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DERNIERS SUJETS
TUREIA - REAO...
† MARECHAL- PREMIER MAÎTRE
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- Message n°151
Re: TUREIA - REAO...
Tu as raison Tomana dans tout ce que tu dis.
Combien y a-t-il d'habitants actuellement à Tureia ?. Lors de mon premier séjour là-bas, fin 66 début 67(j'ai dû en faire un ou deux autres après,je n'arrive plus à me souvenir), il y avait juste l'église et quelques farés. J'ai l'impression qu'ils n'étaient, à ce moment là, pas très nombreux et pas beaucoup de jeunes. Mes imminents collègues de l'époque me corrigerons si je me trompe...
Combien y a-t-il d'habitants actuellement à Tureia ?. Lors de mon premier séjour là-bas, fin 66 début 67(j'ai dû en faire un ou deux autres après,je n'arrive plus à me souvenir), il y avait juste l'église et quelques farés. J'ai l'impression qu'ils n'étaient, à ce moment là, pas très nombreux et pas beaucoup de jeunes. Mes imminents collègues de l'époque me corrigerons si je me trompe...
tomana- MAÎTRE PRINCIPAL
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- Message n°152
Tureia
En 2002, 261 habitants vivaient à Tureia et 53 à Tematangi (source ministère du développement des archipels), guère plus aujourd'hui je pense, mais tout de même une cinquantaine d'enfants fréquentent l'école du village, leurs frères et soeurs plus agés se trouvent à l'nternat de Hao, Makemo ou Taravao.
† tataio- PREMIER MAÎTRE
- Age : 77
- Message n°153
Re: TUREIA - REAO...
bonsoir à tous,
en juin 66, des gendarmes de Papeete sont arrivés à Tureia pour recenser la population avant de faire renter
tout ce petit monde (eventuellement) dans les blockauss et je me souviens du chiffre de 50 habitants.Par contre
il y avait au moins une centaine de chiens.
tu as raison Laurent , l"église et quelques fare seulement à cette époque la, pas mal de gosses malgré tout.
je me souviens bien de la famille du Tavana Brander, du mutoi Jacob mamatui, du chinois et de sa fille ou petite fille
qui s'appelait Tiaki et d'une mamie assez veille qui habitait à côté du chinois justement.
à Souvenir ! quand tu nous tiens
tataio
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la majeure partie des enfants de Tureia sur ces photos
en juin 66, des gendarmes de Papeete sont arrivés à Tureia pour recenser la population avant de faire renter
tout ce petit monde (eventuellement) dans les blockauss et je me souviens du chiffre de 50 habitants.Par contre
il y avait au moins une centaine de chiens.
tu as raison Laurent , l"église et quelques fare seulement à cette époque la, pas mal de gosses malgré tout.
je me souviens bien de la famille du Tavana Brander, du mutoi Jacob mamatui, du chinois et de sa fille ou petite fille
qui s'appelait Tiaki et d'une mamie assez veille qui habitait à côté du chinois justement.
à Souvenir ! quand tu nous tiens
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la majeure partie des enfants de Tureia sur ces photos
A FA'A HEIMOE TO OE ORA, E HA'A MAU TEIE MOE -
Fais de ta vie un rêve, et de ce rêve une réalité - citation de St Exupery
DAN- PREMIER MAÎTRE
- Age : 68
- Message n°154
Re: TUREIA - REAO...
belles photos de cette ile, c'est propre, nickel, avec la TV par satellite, il faut esperer que le terrain de volley n'est pas desertique maintenant :bounce: :bball:
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Cap Haddock ACB sur virtual regatta
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°155
Re: TUREIA - REAO...
oui Dan, c'est propre, il n'y a pas une feuille morte au sol
remarque que les feuilles mortes sont rares, et si par hasard tu en rencontres une, elle pèse douze kilos ( une feuille de cocotier), il vaut mieux ne pas la prendre sur la tronche.
A. P
remarque que les feuilles mortes sont rares, et si par hasard tu en rencontres une, elle pèse douze kilos ( une feuille de cocotier), il vaut mieux ne pas la prendre sur la tronche.
A. P
DAN- PREMIER MAÎTRE
- Age : 68
- Message n°156
Re: TUREIA - REAO...
