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DERNIERS SUJETS
[LES B.A.N.] Saint-Mandrier
byu30- PREMIER MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°51
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Jean, Merci pour ces photos d'époque, j'espère que tu en as d'autres !!!!!
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 86
- Message n°53
B.A.N Saint Mandrier - Un peu d'histoire
Les premières années de la base - 1925 à 1940
Cette base va être édifiée au bas de la Croix des Signaux entre mer et colline.Elle est limitée à l'Est par une batterie côtière: La Carraque. Le rôle de cette base en temps de paix est d'être une base de repos pour les équipages des hydravions embarqués sur les bâtiments de surface et une base de ballons captifs. En temps de guerre, elle doit servir de base d'opérations à une escadrille de reconnaissance et à une escadrille de bombardement. Des hangars sont construits, et une grosse partie des infrastructures se termine en 1934, date de l'arrivée des première escadrilles.
Base Aéronavale de Saint Mandrier en 1928
Collection Claude Pisano - Avec laimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Transcription du texte de Cl. Pisano
L'arrivée des hydravions "Loire 130" est un progrés considérable. Ces avions équipés d'un moteur Hispano-Suiza de 12 cylindres peuvent tenir l'air sur une longue durée. Ils sont lancés à partir des bâtiments de surface et ont des tâches de surveillance, d' observation, de reconnaissance côtière, de liaison et de réglage de tirs. En 1939, les unités basées à St Mandrier, embarquent et émigrent vers les côtes algériennes au moment du pacte Germano-Sovietique. Elle ont pour mission de surveiller la côte jusqu'à Gibraltar.
Aprés l'armistice de Juin 1940, les unités sont désarmées à Karouba. Les Loire 130 et les Laté 298 sont mis sous hangars sur ordre des Italiens. Quelques unités n'ont pas trouvé place à l'abri, et restent par conséquent au mouillage ce qui donna lieu à quelques tentatives d'evasion. (a suivre)
Cette base va être édifiée au bas de la Croix des Signaux entre mer et colline.Elle est limitée à l'Est par une batterie côtière: La Carraque. Le rôle de cette base en temps de paix est d'être une base de repos pour les équipages des hydravions embarqués sur les bâtiments de surface et une base de ballons captifs. En temps de guerre, elle doit servir de base d'opérations à une escadrille de reconnaissance et à une escadrille de bombardement. Des hangars sont construits, et une grosse partie des infrastructures se termine en 1934, date de l'arrivée des première escadrilles.
Base Aéronavale de Saint Mandrier en 1928
Collection Claude Pisano - Avec laimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Transcription du texte de Cl. Pisano
L'arrivée des hydravions "Loire 130" est un progrés considérable. Ces avions équipés d'un moteur Hispano-Suiza de 12 cylindres peuvent tenir l'air sur une longue durée. Ils sont lancés à partir des bâtiments de surface et ont des tâches de surveillance, d' observation, de reconnaissance côtière, de liaison et de réglage de tirs. En 1939, les unités basées à St Mandrier, embarquent et émigrent vers les côtes algériennes au moment du pacte Germano-Sovietique. Elle ont pour mission de surveiller la côte jusqu'à Gibraltar.
Aprés l'armistice de Juin 1940, les unités sont désarmées à Karouba. Les Loire 130 et les Laté 298 sont mis sous hangars sur ordre des Italiens. Quelques unités n'ont pas trouvé place à l'abri, et restent par conséquent au mouillage ce qui donna lieu à quelques tentatives d'evasion. (a suivre)
montroulez- PREMIER MAÎTRE
- Age : 69
- Message n°54
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Sympathiques photos.
Quand on regarde la photo de 1928 et les dernières photos de la BAN en activité, il n'y a pas beaucoup de différences :!:
Quand on regarde la photo de 1928 et les dernières photos de la BAN en activité, il n'y a pas beaucoup de différences :!:
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 86
- Message n°55
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
La suite
Donc, certains aéronefs étaient restées au mouillage...
Voici ce qui est arrivé à certains d'entre-eux. Un Late 298 piloté par Devauchelle décolle au nez et à la barbe des autorités pour rejoindre Malte et les forces alliées,suivi d'un Loire 130 piloté par le mécanicien Romanetti. Duvauchelle revient peu de temps aprés au dessus du plan d'eau, largue des tracts encourageant le personnel de l'escadrille à suivre son exemple. La lecture de ce tract décide quatre pilotes à prendre un Loire 130. Le décollage aux aurores se termine par un échouage, car les moteurs stockés ne pas donner toute leur puissance. On ne connait pas les noms de ces pilotes qui furent malgré tout présents à l'appel du matin aprés leur tentative ratée. Celle ci était passée inaperçue de tous.
Tous les appareils des deux escadrilles de Saint Mandrier sont déruits en novembre 1942 par les Allemands. Leur destruction sonna le glas de l'hydraviation embarquée. Les catapultes des bâtiments de surface sont desarmées, faute d'appareils.
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Edition Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Donc, certains aéronefs étaient restées au mouillage...
Voici ce qui est arrivé à certains d'entre-eux. Un Late 298 piloté par Devauchelle décolle au nez et à la barbe des autorités pour rejoindre Malte et les forces alliées,suivi d'un Loire 130 piloté par le mécanicien Romanetti. Duvauchelle revient peu de temps aprés au dessus du plan d'eau, largue des tracts encourageant le personnel de l'escadrille à suivre son exemple. La lecture de ce tract décide quatre pilotes à prendre un Loire 130. Le décollage aux aurores se termine par un échouage, car les moteurs stockés ne pas donner toute leur puissance. On ne connait pas les noms de ces pilotes qui furent malgré tout présents à l'appel du matin aprés leur tentative ratée. Celle ci était passée inaperçue de tous.
