A cette époque, Napoléon Bonaparte n'est pas l'empereur des mers et océans, et c'est bien "l'Anglais" qui dominera sur l'eau après cette défaite mémorable de la marine française en ce jour du 21 octobre 1805 qui tristement sera portée par tous les mousses et matelots sur leurs uniformes avec leur triste cravate noir.
"En 1815, la marine française reste, malgré ses pertes, la deuxième du monde.
Elle participe aux innovations du début du XIXe siècle en mettant en service ses premiers navires à vapeur (1827), ses premiers canons à obus explosifs (Paixhans, 1827), ses premiers vaisseaux à hélice (1842) "sources diverses de la marine".
- Spoiler:
- 1ère période : Jean baptiste CONSOLIN (1793 - 1837) - quartier maître des équipages, marine du consulat.
Suite : 1ère période : Barthélémy CONSOLIN frère de Jean Baptiste (1778 - 1857) Maître Principal 2ème classe et Maître Voilier ou Gabier au port de Brest.
La construction navale en bois aux XVIIe et XVIIIe siècles :
Un gabier à cette époque, était un matelot affecté à travailler dans la mâture aux manœuvres.
Sur ces voiliers, leur nombre était très important, du fait des très grandes surfaces de toile.
Il visite et s'occupe de l'entretien du gréement (mâts, vergues, voiles, manœuvres courantes et dormantes…), le raccommode si besoin et s'occupe des haubans et des cordages.
Séparé du reste de l'équipage, il dormait par temps sec dans les hunes.
Sous l'autorité d'un chef de hune, il était affecté par équipes à la manœuvre d'un mât.
Les quarts étaient répartis alors entre « bâbordais » et « tribordais ».
Il était chargé des manœuvres les plus risqué, il perçoit une solde plus élevée que les autres matelots.
Les voiles les plus hautes sont les plus difficiles à ouvrir ou fermer, surtout par gros temps où les mouvements du navire sont amplifiés par la flèche du mât pouvant atteindre jusqu'à 60 m sur les plus gros navires.
Les gabiers sont les meilleurs matelots de l'équipage d'un vaisseau.
Il commande aux autres matelots d'en haut et n'est pas officier-marinier.
La difficulté du métier, les risques, la longueur des voyages, l'arrivée des navires à vapeur ont fait que les marins acceptant d'être gabiers sont devenus de plus en plus rares au long du XIXe siècle.
La simplification des gréements et l'aide de treuils à vapeur a permis de limiter le nombre des gabiers embarqués sur les voiliers.
Maître voilier (1815 - 1825), port de Brest en 1796.
Suite : 2ème période : Jean Joseph Césaire CONSOLIN (1805 - ....) fils de Jean Baptiste, calfateur sur vaisseaux de guerre...
Dans la marine, on prenait dans l'équipage, selon la dimension du navire, un ou plusieurs calfats pour pouvoir intervenir le cas échéant sur la coque pour le calfatage des bordés des navires.
Le but du calfatage est de garantir la meilleure étanchéité du navire.
Jean Baptiste Joseph CONSOLIN (1797 - 1882) Frère de Jean Joseph Césaire CONSOLIN, quartier maître Canonnier...
De LOUIS XVIII à Louis Napoléon Bonaparte...
Les premières années de la Restauration sont particulièrement tristes pour la marine française.
Le nouveau gouvernement, comme d’ailleurs l’opinion publique, ne montre aucun intérêt pour une institution qui, depuis vingt ans, n’a fait qu’accumuler les désastres et qui a perdu tout prestige.
La conséquence immédiate de cette désaffection est la chute brutale du budget de la Marine, qui ne permet même plus d’entretenir les vaisseaux que les traités de paix ont laissés à la France.
Quant au personnel, son moral et sa motivation sont au plus bas.
La mise en demi-solde de quatre cents officiers, choisis souvent parmi les meilleurs et les plus actifs, et leur remplacement par des émigrés qui avaient quitté le service au début de la Révolution ne pouvaient que créer dans les états-majors une atmosphère irrespirable.
La volonté absurde de rétablir les institutions de l’Ancien Régime conduit les éphémères secrétaires d’État – sept se succèdent au ministère de la Marine de 1814 à 1818 – à revenir sur les quelques mesures heureuses prises sous l’Empire.
C’est ainsi que les préfectures maritimes sont supprimées et que l’on revient dans les ports de guerre à la dualité d’un commandement partagé entre le commandant et l’intendant.
Les écoles navales flottantes, créées tardivement à Brest et à Toulon en 1810, sont remplacées par un collège royal de marine implanté à Angoulême.
