il manque RTCA4G
(Retour de chicago avec 4 grammes)

OK, Marcot, merci, je prend note. Comme quoi les idées reçues sont parfois tenaces.

IL Y EN A UN PAQUET QUI PENDANT LES DISSAC OU LES YPER TRAINAIT DEVANT LA BOITE BLANCHE JE TAIRAIS LES SPE .J'AURAIS DU FAIRE DSM .J'ATTEND LE RETOUR SALUT CLOCO :cheers: :cheers: :cheers: :affraid:

La faute à qui si les "mécanichiens" mettent un PAQUET de temps pour changer un malheureux coussinet de bielle alors qu'un DSM met 3 minutes pour changer un transistor de puissance avec son radiateur ?
___ J'ai quand même bien fait de ne pas choisir " bouchon gras"...

Alors Cloclo, tu nous le racontes le largage de plombs en assiette moins 30 ?_____

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ET ENCORE A L'ARSENAL :cheers: :cheers: :cheers: :affraid:

Moi , j'aurais aimé faire " mécanien " pour br...er de temps en temps les aériens !!!!
Mon bouchon gras préféré , devine pourquoi les DSM avaient de grandes poches ?

Je suis donc obligé de satisfaire la curiosité de notre cher ami Goblin .....
Suite aux tragiques disparitions de La Minerve et de L'Eurydice ,l'Etat Major s'est posé la question suivante : comment se comporte un 800 T en assiette négative importante et à grande vitesse après avoir largué ses plombs de sécurité ?
Cet essai a été effectué le dernier jour de mer avant d'entrer en carénage en Janvier 69
L'exercice s'est passé au large du Cap d'Armes sous la surveillance d'un Alizé de Nimes-Garons , car il fallait que la situation de surface soit claire et certaine puisque nous allions irrémédiablement revenir en surface sans faire de palier d'écoute .
Nous avions confiance , quoique un peu inquiets quand même ; nous allions larguer 8 tonnes de lest , et l'écart entre le centre de gravité et le centre de carène est faible sur un sous-marin (de l'ordre d'une vingtaine de cm si je me souviens bien) comment allait se comporter notre bonne vieille Doris ?
La situation de surface étant claire , au Top Départ de l'avion , à l'immersion périscopique le Vieux a donné l'ordre : 300 mètres , Assiette -30 , Moteurs AV 5 !! et c'est partit !!!
On descend plein pot ..... Au passage des 150 mètres en assiette -30 à 11 noeuds , le Vieux donne l'ordre " Stoppez les moteurs , toutes les barres à 0 , larguez les plombs de sécurité , interdiction de toucher à quoi que ce soit sans mon ordre " les ordres sont exécutés , et on continue à descendre ,l'assiette se réduit petit à petit , la vitesse descend doucement , la gite ne bouge pas . Nous descendons jusqu'à 270 mètres où nous passons en assiette 0 , vitesse presque nulle . Nous commençons à remonter doucement , l'assiette monte à +20 puis repasse par 0 , descend à -15 ,repasse par 0 et monte à +15 ,repasse par 0 et descend à -10 puis +10 et continuera de se balancer entre -5 et +5 pendant toute la remontée . La gite a constament oscillé de 5° de chaque bord sans prendre beaucoup plus d'écart .Le cap a varié d'environ 270° . Nous sommes arrivés en surface comme une fleur , heureusement la mer était belle !! Nous n'avons subit aucun effet de voile , c'est ce que nous craignions le plus . La preuve était faite que ces bateaux étaient bien équilibrés .Nous sommes rentrés à Toulon pour grand carénage un peu plus légers que d'habitude ......ça change ....
Cet exercice s'est effectué sous le commandement du LV MIGUET
Par contre je me suis toujours posé la question de savoir comment se comporterait un 800 T avec le sas rempli d'eau et ayant largué ses plombs de sécurité : 8 tonnes en plus dans les hauts et 8 tonnes en moins en dessous ; je ne pense pas être volontaire pour l'essai !!
Quelqu'un a-t-il la réponse ??
Voilà mon ami Goblin ,j'espère avoir répondu à tes attentes .

Bonjour Bill !
Je pense que les simulateurs de l'époque étaient un peu justes , ils n'avaient pas la puissance de ceux que l'on a connus par la suite .N'oublie pas que cet essai a eu lieu début 69 et que les simulateurs étaient un peu rudimentaires à cette époque .
J'ai oublié de vous dire que le laboratoire sismique de Nice a enregistré l'impact des plombs sur le fond . D'ailleurs ce laboratoire lèvera le voile sur le mystère d'un fait divers auquel nous avons été confrontés sur La Diane . Je vous raconterais cela plus tard !!! (je laisse mon ami Goblin mijoter un petit peu )

Merci Cloclo.

Oui, tu as bien répondu... c'est vrai que tu racontes bien.
C'est la première fois que je lis le récit de ce largage par quelqu'un " qui y était"... impressionnant !
Cet essai effectué sur la Doris date du 25 novembre 68, presque 40 ans jour pour jour, 10 mois après l'accident de la Minerve, 15 mois avant celui de l'Eurydice.
Le but était de vérifier que les plombs de sécurité se décrochaient en assiette négative importante... et de tester le comportement du sous-marin dans cette situation pendant qu'on y était.
Le résultat a été concluant, bien mieux que ce qui était prévu par le cahier des charges.
le 19 février 71, la Flore démontrait qu'ils quittaient leurs logements en assiette positive plus impressionnante encore... ces bâtiments étaient de petites merveilles.

