A gauche, le bastion de Sourdéac flanqué de ses 2 échauguettes.
Suivie de la fine tour d'Azénor et coiffant le tout : le donjon.
Au centre, la grosse tour de Brest masque en partie la nouvelle préfecture Maritime.
A droite, la tour César et son mat de pavillon surveille en contrebas, la batterie de la Rose.
Des 1700 ans d'histoire depuis le premier castellum romain, la tour d'
Azénor est la plus chargée d'histoire et de légende.
Azénor, reine martyre du Léon, condamnée à mort au château
survécus miraculeusement (?) au VIe siècle... mais
Georges Cadoudal y fut réellement interné sous la révolution... et
Toussaint Louverture un peu plus tard.
Le voici plein centre, flanquée d'échauguette, créneau, courtine, embrasure à canon, pont-levis et autres mâchicoulis... et couronnant le tout, le large donjon avec à sa droite la tour de la duchesse Anne.
Anne de Bretagne, 2 fois reine de France car épouse de Charles VIII puis Louis XII, y séjourna quelques jours au début du XVIème siècle.
En façade sud, les canons qui menaçaient l'envahisseur en surplomb du port et de la rade...
Ornent maintenant les jardins en arrière de la tour du Moulin (la petite devant l'ancre) et de la tour Française (la grosse masquant en partie la résidence du Préfet Maritime).
La tour de la Madeleine au SE, 14 mètres d'épaisseur de mur ! plus pleine que creuse.
Au pied, la friche du terrain militaire a été transféré à la ville pour en faire un jardin.
L'entrée - entre les tours Paradis - était défendue par un ravelin...
Et deux fringants militaires...
Maintenant complétée par cette arme de destruction massive.
Toutes les excroissances défensives - maintenant obsolètes - ont été conservées, au grand plaisir des visiteurs.
Il est donc probablement le dernier
château fort du monde encore en activité.
Pourtant aux première loges des bombardements de la dernière guerre,
le château a plutôt bien résisté.
On gagne toujours à construire costaud.
Ce tableau de la visite de Napoléon III, le montre identique à l'actuel.
Schéma de la chose pour les plus intéressés.