Les jeunes gens qui y sont admis sont choisis par le roi « parmi les fils de magistrats et d’officiers ayant servi Sa Majesté avec fidélité et ayant transmis les mêmes principes à leurs enfants…
La parenthèse que constitue la très éphémère Deuxième République met un terme à l’effort de renouveau consenti pour la marine dans les dernières années du règne de Louis-Philippe.
Il ne faut pas voir dans cet abandon une quelconque hostilité des nouveaux gouvernants à l’encontre de la marine, mais plutôt les conséquences de très graves difficultés financières.
Le budget ordinaire du département, qui s’était élevé à 133 millions en 1847, décroît fortement les années suivantes, pour tomber à 85 millions en 1851.
Quant au fameux budget extraordinaire, destiné au programme naval voté en 1846, il disparaît complètement dès 1849.
Suite : 2ème période : Barthélemy Joseph CONSOLIN (1806 - 1877) fils de Barthélemy
Maître Principal 2ème classe, au mouvement du port de BREST, il reçoit la légion d'honneur, écrit le manuel du voilier et méthode pratique de la voile...
Maître 1858 .....
Manuel du voilier et méthode pratique de la voile
Suite : Jean Joseph Thomas CONSOLIN (1826 - 1874), fils de Jean Baptiste Joseph CONSOLIN, marin sur voilier à Toulon...
De 1848 à 1870, la France connaîtra une politique maritime très ferme, écartant les vaines discussions et s'engageant hardiment dans les voies nouvelles.
Le Prince-Président, puis Empereur, apportera personnellement à chacun ses aspects de l'évolution navale une attention persévérante : c'est à lui que l'on devra la poursuite autoritaire d'une rénovation totale de la flotte de guerre française, liée à une politique d'expansion maritime, commerciale et maritime sur toutes les mers du globe.
La Marine Impériale de Napoléon III est renforcée par rapport à la Marine Royale de l'après-Restauration dont elle est issue, afin de pouvoir tenir tête à la Royal Navy mais aussi de soutenir les visées hégémoniques du nouvel Empereur vis-à-vis de l'Allemagne et de la Royal Navy sur le théâtre méditerranéen.
En réalité, la flotte n'a jamais été engagée dans des combats, et même pendant la guerre franco-prussienne, les affrontements se sont limités à des affrontements entre unités individuelles ou au blocus naval des côtes de l'adversaire.
Auguste Barthélemy CONSOLIN (1833 - 1855), fils de Barthélemy Joseph, marin 2ème classe à BREST.
Mort à Shanghai sur la Jeanne d'ARC sur barricade repoussant les insurgés de la triade de chine...
Le traité de Nankin en 1842, faisant suite à la première guerre de l'opium, laisse cinq ports à disposition des Occidentaux pour le commerce.
Malgré cet accord, les puissances européennes, dont la balance commerciale est largement déficitaire, désirent étendre leur commerce vers le Nord et vers l’intérieur de la Chine.
Les revenus du commerce de drogue sont considérables pour la couronne britannique ; ils servent notamment à maintenir à flot l’appareil étatique en Inde, où la plus grande partie de l’opium est produite.
Par ailleurs, le commerce de l'opium est toujours illégal en Chine.
Cependant, le vice-roi de la ville de Canton le pratique tout en faisant condamner à mort les étrangers accusés de ce commerce.
C'est ainsi que la France et les États-Unis demandent, en 1854, des révisions dans le traité de Huangpu et le traité de Wanghia.
Le Royaume-Uni fait la même demande, citant les articles sur le « traitement égalitaire » dans les statuts des nations les plus favorisées.
En 1854, les ministres européens et américains contactent de nouveau les autorités chinoises et demandent des révisions des traités...
La cour impériale de la dynastie Qing rejette alors les demandes de révision du Royaume-Uni, de la France et des États-Unis.
Dès lors, les puissances occidentales cherchent d'autres moyens pour arriver à rééquilibrer une balance commerciale très déficitaire.
Les puissances occidentales estiment que seule la guerre peut amener l'Empire chinois à changer de position...
Le 6 janvier 1855, l’amiral Laguerre lança une grande attaque sur Shanghaï afin de défendre la concession française qui jouxtait les murailles de la ville. les marins sortirent des navires COLBERT et Jeanne D'Arc, pour combattre les insurgés.
La marine française perdit 3 officiers (dont l'enseigne de vaisseau Jules Discry) ainsi que 7 soldats de la marine (dont le marin Auguste Barthélemy CONSOLIN) l'amiral Laguerre déclara Chang-hai en état de siège, et fit notifier cette mesure par le consul de France aux consuls de la Grande-Bretagne et des États-Unis, afin que ces agents empêchassent leurs nationaux d'entretenir des communications avec les rebelles ; puis il adressa aux assiégés une sommation de se rendre, qui demeura sans réponse.