Tous les appareils des deux escadrilles de Saint Mandrier sont déruits en novembre 1942 par les Allemands. Leur destruction sonna le glas de l'hydraviation embarquée. Les catapultes des bâtiments de surface sont desarmées, faute d'appareils.
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Edition Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
jym- SECOND MAÎTRE 2ème CLASSE
- Résident à l'étranger : Belgique (Bruxelles)
Age : 68
- Message n°56
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Un grand merci Jean, les photos de cette époque sont rares.
Et je trouve que ces avions avaient une gueule, les essais partaient dans tous les sens. :D :D :D
Et je trouve que ces avions avaient une gueule, les essais partaient dans tous les sens. :D :D :D
montroulez- PREMIER MAÎTRE
- Age : 69
- Message n°57
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Ce Latécoère 298 a effectivement de la gueule et il est racé.
Ce fut l'hydravion français le plus construit (177 exemplaires)
http://avions.legendaires.free.fr/late298.php
Ce fut l'hydravion français le plus construit (177 exemplaires)
http://avions.legendaires.free.fr/late298.php
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 86
- Message n°58
B.A.N Saint MANDRIER - Quelques photos de famille
La famille LATECOERE, vous connaissez ?
LATECOERE 298 avec son équipage.
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
A venir, quelques photos de la famille BREGUET
LATECOERE 298 avec son équipage.
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
A venir, quelques photos de la famille BREGUET
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 86
- Message n°60
La B.A.N Saint MANDRIER (suite)
Transcription du texte de Claude Pisano.
L'avènement des hydravions lourds.
L'occupant allemand est très intéressé par la construction d'un tunnel sous la colline de Saint Mandrier.
Le projet devient presque réalité mais ne peut se terminer, c'est la fin du conflit.
La France ne reprend pas l'idée germanique de réaliser une base pour les sous-marins.
A la fin du conflit, la base aéronavale se reconstruit difficilement en raison des dégâts causés, mais également par la faible ampleur des crédits alloués.
Suite à la destruction de la flotte française en 1942, les hydravions LN 130 disparaissent peu à peu; 6 iront à Dakar (on en verra encore un en 1949 en Indochine).
En 1945, 4 Laté 298 de la 2S sont détachés à Hourtin pour appuyer les opérations contre les poches de résistance allemandes en Atlantique.
Ces même appareils rejoignent ensuite ST. Mandrier.
Le dernier Latécoère 298 surnommé "l'appareil de l'amiral" termine sa carrière en amérissant sur la Seine à Suresnes pour gagner à flot le salon nautique de Paris et partir ensuite à la réforme.
Pendant des mois s'achèvent les dragages en méditerranée tandis qu'on s'active à renflouer les bâtiments coulés en rade.
Au début Octobre 1946, 18 bâtiments de guerre sont relevés sur 67 dont 4 S/M allemands sur 10, 21 remorqueurs sur 26.
L'entrée de la passe est toujours entravée par les épaves du "Kairouan" et du "Virgilio".
Durant l'hiver de 1946, les difficultés de tous ordres subsistent.
Déficit de personnel !
Pourtant le travail ne manque pas avec la mise en état des Dorniers, mais le personnel qualifié manque: mécaniciens, charpentiers de marine.
L'enthousiasme du renouveau de la construction commune de l'aprés guerre fait place maintenant, devant les évènements, à un certaine amertume voire à une réelle irritation.
Les Dorniers sortant du quartier du Mourillon à Toulon sont-il sabotés, ou est-ce l'incapacité du personnel ?
Fletners montés à l'envers qui ont failli tuer un équipage durant un vol !
Des moteurs qui s'emballent ou des hélices qui se détachent en vol, des avaries électriques graves, retards anormaux des révisions générales...
L'année 1948 est marquée par une fêlure entre le personnel civil et les militaires, par la chute de la fiabilité du matériel, entrainant une baisse de l'activité des formations.
En revanche, la plupart des réparations de la base sont menées à bien, malgré les grèves de novembre.
C'est grâce au dévouement et à la compétence d'un petit noyau de plus en plus réduit que l'activité est maintenue. (à suivre)
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des éditions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
A suivre
L'avènement des hydravions lourds.
L'occupant allemand est très intéressé par la construction d'un tunnel sous la colline de Saint Mandrier.
Le projet devient presque réalité mais ne peut se terminer, c'est la fin du conflit.
La France ne reprend pas l'idée germanique de réaliser une base pour les sous-marins.
A la fin du conflit, la base aéronavale se reconstruit difficilement en raison des dégâts causés, mais également par la faible ampleur des crédits alloués.
Suite à la destruction de la flotte française en 1942, les hydravions LN 130 disparaissent peu à peu; 6 iront à Dakar (on en verra encore un en 1949 en Indochine).
En 1945, 4 Laté 298 de la 2S sont détachés à Hourtin pour appuyer les opérations contre les poches de résistance allemandes en Atlantique.
Ces même appareils rejoignent ensuite ST. Mandrier.
Le dernier Latécoère 298 surnommé "l'appareil de l'amiral" termine sa carrière en amérissant sur la Seine à Suresnes pour gagner à flot le salon nautique de Paris et partir ensuite à la réforme.
Pendant des mois s'achèvent les dragages en méditerranée tandis qu'on s'active à renflouer les bâtiments coulés en rade.
Au début Octobre 1946, 18 bâtiments de guerre sont relevés sur 67 dont 4 S/M allemands sur 10, 21 remorqueurs sur 26.
L'entrée de la passe est toujours entravée par les épaves du "Kairouan" et du "Virgilio".
Durant l'hiver de 1946, les difficultés de tous ordres subsistent.
Déficit de personnel !
Pourtant le travail ne manque pas avec la mise en état des Dorniers, mais le personnel qualifié manque: mécaniciens, charpentiers de marine.
