par JEFF 30 Lun 4 Fév 2013 - 18:15
Ceci dit, l'
ORIGNY étant amarré à moins de quarante mètres du CHRYSANTHEME, nous accueillons à bord, un nouvel embarqué, mécanicien de son état qui vient nous tenir compagnie le temps de son service national (en 1970).
Un p’tit blondinet, pas très grand, pas lourd non plus MAIS qui s’avérera être un sacré matelot par la suite, étalant comme un vieux loup dans les pires coups de tabac….j’ai oublié son nom ( qu’il me pardonne s’il lit ces lignes mais c’était un MARIN….un vrai).
Bon, le p’tit gars embarque un beau matin (je me souviens, il faisait beau) et il est tout de suite incorporé à l’équipage et un chouf mécano lui confie déjà une mission…..aller sur l’
ORIGNY (tu vois, c’est le GROS bateau là-bas…..il était encore gris à l’époque) et tu vas y chercher….. (Je ne sais plus quoi…..du genre la clef du champ de tir ou la bouée postale….enfin, un truc à dormir debout).
Bref, le matelot se pointe sur l’
ORIGNY et se fait remettre par les mécanos du bord une pièce (je ne sais toujours pas ce que c’était) qui doit peser plus lourd que lui…..et le gars met un bon quart d’heure à ramener la pièce sur le CHRYSANTHEME pour s’entendre dire qu’on s’est débrouillé autrement et qu’on n’en n’a plus besoin et qu’il peut la ramener Sur l’
ORIGNY……Re-gros quart-d ’heure d’efforts pour transporter cette lourde et volumineuse pièce dans un couffin gentiment prêté par l’
ORIGNY.
Un bizutage pas trop méchant, mais c’est la seule fois où nous avons eu un contact avec l’
ORIGNY, car, bien évidemment, il y avait eu un coup de téléphone au préalable pour arranger la « farce ».
@+ les Amis,
JEFF
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