Le 31 décembre, nos navires canonnèrent encore Chang-haï pendant quelques heures.
A part cet incident, le blocus continua sans présenter aucun fait remarquable jusqu'au 6 janvier 1855.
Les forces dont l'amiral pouvait disposer, pour attaquer Chang-haï à terre, ne se composaient que de deux cents matelots et de cinquante soldats d'infanterie de marine.
Les rebelles assiégés, qui comptaient de trois à quatre mille hommes, étaient dirigés par une soixantaine de déserteurs américains, anglais et même français, ces derniers au nombre de six ou huit.
Le 6 janvier, l'amiral Laguerre fit battre en brèche la face septentrionale des remparts de Chang-haï.
Au bout d'une heure, la brèche (Haut reconnue praticable, on y lança nos marins, divisés en deux détachements, l'un sous les ordres du lieutenant de vaisseau Durun, l'autre commandé par le lieutenant de vaisseau Macaire, de la Jeanne d'Arc.Quartier maitre 1855
Bataille de SHANGHAÏ janvier 1855 par les marins du COLBERT et JEANNE D'ARC
Infanterie de marine 1855
La Jeanne d'arc (type Pénélope) une frégate à voile de 42 canons (1852 - 1898) dont la construction débute à Lorient le 26 juillet 1835.
Lancée, plus de 10 ans après, le 8 novembre 1847, elle entre en service en 1852, date à laquelle elle quitte Lorient pour amener des soldats de l'artillerie de Marine et des ouvriers pour l'île de La Réunion.
La même année, elle débute une campagne en Chine.
Le 6 janvier 1855, elle participe, avec le Colbert, au bombardement et à la prise de de Shang-Haï aux mains des rebelles.
Elle fait également la guerre de Crimée et Baltique, et stationne en Casamance (1859).
Condamnée et rayée le 22 novembre 1864, elle sert ensuite de Lazaret à Lorient, et prend le nom de Prudence (8/4/1865).
Sa carrière se termine comme ponton (1888-98) avant d'être probablement démolie.
Certificat de décès Auguste Barthélemy CONSOLIN (1833 - 1855)
En conséquence l'Empereur fit établir dès 1857 un programme naval qui frappe à la fois par son ampleur et l'intelligence très moderne de sa conception.
La Commission chargée de l'établir proposa en effet en octobre 1857 les réalisations suivantes, bien équilibrées en moyens et missions, réparties en cinq points :
– une flotte de combat comprenant elle-même « des bâtiments rapides de la plus grande puissance que l'art put exécuter » (on en prévoyait 40), des bâtiments légers (frégates, corvettes et avisos au nombre de 90), plus 20 stationnaires pour les régions lointaines ;
– une flotte de transport comprenant toute la flotte de transition composée de vaisseaux mixtes, qui n'étaient pour la plupart que des anciens bâtiments à voiles transformés en navires à vapeur avant l'adoption du type rapide et dont la machine de puissance trop médiocre n'avait qu'un rôle d'auxiliaire et se distançait donc du corps de bataille ;
– des bâtiments spéciaux pour la défense des côtes et des ports (30 batteries flottantes et garde-côtes) ;
– pour les transports économiques, en temps de paix, des bâtiments à voiles ;
– enfin, 95 bâtiments-écoles divers.
La composition et l'articulation de cette flotte ont permis de la comparer à la structure de la flotte actuelle des États-Unis
La corvette à roue Colbert (1848-1867)
Le 29 Novembre 1853 : à Shanghai.
Du 12 au 17 Mai 1854 : remorque la Jeanne d'Arc échouée à l'entrée du Yang-Tsé.
Le 3 décembre 1854 : bombarde les remparts de Shanghai.
Il continue son action quelques jours plus tard pour permettre le rapatriement de son corps de débarquement parti à terre enclouer les canons d'une batterie ennemie.
Le 6 Janvier 1855 : nouveau bombardement de Shanghai, avec la frégate Jeanne d'Arc.
Les deux bâtiments débarquent ensuite leurs compagnies de débarquement.
Louis François CONSOLIN Chef mécanicien (1839 - 1919) frère de Auguste Barthélémy CONSOLIN, sur le paquebot Saint-Laurent transporteur de voyageurs TRANSATLANTIQUE, il fût aussi l'un des Inventeurs d'un graisseur des tiroirs des machines à vapeur, cet appareil permet de voir au compte goutte la lubrification de la machine.
Le paquebot transatlantique Saint-Laurent
Prévu à l’origine comme navire à roues, le Saint-Laurent fut transformé sur cale en paquebot à hélice – premier du genre construit dans les jeunes chantiers Penhoët créés en 1858.