L'enthousiasme du renouveau de la construction commune de l'aprés guerre fait place maintenant, devant les évènements, à un certaine amertume voire à une réelle irritation.
Les Dorniers sortant du quartier du Mourillon à Toulon sont-il sabotés, ou est-ce l'incapacité du personnel ?
Fletners montés à l'envers qui ont failli tuer un équipage durant un vol !
Des moteurs qui s'emballent ou des hélices qui se détachent en vol, des avaries électriques graves, retards anormaux des révisions générales...
L'année 1948 est marquée par une fêlure entre le personnel civil et les militaires, par la chute de la fiabilité du matériel, entrainant une baisse de l'activité des formations.
En revanche, la plupart des réparations de la base sont menées à bien, malgré les grèves de novembre.
C'est grâce au dévouement et à la compétence d'un petit noyau de plus en plus réduit que l'activité est maintenue. (à suivre)
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des éditions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
Collection Claude Pisano - Avec l'aimable autorisation des Editions Alan Sutton - Oct 2003
A suivre
† MARECHAL- PREMIER MAÎTRE
- Age : 81
- Message n°61
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Magnifique collection Jean !
Que de souvenirs.
Que de souvenirs.
† jeanmarie83- PREMIER MAÎTRE
- Age : 74
- Message n°62
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
le tunnel sous ST mandrier a plus ou moind été terminé puisqu'il part du geem pour arrivé au cin
sur la plage des gravettes il existe des vestiges d'une rampe avec des rails qui remontent ..
ou alors il ni a pas eu d'extention vers le haut ( cin)....
sur la plage des gravettes il existe des vestiges d'une rampe avec des rails qui remontent ..
ou alors il ni a pas eu d'extention vers le haut ( cin)....
jeanclaude77- MATELOT
- Age : 78
- Message n°63
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Salut les Anciens de La BAN Saint-Mandrier !
Nouveau sur le site et encore peu expérimenté au maniement du Forum, j'espère que je vais toucher tous les anciens de la BAN Saint-Mandrier.
Pour ma part, j'y étais, aux frais du contribuable comme appelé, du 2 juin 1965 au 30 août 1966 !
J'étais affecté à l'ESAN, premier hangar en entrant dans la base, et durant les quinze derniers mois de mon service militaire, j'étais chargé avec mon patron, d'envoyer les pièces détachées d'hélico, section électricité, aux différentes escadrilles et flottilles de l'aéro se trouvant dans les bases ou à bord des Porte-avions.
Y a-t-il sur le site des matelots de cette période là ?
J'ai gardé un souvenir inoubliable de cette période de ma vie et je regrette aujoud'hui de ne pas avoir rempilé.
J'ai tout de même compensé car à l'issue de mon passage dans l'aéro, j'ai entamé une carrière dans l'aéronautique civile qui m'a, après 36 ans, conduit à une retraite bien méritée.
J'ai donc chopé le virus des "Pièges" à Saint-Mandrier où je suis d'ailleurs retourné le 19 juin 1987 pour l'inauguration sur la base de la stèle à la mémoire des pilotes morts en service commandés.
Qu'est d'ailleurs devenue cette stèle maintenant que la BAN est désaffectée ?
J'ai lu avec passion tous les commentaires et les réponses des intervenants sur le sujet et j'aimerais vous apporter quelques souvenirs, photos et anecdotes ( ça tombe à pic car je viens de recevoir le message de Franch 56, nous annonçant le 3000ème embarqué et nous demandant de ne pas hésiter à apporter au Forum nos souvenirs).
J'ai un album photo de cette période et... n'en déplaise au Bidel de l'époque qui m'avait chopé avec mon "Instamatic 100" en bandoulière et m'avait demandé si par hasard je ne me prenais pas pour un touriste, j'ai donc quelques clichés à vous faire partager.
Quelqu'un se souvient-il de la deudeuch qui faisait des tours de rade accrochée sous un HSS de la 33F afin de servir de charge dans l'entrainement au transport sous élingue ?
Lors de mon passage à la BAN en 1987, j'ai demandé des nouvelles de la fameuse Deudeuche. Il m'a été répondu que les pilotes d'hélicos en ayant marre de la balader dans les airs au dessus de la rade... auraient malencontreusement, fait un largage inopiné en rade.
La carcasse de la vieille Citroën reposerait donc aujourd'hui au fond !
A propos des HUP2 de la 23S, ils étaient tout juste en cours de désarmement quand j'arrivais à la BAN et j'ai d'ailleurs fait l'inventaire des pièces détachées qui revenaient de Mers-el-Kébir.
Quant à la grue, j'en ai connu qu'une, ou du moins son bloc car la partie grue n'existait plus.
Son pourtour était bien pratique car il nous servait de plongeoir quand le piscine en eau de mer était ouverte.
Nous avions d'ailleurs à l'époque... le droit de quitter le boulot une demi-heure plus tôt le midi et le soir pour faire trempette !
En ce temps là... c'était quand même dur... de faire son service militaire !!!
Nouveau sur le site et encore peu expérimenté au maniement du Forum, j'espère que je vais toucher tous les anciens de la BAN Saint-Mandrier.
Pour ma part, j'y étais, aux frais du contribuable comme appelé, du 2 juin 1965 au 30 août 1966 !
J'étais affecté à l'ESAN, premier hangar en entrant dans la base, et durant les quinze derniers mois de mon service militaire, j'étais chargé avec mon patron, d'envoyer les pièces détachées d'hélico, section électricité, aux différentes escadrilles et flottilles de l'aéro se trouvant dans les bases ou à bord des Porte-avions.
Y a-t-il sur le site des matelots de cette période là ?
J'ai gardé un souvenir inoubliable de cette période de ma vie et je regrette aujoud'hui de ne pas avoir rempilé.
