Il paraît qu'un homme sur 6 n'est jamais revenu chez lui.
Je ne sais pas très bien à quoi tout ça à servi, mais je tenais à fleurir aujourd'hui leur mémoire.
"un peuple qui n'a pas de mémoire ne peux pas regarder son avenir".
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FANCH 56 a écrit:Là bb je crois que ce sont des allemands...............
Au vu des pantalons j'ai aussi l'impression que ce sont des troupes coloniales.bb mecan a écrit:Ce ne sont pas des troupes colloniales ?
TU as raison Tinto, c'est une exellente idée mais ils sont si fragiles, pour ce qu'ils ont accomplient et pour ce qu'ils représentent encore aujourd'hui ils faut les protégés et respecter leurs fin de vie .Tinto a écrit:La France ne compte désormais plus que 4 anciens poilus en vie...Je suis sidéré quand je vois leur année de naissance...Mais combien en reste-t-il encore au monde...?Ce serait bien une dernière fois, de tous les réunir...Pour ne pas oublier...
mardi 16 janvier 2007, 18h50
Décès de René Riffaud, l'un des quatre derniers poilus
PARIS (AFP) - René Riffaud, un des quatre derniers "poilus", que Jacques Chirac avait salué le 11 novembre dernier sous l'Arc de Triomphe, est décédé mardi à l'âge de 108 ans, ne laissant que trois anciens combattants de la Première guerre mondiale encore en vie.
Résident d'une maison de retraite de Tosny, dans l'Eure, il avait été récemment hospitalisé en raison de la dégradation de son état de santé, selon l'Office national des anciens combattants (ONAC), qui a annoncé son décès.
René Riffaud avait été le seul survivant de la "Grande Guerre" présent sous l'Arc de Triomphe lors de la dernière cérémonie nationale du 11 novembre.
Cloué dans un fauteuil roulant, le benjamin des poilus s'était alors brièvement entretenu avec le président Chirac qui l'avait salué "avec amitié, affection et respect".
"Monsieur Chirac m'a demandé de venir. En bon petit soldat, j'ai obéi", avait-il confié.
Il restait cinq poilus français en vie deux jours avant ce 11 novembre, mais leur doyen, Maurice Floquet, était décédé l'avant-veille des cérémonies.
"C'est un moment de tristesse quand on voit une personne qui était en même temps une personnalité" disparaître, a réagi le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, estimant qu'à chaque disparition de poilu, "c'est un peu un élément de notre mémoire vivante qui disparaît".
Soulignant que René Riffaud avait 18 ans lors de son incorporation, elle a estimé que ce moment pouvait amener des jeunes "en manque de repères et de valeurs" à "réfléchir sur ce qu'ils font pour leur pays".
Né le 19 décembre 1898 à Souk el Arba (Tunisie), mobilisé le 16 avril 1917, René Riffaud avait intégré l'Armée d'Afrique comme soldat de 2e classe au sein de la Manouba, anciennes écuries du Bey de Tunis. Il avait été incorporé ensuite dans une demi-douzaine d'autres régiments.
Gazé dans l'est de la France, atteint de tuberculose pulmonaire, il avait été réformé temporairement en 1919, avant de l'être définitivement le 24 juin 1924 à Constantinople, sa dernière affectation.
Après ses années de guerre, René Riffaud était resté en métropole, montant une entreprise de moteurs électriques, qui compta jusqu'à une vingtaine de salariés mais périclita après son départ à la retraite, en 1969, à l'âge de 70 ans.
Veuf depuis 1979, René Riffaud avait eu un fils, décédé en 2004, trois petites-filles, sept arrière-petits-enfants et une arrière-arrière-petite-fille.
Le dernier poilu à disparaître aura des "obsèques solennelles de portée nationale", selon une décision prise en 2005 par Jacques Chirac.
Les trois derniers poilus en vie sont Louis de Cazenave, 109 ans, nouveau doyen, Lazare Ponticelli, 109 ans, et Jean Grelaud, 108 ans.
La "Der des der" a fait neuf millions de morts dans le monde et près de 20 millions de blessés, dont la moitié mutilés. En France et en Allemagne, un soldat mobilisé sur six a été tué. La plupart avaient entre 18 et 25 ans.
Localisation des derniers poilus, le 10 novembre 2006
Source : AFP