Puisque de par l'actualité, le Chili revient sur le devant de la scène, j'ai une petite anecdote à raconter, (entre nous, le Chili est un pays merveilleux où je retournerais bien volontier)
Au cours de l’escale de Valparaiso lors de la croisière 70/71 de la « Jeanne d’Arc », j’avais fait une excursion à Santiago du Chili qui se trouve à peu près à 150 km de Valparaiso.
Avec le collègue qui était quartier-maître chef, donc encore avec le pompon et moi second-maître on se promenait tranquillement dans le centre de Santiago sans trop savoir où on était et où on allait.
Sans du tout faire attention, nous passons devant une immense porte où deux militaires montaient la garde. Juste en arrivant à leur hauteur, nous entendons des claquements de chaussures sur le macadam, de fusils que l’on présentent et de mains venant, suivant la formule consacré, « sur la couture du pantalon ».
Très surpris, nous regardons autour de nous s’il y avait une autorité quelconque qui se présentait au portail, il n’y avait personne, là nous comprenons que les honneurs étaient pour nous mais c’était un peu tard pour rendre un salut digne de cet honneur. Nous avons vaguement esquivé un salut à la va vite encore tout surpris.
Quelques mètres plus loin nous nous sommes aperçus que nous venions de passer devant le Palais de la Moneda, palais présidentiel du Chili et que les deux militaires qui nous avaient présentés les honneurs appartenaient ni plus ni moins à la garde présidentielle.
Je ne pense pas qu’une telle situation se produirait en France. Je vois mal la Garde Républicaine se mettre au garde-à-vous devant l’Elysée lors du passage de deux simples troufions. Par la suite nous avons eu l’occasion de remarquer la discipline des militaires chiliens.
A cette époque là, c’est Salvador Allende qui venait juste d’être élu à la présidence de la République. Le 11 septembre 1973 le palais de la Moneda et son immense portail ont été bombardé par les troupes de Pinochet, Allende a trouvé la mort dans ce bombardement et Pinochet à pris le pouvoir.
Lors des reportages à la télévision, on voit très souvent en arrière plan le palais de la Moneda qui se trouve sur une immense place, à chaque fois je repense à cette scène.
Au cours de l’escale de Valparaiso lors de la croisière 70/71 de la « Jeanne d’Arc », j’avais fait une excursion à Santiago du Chili qui se trouve à peu près à 150 km de Valparaiso.
Avec le collègue qui était quartier-maître chef, donc encore avec le pompon et moi second-maître on se promenait tranquillement dans le centre de Santiago sans trop savoir où on était et où on allait.
Sans du tout faire attention, nous passons devant une immense porte où deux militaires montaient la garde. Juste en arrivant à leur hauteur, nous entendons des claquements de chaussures sur le macadam, de fusils que l’on présentent et de mains venant, suivant la formule consacré, « sur la couture du pantalon ».
Très surpris, nous regardons autour de nous s’il y avait une autorité quelconque qui se présentait au portail, il n’y avait personne, là nous comprenons que les honneurs étaient pour nous mais c’était un peu tard pour rendre un salut digne de cet honneur. Nous avons vaguement esquivé un salut à la va vite encore tout surpris.
Quelques mètres plus loin nous nous sommes aperçus que nous venions de passer devant le Palais de la Moneda, palais présidentiel du Chili et que les deux militaires qui nous avaient présentés les honneurs appartenaient ni plus ni moins à la garde présidentielle.
Je ne pense pas qu’une telle situation se produirait en France. Je vois mal la Garde Républicaine se mettre au garde-à-vous devant l’Elysée lors du passage de deux simples troufions. Par la suite nous avons eu l’occasion de remarquer la discipline des militaires chiliens.
A cette époque là, c’est Salvador Allende qui venait juste d’être élu à la présidence de la République. Le 11 septembre 1973 le palais de la Moneda et son immense portail ont été bombardé par les troupes de Pinochet, Allende a trouvé la mort dans ce bombardement et Pinochet à pris le pouvoir.
Lors des reportages à la télévision, on voit très souvent en arrière plan le palais de la Moneda qui se trouve sur une immense place, à chaque fois je repense à cette scène.