J'ai tout de même compensé car à l'issue de mon passage dans l'aéro, j'ai entamé une carrière dans l'aéronautique civile qui m'a, après 36 ans, conduit à une retraite bien méritée.
J'ai donc chopé le virus des "Pièges" à Saint-Mandrier où je suis d'ailleurs retourné le 19 juin 1987 pour l'inauguration sur la base de la stèle à la mémoire des pilotes morts en service commandés.
Qu'est d'ailleurs devenue cette stèle maintenant que la BAN est désaffectée ?
J'ai lu avec passion tous les commentaires et les réponses des intervenants sur le sujet et j'aimerais vous apporter quelques souvenirs, photos et anecdotes ( ça tombe à pic car je viens de recevoir le message de Franch 56, nous annonçant le 3000ème embarqué et nous demandant de ne pas hésiter à apporter au Forum nos souvenirs).
J'ai un album photo de cette période et... n'en déplaise au Bidel de l'époque qui m'avait chopé avec mon "Instamatic 100" en bandoulière et m'avait demandé si par hasard je ne me prenais pas pour un touriste, j'ai donc quelques clichés à vous faire partager.
Quelqu'un se souvient-il de la deudeuch qui faisait des tours de rade accrochée sous un HSS de la 33F afin de servir de charge dans l'entrainement au transport sous élingue ?
Lors de mon passage à la BAN en 1987, j'ai demandé des nouvelles de la fameuse Deudeuche. Il m'a été répondu que les pilotes d'hélicos en ayant marre de la balader dans les airs au dessus de la rade... auraient malencontreusement, fait un largage inopiné en rade.
La carcasse de la vieille Citroën reposerait donc aujourd'hui au fond !
Le spectacle de cette voiture faisant des tours de rade en l'air a dû à l'époque en intriguer plus d'un !
Cette photo a été prise par le photographe de la base.
Cette photo a été prise par le photographe de la base.
A propos des HUP2 de la 23S, ils étaient tout juste en cours de désarmement quand j'arrivais à la BAN et j'ai d'ailleurs fait l'inventaire des pièces détachées qui revenaient de Mers-el-Kébir.
Voici, issu de mon album la reproduction d'une carte postale de l'époque sur liège achetée au foyer à la Caraque.
Quant à la grue, j'en ai connu qu'une, ou du moins son bloc car la partie grue n'existait plus.
Son pourtour était bien pratique car il nous servait de plongeoir quand le piscine en eau de mer était ouverte.
Nous avions d'ailleurs à l'époque... le droit de quitter le boulot une demi-heure plus tôt le midi et le soir pour faire trempette !
En ce temps là... c'était quand même dur... de faire son service militaire !!!
Claude JORGE- MAJOR
- Age : 83
- Message n°64
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
J'étais à la base comme S/M armurier du 16 août 1966 au 30 sept 69.
L'armurerie, atelier, était derrière le garage, à côté du magasin du corps débarquement, la salle d'armes elle, était sous le bâtiment de la tour de contrôle.
L'armurerie, atelier, était derrière le garage, à côté du magasin du corps débarquement, la salle d'armes elle, était sous le bâtiment de la tour de contrôle.
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 86
- Message n°65
La B.A.N St MANDRIER
J'avais promis la suite, puis une chose, une autre, j'ai omis de le faire...
Je répare partiellement cette omission ce soir.
En 1949, le déficit de la base en personnel est toujours aussi élevé.
Au cours des mois de cette année les vols sont rares.
En 1950, on voit 2 escadrilles mettre en commun leurs dernières ressources.
La 20S a quitté Aspretto pour St Mandrier et fusionne avec la 30S, ce qui améliore singulièrement l'activité du service.
Au cours du second trimestre, l'Etat Major signe un arrêt de mort à l'encontre des Dornier 24.
En 1951, l'exode du personnel volant vers l'Armée de l'Air s'amplifie et accentue les difficultés de fonctionnement de la base de St Mandrier.
Les premiers hélicoptères BELL 47D1 (Voir le post "quel est cet avion") stimule de nouveau la base de St Mandrier par leur arrivée.
Quatre pilotes seulement ont le droit de piloter cet appareil: l'EV Le Moustre, le CC Le Barbier, le PM Lucas, et l'EV Arnould. Malgré l'habileté des pilotes, les contacts avec le sol ne se produisent pas toujours avec la douceur convenant à la bonne conservation du matériel. Un marché s'établit avec une société pour équiper les Bell de flotteurs.
On utilise donc l'hélicoptère pour le sauvetage; hélas, il n'y a pas encore de plongeurs.
En 1952, un Bell décolle bourré d'essence et tente de battre le record du monde de longue durée de vol.
Est-ce un rêve ?
Signalons qu'en 1952, 500 personnes vivent sur la base et l'approvisionnement en eau est difficile !
A suivre
(L'Aéronavale à St Mandrier de Cl. Pisano, avec l'aimable autorisation des Editions Alan Suton)
Je répare partiellement cette omission ce soir.
En 1949, le déficit de la base en personnel est toujours aussi élevé.
Au cours des mois de cette année les vols sont rares.
En 1950, on voit 2 escadrilles mettre en commun leurs dernières ressources.
La 20S a quitté Aspretto pour St Mandrier et fusionne avec la 30S, ce qui améliore singulièrement l'activité du service.
Au cours du second trimestre, l'Etat Major signe un arrêt de mort à l'encontre des Dornier 24.
En 1951, l'exode du personnel volant vers l'Armée de l'Air s'amplifie et accentue les difficultés de fonctionnement de la base de St Mandrier.
Les premiers hélicoptères BELL 47D1 (Voir le post "quel est cet avion") stimule de nouveau la base de St Mandrier par leur arrivée.