Pilon, ou la noix de coco , enfin ce n'est pas l'automne par contre il est grand temps de retirer tous le tas de ferraille pourri, je ne suis pas sur que les enfants soient vaccines contre le tetanos :scratch:
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Cap Haddock ACB sur virtual regatta
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°157
Re: TUREIA - REAO...
Note, DAN, que les noix de coco ne tiennent pas compte des saisons, elles murissent à suivre toute l'année, on attend qu'elles tombent pour les récolter; disons que c'est comme les chataignes en Corse, si le vent est fort, la récolte est bonne.
Il faut mieux pendre une feuille de cocotier sur la tête qu'une noix car, si la palme plane un peu en tombant, la noix, elle c'est du direct. Mais les noix de coco ont des yeux et jamais elles ne toucheront une tête humaine, dit-on.
Toujours est-il que là où il y a des farés, les cocotiers sont clairsemés pour éviter ça. Et moi je ne mettrai ni mon lit piko, ni mon hamac, entre deux cocotiers.
D' après J.C. Baud, la réhabilitation est en cours, on a déjà vu des photos à Mangareva de démolition des abris.
Attendons un peu pour voir.
APIl faut mieux pendre une feuille de cocotier sur la tête qu'une noix car, si la palme plane un peu en tombant, la noix, elle c'est du direct. Mais les noix de coco ont des yeux et jamais elles ne toucheront une tête humaine, dit-on.
Toujours est-il que là où il y a des farés, les cocotiers sont clairsemés pour éviter ça. Et moi je ne mettrai ni mon lit piko, ni mon hamac, entre deux cocotiers.
D' après J.C. Baud, la réhabilitation est en cours, on a déjà vu des photos à Mangareva de démolition des abris.
Attendons un peu pour voir.
Daniel Pied- MATELOT
- Age : 76
- Message n°159
Re: TUREIA - REAO...
Bonjour Alain,
Voici la réponse d'Alberto avec une anecdote :
"En dehors de moi (chapeau commando australien, et Pupure qui manoeuvre la baleinière) je ne connaissais pas les 2 autres personnes présentes sur la photo, (sans compter celui qui prend la photo...).Dans le cadre de mes prélèvements d' espèces de poissons pélagiques, nous avons fait cette sortie en mer, et avions embarqués ces gars sympas qui voulaient se joindre à nous, car ils n' avaient certainement pas l' occasion de faire ce genre de ballade en mer tous les jours, en dehors de leurs heures de service ...mais j' avais peu de contact avec eux en dehors de ces moments de "détente", car pour "honorer" le chef de l' OPP, (Organisation Poste Périphérique), je mangeais à sa table, et aprés je repartais en Zodiac remplir ma tâche avec Pupure, bien souvent au "secteur", c' est à dire sur les motu à l'opposé de la zone vie, (secteur de tetopiti), car à ce niveau, le platier était plus abrité de la houle du vent,et plus facilement accessible pour aller plonger dans l' océan pour pêcher au fusil tahitien ! ce n' était pas une partie facile car il fallait plonger tout équipé, fusil à la main et palmes aux pieds, avant qu' un rouleau ne déferle sur le platier...quant au retour il était encore plus dangereux car il fallait prendre pied sur le récif, avec le produit de la pêche en plus, enfilé sur une lanière d' écorce de purau, elle même accrochée à une grosse noix de coco qui nous servait de flotteur ( méthode traditionnelle et trés astucieuse! )...chacun étant muni du produit de sa pêche....on "bouchonnait" en attendant non loin du récif un train de houle moins fort, pour se laisser porter par une "petite vague",et je peux te dire que malgré la difficulté, on faisait un rétablissement des plus rapide pour être sur pied, et s' éloigner au plus vite de la zone dangeureuse du déferlement des vagues sur le platier !... mais une fois, un de ces gars a voulu plonger avec nous, et si tout s' est bien passé au début, le retour a été dramatique...il s' est fait prendre par un rouleau, et il a été littéralement trainé sur une vingtaine de mètres sur le récif...il n' avait pas de combinaison de plongée comme moi, (car nous plongions pendant 3 à 4 heures, et au bout d' un moment on peut avoir froid), et il a été écorché vif sur tout le corps...nous l' avons aussitôt ramené au Poste aprés 45mn de navigation dans le lagon...mais au bout de 2 jours, son état de santé s' étant agravé, il a fallu l' évacuer sur Moruroa par hélico...je ne sais ce qu' il est devenu....peut être que Alain se souvient de cet incident s' il était à Tureia à ce moment là ?"