En ce qui concerne l'éventualité prévue par Cloclo ( largage des plombs après inondation du sas du kiosque ), j'avoue être tout aussi dubitatif.
8 tonnes de moins dessous et 8 tonnes de plus dessus, ça fait un différentiel de 16 tonnes sur un axe vertical poids/poussée déjà assez resserré.
Quant on voit comment réagissait un 800t stoppé en immersion par le simple déplacement d'un homme de 70 kilos de l'avant sur l'arrière, on est en droit de se demander si le bateau n'aurait pas culbuté cul par dessus tête... la cathédrale servant de quille et le loch de périscope.
D'un autre côté, 16 tonnes ne représente que 2% de la masse de l'ensemble. L'interrogation demeure mais je comprends que personne n'ait tenté l'expérience.

Sur SNLE, immergé à grande vitesse, les ordres de barre étaient ridiculement faible : "à gauche 2°" ( ce qui avait le don d'amuser beaucoup l'amiral PIERI )... ça penchait pourtant pas mal dans le virage.
Aurions-nous fait un triple axel avec "un gauche 30°" ?
La même interrogation demeure.

Et une troisième encore : " pourquoi les DSM ont-ils de grandes poches ?"... mais là, j'ai bon espoir d'une réponse rapide et circonstanciée...... comme pour le fait divers de la Diane...

Voici la plate-forme de liaison avec la cloche et ses 4 points d'accroche. Elle est plus facilement visible sur cette photo d'un Daphné espagnol à quai.

Eh bien mon cher Goblin , si les DSM ont de grandes poches c'est pour pouvoir y fourrer leurs mains sans les abimer quand ils contemplent les " bouchons gras " qui suent sang et eau sur " la bête " C'est une situation toute à fait normale !!!! Amitiés , A +

Merci Lowlow.
Jolie photo de la plateforme d'accrochage pour l'engin de sauvetage autour du panneau AR. (Modif des années 70)

Panneau situé entre les 4 tubes AR et qui est passé très près de l'étrave du pétrolier russe "Stanislav" le 25 novembre 66.
Du reste, Georges Kévorkian, dans son livre " Accidents des sous-marins français" résume ainsi la situation : (page 136)

Il s'en est fallu de peu, soit un écart de quelques mètres, que le panneau d'accès arrière ( voire de son surbau lui-même ) soit arraché par l'étrave du pétrolier, ce qui aurait provoqué une voie d'eau massive : le sous-marin était alors condamné."

Dans quel cas Cloclo ne serait plus là pour faire de l'humour sur le dos du service machine.
Ce qui serait dommage... vu qu'il a un jugement très pertinent sur " les situations tout à fait normales"...
Enfin, moi je trouve...


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Et bientôt Ami Goblin on trouvera en librairies "Les fabuleuses histoires de tonton CLOCLO" en tous les cas pour l'instant c'est le forum qui a l'exclusivité et je ne loupe jamais leur lecture :cheers: :cheers: Même pas le temps d'aller faire un relevé densité au local batterie et tant pis si je loupe la corvée d'IR8 on régénèrera l'Oxygéne lors d'une remontée à 12 mètres :drunken:

Tu as raison Joël !! Rien ne vaut deux ou trois bons coups de clapet au schnorchel avec 200 mb de dépression ! Ca ventile à plein pot mais bonjour les oreilles !!!!!!
Sur la photo de Lowlow on voit que le verrouillage du panneau est de type anneau-culasse . Personnellement je n'ai connu que les fermetures à griffes actionnées par un volant et renforcées par des griffes de grenadage . Les 800 T ont-ils bénéficié de ce type de fermeture ?
Quant à la plateforme de sauvetage , je pense qu'elle est plutôt un soutien moral , surtout en ce qui concerne la navigation en Méditerranée quand on voit les fonds !! A part les secteurs d'exercice de la rade de Hyères , les fonds sont impressionnants me semble-t-il .

pour rebondir sur la petite anecdote de cloclo:
les DSM avaient et ont toujours de grandes poches pour récupérer tous les outils oubliés
entre autre par les mécanos dans les superstructures

Prise de commandement du LV MIGUET 1968.

LV MIGUET (Cdt) - LV de L'Epinay - EV1 Simon - Camors - Raguénes - Clauer - Orliac - Goebel - Chamard - Le Rolland.
2eme rang : Guiguen - Le Calard ? - Labreuille

j'ai eu le LV Lodin de L'Epinay comme Cdt sur la Psyché dans les années 70

Je reconnais bien le LV Miguet et mon copain de maistrance le SM Mécanicien Chamard-Boudet.
Bien amicalement.
Bill

Escale à Naples.

Assis de G à D : Duverger - Falgayrac (Titin) - Le Rolland (Pilaf) - Raguénes (Nénesse) - Clauer (Cloclo) - Camors (Prési) - Chamard - Le Calard - Hurfin (Félix) - ? -
Debout de G à D : Goebel (Loulou) - Ansquer (Jeannot) - Delépine - Orliac (Jo) - Roudot (Goulven) - Labreuille (Yffic).

Pour les anciens de la DORIS.
Trois de la photo ci-dessus que j'ai rencontré récemment...


Photo collection Alain Duverger.
DUVERGER 2ème en partant de la gauche lors de nos retrouvailles au GEM l'année dernière.


Photo collection Dominique Collemant.
FALGAYRAC mon vieux copain "Titin" que je rencontre tous les étés.


Photo collection Dominique Collemant.
LECALARD 4éme en partant de la gauche et votre serviteur Bill avec la casquette.