Quatre pilotes seulement ont le droit de piloter cet appareil: l'EV Le Moustre, le CC Le Barbier, le PM Lucas, et l'EV Arnould. Malgré l'habileté des pilotes, les contacts avec le sol ne se produisent pas toujours avec la douceur convenant à la bonne conservation du matériel. Un marché s'établit avec une société pour équiper les Bell de flotteurs.
On utilise donc l'hélicoptère pour le sauvetage; hélas, il n'y a pas encore de plongeurs.
En 1952, un Bell décolle bourré d'essence et tente de battre le record du monde de longue durée de vol.
Est-ce un rêve ?
Signalons qu'en 1952, 500 personnes vivent sur la base et l'approvisionnement en eau est difficile !
A suivre
(L'Aéronavale à St Mandrier de Cl. Pisano, avec l'aimable autorisation des Editions Alan Suton)
jeanclaude77- MATELOT
- Age : 78
- Message n°66
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Tunnel et voie ferrée à la BAN de St Mandrier.
Salut à tous les " Pingouins Saint-Mandriens",
J'ai parcouru les rubriques et interventions de chacun au sujet de la BAN et je voudrais apporter quelques renseignements sur l'existence de la voie ferrée et du tunnel présents sur la base.
Sujet qui apparemment passionne et interpelle certains d'entre vous.
Tout d'abord, ces infrastructures existaient bien avant la seconde guerre mondiale comme vous le lirez dans l'article paru dans Cols Bleus que je vous ai intégralement reproduit ci-dessous.
Les Allemands ont effectivement utilisé le tunnel et surtout avant eux les Italiens qui ont été les premiers à occuper Saint-Mandrier, les sites militaires et bien sûr armés les batteries côtières laissées par l'armée française.
Voici donc l'article du Capitaine de Frégate BREHIER paru dans Cols Bleus N° 1780 du 3 décembre 1983, document que j'ai soigneusement conservé étant nostalgique de la presqu'île et de son histoire.
En 1965, nous étions nous même intrigués par la présence de cette voie et surtout par l'entrée du tunnel dans lequel il y avait beaucoup d'activités.
Des bruits... de coursives... couraient d'ailleurs comme quoi ce "souterrain" ( on ne savait pas qu'il s'agissait d'un tunnel ), servait d'entrepôt à munitions ou était un abri anti-atomique ( Guerre froide oblige ! ) en cours de construction.
Vous lirez plus loin que ces rumeurs n'étaient tout à fait inexactes !
Enfin, je ne pense pas me tromper en affirmant que si le débarquement de Provence à eu lieu du côté de Fréjus/Saint Raphaël c'est à cause des 340 installés dans la colline de Saint-Mandrier et dont les Alliés se méfiaient lors de ce débarquement.
Je vous souhaite une bonne lecture et une agréable découverte pour ceux qui ne connaissent pas cette partie de l'histoire de la colline et de Saint-Mandrier.
****************************************************************************
LA COLLINE DES TOURELLES PERDUES
Par le Capitaine de Frégate BREHIER.
( Article paru dans Cols Bleus N° 1780 du 3 décembre 1983)
LA COLLINE DES TOURELLES PERDUES
Par le Capitaine de Frégate BREHIER.
( Article paru dans Cols Bleus N° 1780 du 3 décembre 1983)
La presqu’île de Saint-Mandrier borde au sud la rade de Toulon et sa pointe Est, est couronnée par les Forts et le sémaphore de la croix des signaux.
Chaque fois que l’évolution de l’artillerie de Marine l’a exigé, cette colline a été bouleversée par d’importants travaux de défense.
Après les chantiers de la décennie 1870 ont succédé ceux de la période de 1928 à 1935 ; quant aux terrassements entrepris entre 1968 et 1971 lors de la création du Centre d’instruction naval, ils n’ont guère d’autre rapport avec les canons de Marine que d’avoir enseveli deux ouvrages considérables datant de quarante ans ; leur histoire mérite sans doute d’être évoquée encore qu’il n’en reste même pas une entrée.
Les deux tourelles du Cépet.
Trois séries de cuirassés furent lancés juste avant la guerre de 1914 (1), les types Courbet, Bretagne et Normandie ; les premiers, les Courbet, portaient une artillerie principale de six tourelles doubles de 305 et les Normandie trois tourelles quadruples de 340.
Sur les bâtiments type Normandie mis sur cale de 1913 à 1915, quatre furent livrés aux démolisseurs dès 1922 ; le cinquième, le Béarn lancé en 1920, fut par la suite converti en Porte-avions et achevé en 1927.
Les canons de 340 destinés aux Normandie furent en partie donnés à l’armée de terre et les autres conservés comme tubes de rechanges pour la Marine.
Ayant initialement une portée de 16500m, ils eurent leur pointage modifié et leur portée passa à 34000m.
Les canons furent utilisés en tourelle double de 340. En 1935 celles-ci
constituèrent l’artillerie principale de la presqu’île de Saint-Mandrier qui comptait aussi d’autres batteries de défense rapprochée et antiaérienne calibres 164, 138 et 75.
Les ouvrages du Cépet.
Disposés à des altitudes de 42 et 60 mètres, les tourelles comportaient chacune une partie mobile de 1500 tonnes.
Pour les transporter sur le site, les hisser, les implanter, les alimenter, six ouvrages principaux furent construits.
Depuis un quai de déchargement construit près de l’ancien hôpital de Saint-Mandrier, une voie de chemin de fer traversait la colline pour desservir les deux ouvrages ( C et F) abritant les tourelles ; il s’agit là d’un immense chantier : un quai, un tunnel de 350 mètres, des installations souterraines et en surface, les postes de direction de tir et un central de tir. Aujourd’hui, si le tunnel -modifié- existe toujours, le quai et les restes d’une voie s’effondrent ou disparaissent doucement ; le reste s’est évanoui.
