Sur les photos ci -dessus, le sous-marin est stoppé après un exercice et par mer d' huile.
Sinon, vu l' étroitesse du pont comme tu dis, l' accès n' aurait pas été autorisé par le Commandant.
Des bouées de sauvetages sont disposées, une amarre est en place le long du bord (au cas ou ...), mais discipline oblige, personne ne se serait permis de balancer un gars à la mer.
Par contre, lorsque le Commandant autorisait les baignades, une amarre était disposée le long du bord, moteurs stoppés, les baigneurs portaient obligatoirement une brassière de sauvetage, et deux plongeurs du bord étaient équipés en tenue sur le pont.
Oui, hélas, c' est arrivé que des gars tombent à l' eau par mauvais temps.
Seul cas que je connaisse : sur le Narval en 1966 à un mille au large des Glénans ou les trois radios du bord voulant réparer l' antenne radio brisée, qui risquait de se prendre dans l' hélice, furent emportés par une lame de mer.
Ce jour là, la mer était agitée et le vent soufflait fort (26 noeuds).
Le Commandant en voulant leur porter secours fut également emporté.
Le bilan fut tragique puisqu' ils décédèrent tous les quatre malgré les efforts du canot de sauvetage "Dugay-Trouin " de Concarneau.
Il s' agissait du Lieutenant de Vaisseau GOUBELLE, du Maître PICHAVANT, le Second maître LAURENT et le Quartier maître DUBOIS.
Triste souvenir ...
J' y pense souvent, car lors d' un amarrage sur coffre devant l' île de Groix, je suis passé par dessus bord et me suis rattrapé in extremis à une bite d' amarrage du cul de poule, (Extrémité de la plage arrière).
Dans ce genre de cas, il n' y a pas de malins ...
Pour en terminer les accès sur les ponts étaient très limités, les commandants ne voulant pas prendre de risques, ce qui se comprend.