Voici la réponse d'Alberto avec une anecdote :
"En dehors de moi (chapeau commando australien, et Pupure qui manoeuvre la baleinière) je ne connaissais pas les 2 autres personnes présentes sur la photo, (sans compter celui qui prend la photo...).Dans le cadre de mes prélèvements d' espèces de poissons pélagiques, nous avons fait cette sortie en mer, et avions embarqués ces gars sympas qui voulaient se joindre à nous, car ils n' avaient certainement pas l' occasion de faire ce genre de ballade en mer tous les jours, en dehors de leurs heures de service ...mais j' avais peu de contact avec eux en dehors de ces moments de "détente", car pour "honorer" le chef de l' OPP, (Organisation Poste Périphérique), je mangeais à sa table, et aprés je repartais en Zodiac remplir ma tâche avec Pupure, bien souvent au "secteur", c' est à dire sur les motu à l'opposé de la zone vie, (secteur de tetopiti), car à ce niveau, le platier était plus abrité de la houle du vent,et plus facilement accessible pour aller plonger dans l' océan pour pêcher au fusil tahitien ! ce n' était pas une partie facile car il fallait plonger tout équipé, fusil à la main et palmes aux pieds, avant qu' un rouleau ne déferle sur le platier...quant au retour il était encore plus dangereux car il fallait prendre pied sur le récif, avec le produit de la pêche en plus, enfilé sur une lanière d' écorce de purau, elle même accrochée à une grosse noix de coco qui nous servait de flotteur ( méthode traditionnelle et trés astucieuse! )...chacun étant muni du produit de sa pêche....on "bouchonnait" en attendant non loin du récif un train de houle moins fort, pour se laisser porter par une "petite vague",et je peux te dire que malgré la difficulté, on faisait un rétablissement des plus rapide pour être sur pied, et s' éloigner au plus vite de la zone dangeureuse du déferlement des vagues sur le platier !... mais une fois, un de ces gars a voulu plonger avec nous, et si tout s' est bien passé au début, le retour a été dramatique...il s' est fait prendre par un rouleau, et il a été littéralement trainé sur une vingtaine de mètres sur le récif...il n' avait pas de combinaison de plongée comme moi, (car nous plongions pendant 3 à 4 heures, et au bout d' un moment on peut avoir froid), et il a été écorché vif sur tout le corps...nous l' avons aussitôt ramené au Poste aprés 45mn de navigation dans le lagon...mais au bout de 2 jours, son état de santé s' étant agravé, il a fallu l' évacuer sur Moruroa par hélico...je ne sais ce qu' il est devenu....peut être que Alain se souvient de cet incident s' il était à Tureia à ce moment là ?"
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°160
Re: TUREIA - REAO...
L’artiste se reconnaîtra-t-il ?
Dans la station méétéo de Tureia, sur une porte que l’on n’ouvrait jamais donnant dans la salle d’obs (si ma mémoire est bonne) il y avait un plan de l’atoll de Tureia, fait main et probablement au vu d’une autre carte, il est orienté au Nord, comme une carte marine, le village Fakamaru et la station météo sont donc en haut.
Cette carte était déjà en place lors de mon arrivée le 1er mai 71.
Ce qui est remarquable sur cette carte c’est qu’elle indique beaucoup de noms de lieux de l’atoll.
Le dessinateur s’est probablement fait aider par quelqu’un qui connaissait bien parmi les habitants pour avoir eu connaissance de tous ces lieux-dits ?
Cette carte était déjà en place lors de mon arrivée le 1er mai 71.
Ce qui est remarquable sur cette carte c’est qu’elle indique beaucoup de noms de lieux de l’atoll.
Le dessinateur s’est probablement fait aider par quelqu’un qui connaissait bien parmi les habitants pour avoir eu connaissance de tous ces lieux-dits ?
Crédit photo Bernard Nirengarten météo Tureia
André Pilon
Dernière édition par PILON le Lun 10 Nov - 8:40, édité 1 fois
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°161
Re: TUREIA - REAO...
Mouvements sur la DZ à Tureia
Il y avait les moyens à Tureia, au vu de tous ces engins roulants :
Un GMC à gauche, la jeep du chef de poste qui masque un 4x4, un GMC qui traîne une remorque, et un tracteur !