Les anciens propriétaires des terrains voisins dans la colline (2) ont évoqué ces temps et ces constructions : l’excavation creusée dans le sol jusqu’à quinze mètres s’étant remplie d’eau lentement, les puits situés en contrebas s’étaient taris ; deux mille asiatiques, logés dans les locaux désaffectés de l’hôpital de Saint-Mandrier, avaient travaillé sur le chantier ; environ dix-huit cent militaires armaient ces gigantesques ouvrages ; ceux-ci comportaient deux niveaux sur 14 mètres de profondeur : l’étage supérieur, protégé par 5 mètres de béton et de sable, enterré à 8,5 mètres et l’étage inférieur à 13m.
Les murs extérieurs épais également de 5 mètres, de béton et de sable, large de 30 m, long de 50 m, haut de 14 mètres, abritaient des salles de 17 m de long sous plafond haut de 3,5 m (3).
Les ouvrages s’ouvraient sur l’extérieur par une entrée principale en tunnel et un accès secondaire en escalier ; ils étaient - et sont encore - reliés entre eux par une galerie de circulation est-ouest, longue de 400m, dont l’embranchement Nord-Sud était lui-même prolongé par un collecteur donnant à la fois accès aux ouvrages par le sud et amenant les eaux d'évacuation vers un ruisseau de Cavalas.
Les états d’âme de Big Willy
Sous le commandement français jusqu’à l’invasion de la zone de Toulon par les Allemands le 27 novembre 1942, les ouvrages passèrent sous contrôle italien jusqu’à l’Armistice du 8 septembre 1943 ; ils furent armés par la Kriegsmarine – qui, au printemps 1944, commença à aménager les souterrains- jusqu’au 28 août 1944.
Leur surnom de « Big Willy » date de la préparation du débarquement en Provence.
Les pièces de 340 avaient subi des sabotages en novembre 1942, sans conséquence sur celles de la tourelle C,
ils obligèrent à remplacer celles de la tourelle F.
Deux pièces prélevées parmi les dix du cuirassé Provence (4) posé sur le fond dans le port de Toulon depuis le sabordage, furent remises en condition à Ruelle.
Enfin, après plus d’un an d’effort, de difficultés diverses, elles furent transférées à grand peine sur l’ouvrage F situé à 60 mètres d’altitude.
Après un tir de contrôle vers le Nord e 13 août 1944, les 340 de Cépet étaient en état de tirer le 15 août, toutefois la tourelle n’avait qu’une pièce disponible, la pièce gauche étant en cours de visite de récupérateur.
Les derniers coups.
Bombardés par les avions du 15 au 20 août, harcelés par les canons de la Flotte du 20 au 27, les ouvrages C et F allaient recevoir 2200 bommbes et obus, soit plus de 900 tonnes de projectilesdivers.
Le 16 août après-midi, alors que la tourelle C était pointée en direction du nord-est, une bombe, explosant contre le bouclier de la cuirasse avant, l’immobilisa ; le feu pris dans le compartiment de la pièce droite en cours de chargement.
Les Allemands mirent eux-même hors d’état la pièce gauche, le 17 août, mais le firent
avec une telle discrétion qu’elle continua d’être bombardée autant que la tourelle F, par avion et plus encore que celle-ci par les cuirassés de la Flotte alliée (5).
Cette tourelle F, avec une seule pièce, tira 218 coups jusqu’au 26 août au soir, les bâtiments ne s’approchant de terre qu’à la distance de tir, environ 15000 mètres.
Pendant une semaine, « Big Willy » a donc représenté un obstacle redoutable pour les alliés mais, toutefois l’ouvrage n’eut pas le destin de tourelle perdue tirant contre les Français qui, en d’autres temps, aurait pu inspirer Daudet !
Le sol alentour était réduit à un désert de décombres.
Après ses derniers tirs, les servants se réfugièrent dans l’ouvrage C, où l’on risquait moins d’encaisser des coups ?
Là, hébétés par les explosions (6), ils reçurent l’ordre de se rendre, le 28 au matin.
Parmi les autres bâtiments de la Flotte, le cuirassé Lorraine avait tiré 128 coups avec ses huit pièces de 340 sur la colline de Cépet.
Et la colline fut à nouveau sous commandement français.
La disparition des ouvrages.
Des relevés et constatations fait sur place en 1944-1945 et dont j’ai relaté les principaux éléments, seuls deux points n’ont pas été tirés au clair : il y aurait eu quelques tirs de 340 sur le voisinage du Q.G de Pierrefeu, mais cela n’a jamais été confirmé.
Par ailleurs, une usure anormale constatée sur les pièces de la tourelle C pourrait correspondre à près de deux cent coups inexpliqués ; elle n’a en effet tiré que trois coups de contrôle le 13 août avant d’être mise hors de combat trois jours plus tard.
En 1955, les deux ensembles mobiles des 340 furent vendus à un ferrailleur et découpés. Quant aux deux ouvrages C et F, ils étaient encore en bon état en 1966.
Lors d’essais d’utilisation en abri anti-atomique on y fit entrer aisément trois cents hommes. L’accès se faisait par les différentes entrées, les galeries de liaison, les puits d’accès à la galerie Nord-Sud et les regards sur le collecteur d’évacuation des eaux étaient en bon état.
On trouvait encore des projectiles de 340 dans les parcs, sur les pentes du cannier ; la porte blindée d’accès à l’ouvrage F fermait mal.
Les derniers bouleversements de la colline remontent à la période 1968-1971.
Sur le plan de 1968, un projet sans suite de centre d’instruction navale, parmi les relevés du terrain et les trous de bombes, on trouve encore, en pointillé, la trace des ouvrages souterrains.
En 1982 les vestiges des ouvrages C et F ont disparus sous les constructions du C.I.N de Saint-Mandrier.
Les souvenirs s’estompent sans doute aussi, mais des officiers de réserve ont souhaité visiter les installations.
