Nouveau sur le forum, je me suis permis de découvrir les annecdotes croustillantes de certaines escales du DDL (Maurice par exemple en autres).
Les noms de certains me sont revenus en lisant les post-it. Les Vincent SELLIER, TRUFFAUT (QM Commis), Alain EGUERRE (Fourrier).
LEBARILLIER n'était-il pas "chouf" à la machine ?
J'ai pris le D.D.L quant il est rentré de Papeete, en plein carénage
sous les ordres du CV DELOINCE (que j'ai eu la chance !! de retrouver q.q. années plus tard, comme "patron" à l'Etat-Major des Armées) et ai donc effectué le débarquement et l'embarquement d'une bonne partie du personnel.
Second-maître secrétaire, j'étais chargé du Bureau Militaire et également vaguemestre du bord.
Je me souviens de quelques co-locataires du poste OM que j'occupais :
MTE Commis ISTIN - Mte Mecan ESNAULT (dit bell's) - SM MECAN PERROT et
BERGEROT (les inséparables de la Machine AV !!!) - SM FUSCO HENCHE (Pierrot) - MTE METEO "x" ??? - SM FOURR EGUERRE Alain -
Je me rappelle également des "tangons" qui occupaient la plage arrière lors de certaines escales : MP CAVRO - MP FALAISE - PM ANDRIEU
Les photos parus sur ce forum m'ont remémoré le passage de la ligne lorsque "jeune novice" j'ai eu à subir les foudres de NEPTUNE, POSEIDON et leurs accolytes ainsi que le passage du "facteur" (SM JOCHUM).
Quelqu'un se rappelle-t-il de l'aventure des commandes de whisky (avec le MTE COMMIS ISTIN), à La Réunion ? Un énergumène mal intentionné avait vendu du "sky" à des CRS qui en avaient vendu aux impôts ou à la douane, ce qui nous valut une perquisition du bord et des caissons. Là, avec Dédé ISTIN nous avions fait le pied de grue devant les appartements du vieux (CV DELOINCE)pour nous voir infliger une sanction de jours d'arrêts avec sursis.

Un souvenir "cuisant" me revient à la mémoire.
Pour la dernière escale (je crois fin juin ou Juillet 1977) du DDL avant de retrouver Mayotte, j'ai eu le malheur de rater l'appareillage ayant entretenu des relations amoureuses approfondies et soutenues la veille du départ. Mon salut ne tint qu'à la gentillesse d'un patron de remorqueur revenu me chercher sur le quai pendant que notre cher DDL m'attendait après les passes. Mon poste de manoeuvre étant la passerelle, l'accueil du "Pacha" fut ....on ne peut plus chaleureux et principalement le "lendemain à l'heure de l'apéritif" (q.q. jours d'arrêt... avec sursis).
Mais le plus dur fut quelques jours + tard quand - test à la bière obligé - fut navré de consulter le sorcier, le "cocoro" s'étant enrhumé. Malgré un traitement aux antibiotiques, le monstre continua à s'épancher lentement même sous des latitudes plus clémentes (Métropole)et il fallut appliquer une thérapie chevaline pour endiguer les staphylocoques résistants (+ de 4 mois de blenno); à dire qu'à Djibouti et au Golden Moon j'avais échappé à ces petits tracas.