Entre 1864 et 1866, furent mis en route cinq paquebots dont les machines provenaient de chez Schneider au Creusot
L'Impératrice Eugénie, le France, le Nouveau Monde et le Panama étaient des paquebots à roues, et le Saint-Laurent, à hélice.
Ce dernier prit son premier départ du Havre le 11 octobre 1866, effectuant sa traversée inaugurale en dix jours et quinze heures.
À cette date, le service français Le Havre – New York était débutant.
Il n’avait que deux ans et assurait la ligne avec le Washington et le La Fayette.
Après l’expérience du Saint-Laurent, l’hélice finit par être généralisée une fois les problèmes de vibrations maîtrisés.
Tout en réduisant de 25% la consommation de charbon, l’hélice augmentait la vitesse de 20%.
Mais on conservait toujours un gréement de secours.
Félix Joseph CONSOLIN (1847 -1921) fils de Jean Joseph Thomas CONSOLIN, Matelot à L'arsenal de Toulon
Augustin victor Severin CONSOLIN (1848 - 1868) frère de jean Joseph Thomas CONSOLIN, Charpentier de marine à Toulon.
Le Napoléon (1850), premier vaisseau de ligne à être doté d’une hélice, fut conçu par le célèbre ingénieur Dupuy de Lôme et mis en chantier à Toulon sous la Monarchie de Juillet.
Il fut initialement nommé le Prince de Joinville avant d’être renommé le Vingt-Quatre Février au début de la Deuxième République en 1848, puis le Napoléon quelques jours après son lancement le 16 mai 1850.
Le nom Vingt-Quatre Février peut surprendre.
Il fait en fait référence à la journée du 24 février 1848, durant laquelle le roi Louis-Philippe abdiqua et la Deuxième République fut proclamée.
Navire cuirassé :
Le terme de cuirassé apparut peu avant 1860, d'abord comme adjectif, à la construction des premières frégates cuirassées, avant de devenir un nom en 1872 lors de la nouvelle classification.
La Marine française connut plusieurs axes de développement de ce type de navire.
La première génération était à batteries, comme les frégates et autres navires dont elle dérivait.
Des innovations techniques vinrent renforcer cette conception : d'abord une batterie centrale d'artillerie avec des canons secondaires autour protégés dans des barbettes, concept qui évolua au profit de la dispersion de toute l'artillerie en barbettes sur les deux flancs.
Durant cette période, la France développa aussi des versions réduites de cuirassés devant servir dans des stationnements à l'étranger (corvettes cuirassées), pour la protection des colonies ainsi que des batteries flottantes de défense côtière (garde-côtes cuirassés).
La classe Embuscade est la quatrième classe de batteries flottantes construites en France pour la Marine française, dans les années 1860.
Dernières de leur type, les progrès réalisés en armement et dans la machinerie vont ensuite converger vers l'apparition de béliers cuirassés dont le Taureau est le premier exemplaire français.
L'EMBUSCADE, batterie flottante (1865 - 1885)
La période des 2 guerres Mondiales dans la MARINE se fera loin de notre famille CONSOLIN qui va se sédentarisé plus vers les terres, gendarme, légionnaire, agriculteur, artiste...
Jean-Louis CONSOLIN (1814 - 1886) frère de Barthélémy, Gendarme maréchal des logis, chevalier de la légion d'honneur
Alfred Louis CONSOLIN (1814 - 1886) fils de Barthélémy, caporal au 1er Régiment étranger 5ème compagnie au Tonkin,
chevalier de la légion d'honneur.
Et notre ligné direct Auguste Joseph CONSOLIN (1867 - 1948) fils de Louis François CONSOLIN petit-fils de Louis Barthélémy CONSOLIN soldat au 70ème RI.
Exemple de soldat et gendarmes en tenue d'époque respective...
Bien loin du domaine NAVAL...
La Marine reprendra place dans la famille très longtemps après la guerre d’Algérie avec mon papa Alain Christian CONSOLIN (1946 - ....) arrière petit-fils d'Auguste Joseph CONSOLIN, en unité marine à DAKAR entre 1965 et1966 (présent et inscrit sur ce forum).
Xavier Alain Claude CONSOLIN (1972 - ....) fils de Alain CONSOLIN, SN Guetteur Sémaphorique sur poste 2ème et 1ère catégorie à BOULOGNE/S/MER et PORT en BESSIN de mars 1992 à décembre 1992.
Stéphane CONSOLIN (1975 , ....), neveu de ALAIN CONSOLIN, SN fusilier marin à BREST 1995.
Robin Consolin (2005 - .... ), fils de Xavier CONSOLIN, stagiaire préparation militaire Marine 2022...
Fin...
Dernière édition par POPOTE xc le Lun 14 Nov 2022 - 14:05, édité 1 fois