Seul subsiste, comme un puits au centre d’un jardin, un regard de visite sur le collecteur d’évacuation des eaux ; un autre regard existait à 40 m au Nord mais il a été démoli, et 40 m encore dans la même direction un puits d’accès à la galerie...
Peut-être faudrait-il chercher, et donc avoir des raisons pour chercher !
Le centre d’instruction naval a besoin d’un garage pour « deux roues », d’une chapelle, de locaux protégés, de salles d’archives.
On pourrait découvrir l’histoire en plus ; l’ouvrage C se trouve sous l’esplanade et le F sous un terrain vague, justement près du bâtiment F.
Dans la vallée des rois, près de Thèbes, les ouvriers qui s’activaient à la construction des tombes des Ramsès, avaient dressé leurs huttes à l’aplomb de l’entrée de la tombe de Toutankhamon, laquelle ne fut découverte qu’en 1922.
Si l’histoire se renouvelle, il s’écoulera 3257 ans avant qu’un curieux s’avise de retrouver l’accès des ouvrages de Cépet, sous les vestiges d’un antique village de travailleurs.
(1) Extrait de l’ouvrage « les cuirassés de 23500 tonnes » par R.Dumas et J. Guiglini.
(2) MM Jouvenceau, Cadière, Grave, Emmanuelli.
(3) Pour comparer : l’Arc de triomphe de l’Etoile a les
dimensions : 49,54x44,82x22,21( en mètres).
(4) La Provence conserve cinq tourelles de 340 alors que la Lorraine n’en avait plus que quatre après 1935.
(5)393 bombes contre l’ouvrage C, 416 contre l’ouvrage F ; 880 obus contre le C 652 contre le F.
(6)Chaque salle souterraine des ouvrages C et F comportaient des conduits d’aération
donnant au-dessus du toit.
Chaque explosion était donc ressentie et 2200 détonations en quinze jours représentent une rude épreuve.
jeanclaude77- MATELOT
- Age : 78
- Message n°67
Anecdote à propos de la colline de Saint-Mandrier !
A propos toujours de la colline de Saint-Mandrier, voici une anecdote dont certains pensionnaires de la BAN en 1965/1966 se souviendront sans doute.
Nous sommes le 14 juillet 1965 ou 1966, là j'avoue que l'année exacte m'échappe car j'ai passé ces deux dates à la BAN.
Malgré un début de Mistral naissant et déjà de belles petites rafales de vent, malgré aussi la sécheresse habituelle à cette époque là, les autorités du village décident quand même, le soir du 14, de tirer le traditionnel feux d'artifice.
LES CONSEQUENCES :
Le bouquet final ne se fit pas attendre et la colline s'embrassa en un rien de temps. Bien évidement, le piqué d'incendie était, comme chaque été, paré à appareiller de la BAN, ce qui fut fait quasi instantanément !
LES COMPLICATIONS :
La base était équipée entre autre, d'une motopompe montée sur une petite remorque que l'on appelait l'oeuf étant donné la forme de celle-ci.
Ce sympatique instrument de premier secours était équipé d'un moteur de Peugeot 203 mais n'avait hélas pas de démarreur. Il fallait donc pour démarrer la bête mettre la manivelle dans le "zéro"... du chiffre 203 et surtout ne pas râter son coups car ce foutu moulin avait la fâcheuse manie de vite se "noyer", ce qui vous l'avouerez pour du matériel "Marine" la foutait mal !
LE BILAN DE L'INTERVENTION DES....." M.M.P.O" ( Malheureux Marins Pompiers Occasionnels):
- Deux voiliers brûlés dans le port de Saint-Mandrier et une bonne partie de la colline cramées car bien évidement personne n'a réussi à démarrer cette foutue motopompe !
LA SANCTION :
- Le 15 juillet au matin l'on pouvait voir quelques trois cents matafs à la queue leu leu sur l'héliport de la base.Au début de cette file d'attente se trouvait la récalcitrante de la veille et, sur ordre du Pacha, chacun à tour de rôle devait y mettre un coup de manivelle dans le "zéro" pour la faire démarrer. Il y avait intérêt à démarrer du premier coup la bête sinon la sanction tombait : "Retourne à la queue et attend de nouveau ton tour de ....manège ! Inutile de vous dire que nous avions préalablement écouté très attentivement les explications du Chef mécano du garage et que nous nous appliquions à bien caler le moulin au bon point avant de mettre le grand coup de manivelle dans la mécanique !
A t'on idée aussi de tirer un feux d'artifice un 14 juillet et par Mistral.... !
Nous sommes le 14 juillet 1965 ou 1966, là j'avoue que l'année exacte m'échappe car j'ai passé ces deux dates à la BAN.
Malgré un début de Mistral naissant et déjà de belles petites rafales de vent, malgré aussi la sécheresse habituelle à cette époque là, les autorités du village décident quand même, le soir du 14, de tirer le traditionnel feux d'artifice.
LES CONSEQUENCES :
Le bouquet final ne se fit pas attendre et la colline s'embrassa en un rien de temps. Bien évidement, le piqué d'incendie était, comme chaque été, paré à appareiller de la BAN, ce qui fut fait quasi instantanément !
LES COMPLICATIONS :
La base était équipée entre autre, d'une motopompe montée sur une petite remorque que l'on appelait l'oeuf étant donné la forme de celle-ci.
Ce sympatique instrument de premier secours était équipé d'un moteur de Peugeot 203 mais n'avait hélas pas de démarreur. Il fallait donc pour démarrer la bête mettre la manivelle dans le "zéro"... du chiffre 203 et surtout ne pas râter son coups car ce foutu moulin avait la fâcheuse manie de vite se "noyer", ce qui vous l'avouerez pour du matériel "Marine" la foutait mal !
