battent les flancs de l’autorité centrale ottomane qui a déjà fort à faire avec ses deux voisins, l’Autriche et la Russie, ses adversaires traditionnels. Dès les dernières années de la Monarchie, les Français, alliés traditionnels de la Sublime Porte, ne sont pas longs à s’en rendre compte. On ébauche ferme des plans sur l’avenir. Deux tendances s’opposent, soit filer un coup de main aux Turcs pour retaper l’édifice, soit profiter sournoisement de la situation et se tailler un superbe empire colonial, copié sur celui que sont en train d’établir les Anglais en Inde. Il ne faut pas oublier que ces cochons de Goddons, nous ont virés comme des malpropres, nous laissant juste quelques Comptoirs pour ne pas nous ridiculiser totalement. Cette dernière option est soutenue, à l’époque, par Choiseul, alors ministre de Louis XVI.
Les années suivantes, la France a fort à faire avec sa Révolution et ses visées expansionnistes moyen-orientales prennent la poussière.
En 1797, si les monarchies européennes continentales ont été mises au pas par la nouvelle République, il reste toujours un adversaire irréductible, bien peinard sur son ile et en train de magouiller, dans les Cours européennes, une nouvelle coalition antifrançaise, l’Angleterre. Il reste deux solutions au Directoire, soit débarquer en Angleterre mais, après avoir privilégié cette option, début 1798, même les plus audacieux considèrent l’opération des plus hasardeuses, soit semer la pagaille dans ses lignes commerciales de l’Océan Indien, en implantant des bases navales et militaires à l’entrée de la Mer Rouge. Cette option a deux avantages, elle contraindrait l’Angleterre à distraire ses forces navales de l’Atlantique pour renforcer son dispositif en Inde, et l’obligerait à emprunter la longue et difficile route du Cap, tandis que les forces françaises n’auraient qu’à traverser la Méditerranée. De surcroit, avec nos colonies existantes dans l’Océan Indien, les navires anglais iraient de Charybde en Scylla.
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L’Expédition d’Egypte – préparatifs
A la fin du XVIIIème siècle, l’Empire Ottoman se fragilise et il y a du mou dans le Divan turc (conseil des Vizirs présidé par le souverain ottoman). Les Mameluks ont pris le pouvoir en Egypte et, tout en opprimant la population locale, se battent les flancs de l’autorité centrale ottomane qui a déjà fort à faire avec ses deux voisins, l’Autriche et la Russie, ses adversaires traditionnels. Dès les dernières années de la Monarchie, les Français, alliés traditionnels de la Sublime Porte, ne sont pas longs à s’en rendre compte. On ébauche ferme des plans sur l’avenir. Deux tendances s’opposent, soit filer un coup de main aux Turcs pour retaper l’édifice, soit profiter sournoisement de la situation et se tailler un superbe empire colonial, copié sur celui que sont en train d’établir les Anglais en Inde. Il ne faut pas oublier que ces cochons de Goddons, nous ont virés comme des malpropres, nous laissant juste quelques Comptoirs pour ne pas nous ridiculiser totalement. Cette dernière option est soutenue, à l’époque, par Choiseul, alors ministre de Louis XVI.
Les années suivantes, la France a fort à faire avec sa Révolution et ses visées expansionnistes moyen-orientales prennent la poussière.
En 1797, si les monarchies européennes continentales ont été mises au pas par la nouvelle République, il reste toujours un adversaire irréductible, bien peinard sur son ile et en train de magouiller, dans les Cours européennes, une nouvelle coalition antifrançaise, l’Angleterre. Il reste deux solutions au Directoire, soit débarquer en Angleterre mais, après avoir privilégié cette option, début 1798, même les plus audacieux considèrent l’opération des plus hasardeuses, soit semer la pagaille dans ses lignes commerciales de l’Océan Indien, en implantant des bases navales et militaires à l’entrée de la Mer Rouge. Cette option a deux avantages, elle contraindrait l’Angleterre à distraire ses forces navales de l’Atlantique pour renforcer son dispositif en Inde, et l’obligerait à emprunter la longue et difficile route du Cap, tandis que les forces françaises n’auraient qu’à traverser la Méditerranée. De surcroit, avec nos colonies existantes dans l’Océan Indien, les navires anglais iraient de Charybde en Scylla.