Encore une petite anecdote de cette excursion à Santiago du Chili où la Marine Française n'en est pas resortie grandie
Vers la fin de l’excursion à Santiago, lorsque tout le monde c’était rassemblé, une autre surprise nous attendait. Ce que l’Etat Major de la « Jeanne » ne nous avait pas dit sur l’excursion, c’est qu’elle n’était pas seulement touristique mais qu’il y avait également la participation à une commémoration, je ne me souviens plus pour quelle occasion, avec représentation de la France, défilé et cérémonie à un monument, avec l’armée chilienne.
Personne n’était au courant et évidemment personne n’était préparé, c’était la surprise générale. Il y a eu d’un seul coup un vent de panique et de contestation parmi les marins français mais il fallait bien faire face.
Le problème c’est que tous les marins avaient au moins un appareil photo en bandoulière et défiler ainsi ça ne faisait pas très sérieux. Flairant le coup et n’étant pas tellement doué pour ce genre d’exercice, avec un autre collègue je me suis porté volontaire pour faire « porteur d’appareils photos » pendant la cérémonie, à vrai dire, ça m’arrangeait bien.
Je me suis donc retrouvé dans la foule avec une dizaine d’appareils photos en bandoulière pendant que les collègues défilaient et participaient à la cérémonie, et là j’ai eu la honte de vie.
Déjà que quand il est conditionné et bien préparé, les défilés ne sont vraiment pas la spécialité des marins français. Là, les gens n’étaient préparés, mécontents de s’être fait un peu avoir par l’Etat Major, du coup ce n’était plus des militaires qui défilaient mais un « troupeau de vache ». Moi dans la foule des chiliens, avec mon stock d’appareils photos en bandoulière, j’avais la honte sur le front pour eux, sans leur en vouloir bien sûr car je n’aurais certainement pas fait mieux.
Le pire c’est qu’il y avait également une délégation de militaires chiliens et là c’était tout le contraire. Ils défilaient d’une manière impeccable, tous parfaitement au pas, levant très haut les jambes et balançant fortement les bras, un peu à la manière des soldats allemands pendant la guerre. La différence était saisissante et je pense que ce jour là, on est vraiment passé pour des charlots.
A l’issue, tout le monde était content de monter dans l’autocar pour redescendre sur Valparaiso.
Je pense que l’Etat Major de la « Jeanne » avait très mal agit, il aurait été préférable de prévenir les gens, il y aurait toujours eu des volontaires pour une excursion qui était quand même appréciable et puis de les entraîner un peu avant.
Vers la fin de l’excursion à Santiago, lorsque tout le monde c’était rassemblé, une autre surprise nous attendait. Ce que l’Etat Major de la « Jeanne » ne nous avait pas dit sur l’excursion, c’est qu’elle n’était pas seulement touristique mais qu’il y avait également la participation à une commémoration, je ne me souviens plus pour quelle occasion, avec représentation de la France, défilé et cérémonie à un monument, avec l’armée chilienne.
Personne n’était au courant et évidemment personne n’était préparé, c’était la surprise générale. Il y a eu d’un seul coup un vent de panique et de contestation parmi les marins français mais il fallait bien faire face.
Le problème c’est que tous les marins avaient au moins un appareil photo en bandoulière et défiler ainsi ça ne faisait pas très sérieux. Flairant le coup et n’étant pas tellement doué pour ce genre d’exercice, avec un autre collègue je me suis porté volontaire pour faire « porteur d’appareils photos » pendant la cérémonie, à vrai dire, ça m’arrangeait bien.
Je me suis donc retrouvé dans la foule avec une dizaine d’appareils photos en bandoulière pendant que les collègues défilaient et participaient à la cérémonie, et là j’ai eu la honte de vie.
Déjà que quand il est conditionné et bien préparé, les défilés ne sont vraiment pas la spécialité des marins français. Là, les gens n’étaient préparés, mécontents de s’être fait un peu avoir par l’Etat Major, du coup ce n’était plus des militaires qui défilaient mais un « troupeau de vache ». Moi dans la foule des chiliens, avec mon stock d’appareils photos en bandoulière, j’avais la honte sur le front pour eux, sans leur en vouloir bien sûr car je n’aurais certainement pas fait mieux.
Le pire c’est qu’il y avait également une délégation de militaires chiliens et là c’était tout le contraire. Ils défilaient d’une manière impeccable, tous parfaitement au pas, levant très haut les jambes et balançant fortement les bras, un peu à la manière des soldats allemands pendant la guerre. La différence était saisissante et je pense que ce jour là, on est vraiment passé pour des charlots.
A l’issue, tout le monde était content de monter dans l’autocar pour redescendre sur Valparaiso.
Je pense que l’Etat Major de la « Jeanne » avait très mal agit, il aurait été préférable de prévenir les gens, il y aurait toujours eu des volontaires pour une excursion qui était quand même appréciable et puis de les entraîner un peu avant.