LE BILAN DE L'INTERVENTION DES....." M.M.P.O" ( Malheureux Marins Pompiers Occasionnels):
- Deux voiliers brûlés dans le port de Saint-Mandrier et une bonne partie de la colline cramées car bien évidement personne n'a réussi à démarrer cette foutue motopompe !
LA SANCTION :
- Le 15 juillet au matin l'on pouvait voir quelques trois cents matafs à la queue leu leu sur l'héliport de la base.Au début de cette file d'attente se trouvait la récalcitrante de la veille et, sur ordre du Pacha, chacun à tour de rôle devait y mettre un coup de manivelle dans le "zéro" pour la faire démarrer. Il y avait intérêt à démarrer du premier coup la bête sinon la sanction tombait : "Retourne à la queue et attend de nouveau ton tour de ....manège ! Inutile de vous dire que nous avions préalablement écouté très attentivement les explications du Chef mécano du garage et que nous nous appliquions à bien caler le moulin au bon point avant de mettre le grand coup de manivelle dans la mécanique !
A t'on idée aussi de tirer un feux d'artifice un 14 juillet et par Mistral.... !
Claude JORGE- MAJOR
- Age : 83
- Message n°68
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Sujet très intéressant, merci de nous l'avoir relaté.
Claude JORGE- MAJOR
- Age : 83
- Message n°69
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
J'étais à la BAN du 16/08/66 au 30/09/69, je ne me souviens pas de cet incendie
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°70
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Lors de mon "séjour" à l'EAMF pour le cours de Maistrance "machine", entre septembre 1954 et décembre 1955, comme tous les "pensionnaires" nous pratiquions chaque matin l'hébertisme dans la colline. Nous passions souvent côté cap Cépet, c'est-à-dire côté Mer, au débouché du fameux tunnel qui traversait la presqu'île dans le sens nord-sud. Je me souviens de la voie ferrée étroite sortant du tunnel et d'un sous-marin de poche allemand posé sur son berceau de mise à l'eau. Les Allemands ont bien utilisé ce tunnel pour mettre à l'eau discrètement leurs sous-marins de poche côté "mer".
Travaillant avec mon copain René BAIL à l'élaboration de son ouvrge "La légende des Corsair", édité chez Larivière (DOCAVIA) et dont j'ai assuré l'infographie, j'avais dessiné une carte de la région toulonnaise où figuraient les trois bases aéronavales. Je la publie ci-dessous, mais en 640 pixels de largeur et 150 dpi la définition ne sera pas terrible. Si certains d'entre-vous souhaitent en avoir une version en 300 dpi qui aura un excellent rendu dans le format A3+ (je pense plus particulièrement à JEAN-LOUIS et à Emile JACQUET), il vous suffira de me communiquer vos coordonnées de courriel et je vous la ferai parvenir par l'intermédiaire de POSTFILE.ch :
Travaillant avec mon copain René BAIL à l'élaboration de son ouvrge "La légende des Corsair", édité chez Larivière (DOCAVIA) et dont j'ai assuré l'infographie, j'avais dessiné une carte de la région toulonnaise où figuraient les trois bases aéronavales. Je la publie ci-dessous, mais en 640 pixels de largeur et 150 dpi la définition ne sera pas terrible. Si certains d'entre-vous souhaitent en avoir une version en 300 dpi qui aura un excellent rendu dans le format A3+ (je pense plus particulièrement à JEAN-LOUIS et à Emile JACQUET), il vous suffira de me communiquer vos coordonnées de courriel et je vous la ferai parvenir par l'intermédiaire de POSTFILE.ch :
Claude JORGE- MAJOR
- Age : 83
- Message n°71
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Comment se nommai le Cdt Aéro 3 surnommé "Casque d'or " ?
N'étais ce pas CONDROYER ?
N'étais ce pas CONDROYER ?
Dernière édition par Claude JORGE le Dim 27 Avr 2008, 17:31, édité 1 fois
douzef- PREMIER MAÎTRE
- Age : 52
- Message n°72
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Bonsoir,
A quelle periode?
Amicalement
Douzef
A quelle periode?
Amicalement
Douzef
Jeanfleu- QM 1
- Age : 77
- Message n°73
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Claude Jorge et Douzef.
Exact, le commandant Aéro III, se nommait bien CONDROYER, Capitaine de Vaissseau dans les années 67,68 et 69, si mes souvenirs sont bons.
Il était rouquin jusqu'au bout des cils, cet homme-là..Et avait la facheuse habitude de faire mettre bas les bonnets, lors des inspections.
A Nimes-Garons, lors de sa venue, Flotille 21 F, inpection, puis" à mon commandement ,premier rang un pas en avant, BAS LES BONNETS! et vlan ,
les mèches cachées tombaient. Un bon de coiffeur et consigné...
Exact, le commandant Aéro III, se nommait bien CONDROYER, Capitaine de Vaissseau dans les années 67,68 et 69, si mes souvenirs sont bons.
Il était rouquin jusqu'au bout des cils, cet homme-là..Et avait la facheuse habitude de faire mettre bas les bonnets, lors des inspections.
A Nimes-Garons, lors de sa venue, Flotille 21 F, inpection, puis" à mon commandement ,premier rang un pas en avant, BAS LES BONNETS! et vlan ,
les mèches cachées tombaient. Un bon de coiffeur et consigné...
Claude JORGE- MAJOR
- Age : 83
- Message n°74
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Exact Jeanfleu, c'est bien de lui que je voulais parler, pas tendre le personnage.
BONNERUE Daniel- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 88
- Message n°75
Re: [LES B.A.N.] Saint-Mandrier
Mais oui Jean-Louis, c'est bien mon vieux pote René BAIL (que j'ai eu au téléphone ce matin). Il était plus jeune (48 ans) et bien joufflu. Merci pour la photo !