Je ne sais pas ce que l’on attend, mais avec tous les bras qui sont sur la DZ pour les hélico, il va y avoir du boulot d’abattu, pour sûr et je présume qu’il y a un BDC au large.
J’étais sur cet atoll quand cette photo a été prise, mais je ne me souviens pas de ce jour, ni de cette activité.
A l'agrandissement, je reconnais deux personnes dans ce groupe : à l’extrême droite, en kaki : l’adjudant Senning, de la légion, qui est peut-être chef de poste par intérim à ce moment-là.
Et puis au centre, vu de dos, le coude gauche sur la remorque, le visage de profil : le caporal-chef Schwald de la légion.
A Tureia, nous avions deux pylônes anémométrique, celui-ci nous donne les directions et vitesses du vent pour les besoins aéronautiques.
En arrière plan, le lagon et les cocotiers de Gake, plein Sud.
Un GMC à gauche, la jeep du chef de poste qui masque un 4x4, un GMC qui traîne une remorque, et un tracteur !
Je ne sais pas ce que l’on attend, mais avec tous les bras qui sont sur la DZ pour les hélico, il va y avoir du boulot d’abattu, pour sûr et je présume qu’il y a un BDC au large.
J’étais sur cet atoll quand cette photo a été prise, mais je ne me souviens pas de ce jour, ni de cette activité.
A l'agrandissement, je reconnais deux personnes dans ce groupe : à l’extrême droite, en kaki : l’adjudant Senning, de la légion, qui est peut-être chef de poste par intérim à ce moment-là.
Et puis au centre, vu de dos, le coude gauche sur la remorque, le visage de profil : le caporal-chef Schwald de la légion.
A Tureia, nous avions deux pylônes anémométrique, celui-ci nous donne les directions et vitesses du vent pour les besoins aéronautiques.
En arrière plan, le lagon et les cocotiers de Gake, plein Sud.
Crédit photo B. Nierengarten
André Pilon
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°164
Re: TUREIA - REAO...
Maitai, maitai roa !
Compliments à Alberto et Daniel 77
Ah ! comme elle est bien magnifique cette video et parfaitement représentative de tout ce que l’on a vu, côtoyé, ou fait là-bas.
Elle va réveiller des souvenirs et la nostalgie pour beaucoup d’entre nous.
J’étais à Tureia, précisément en 71.
A Hao, je reconnais l’amiral Iehlé, ancien combattant de Bir Hackeim, il est bon de le rappeler ; à cette époque (71), il commandait le GOEN, il était un adepte du short, probable réminiscence du temps où il était dans le désert africain face à Rommel. Habitant au Pradet, dans le Var, il est mort il y a bien longtemps, plus de vingt ans.
Au tiers de la video environ, à Tureia, on reconnaît les abris métalliques anti atomiques (toujours là, eux) vus depuis l’aire de poser hélicoptères.
André Pilon
Compliments à Alberto et Daniel 77
Ah ! comme elle est bien magnifique cette video et parfaitement représentative de tout ce que l’on a vu, côtoyé, ou fait là-bas.
Elle va réveiller des souvenirs et la nostalgie pour beaucoup d’entre nous.
J’étais à Tureia, précisément en 71.
A Hao, je reconnais l’amiral Iehlé, ancien combattant de Bir Hackeim, il est bon de le rappeler ; à cette époque (71), il commandait le GOEN, il était un adepte du short, probable réminiscence du temps où il était dans le désert africain face à Rommel. Habitant au Pradet, dans le Var, il est mort il y a bien longtemps, plus de vingt ans.
Au tiers de la video environ, à Tureia, on reconnaît les abris métalliques anti atomiques (toujours là, eux) vus depuis l’aire de poser hélicoptères.
André Pilon
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°166
Re: TUREIA - REAO...
SAXO
Voilà un petit chien qui était bien joli, il s’appelait Saxo. Après le départ de son maître il partit vers le village de Tureia et passa à la casserole
.photo Bernard Nirengarten. Il choye le bébé chien mais ce n'est pas lui son maître.
A Pilon
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°167
Re: TUREIA - REAO...
Dure dure la vie de chien d'atoll...
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°168
Re: TUREIA - REAO...
Ils ont eu de la chance certains jeunes pendant leur service.
A.P.
A.P.
Je suis de la 71/10 et j’ai fait mes classes à Cambrai à la B.A.103, qui figure sur la liste de sites militaires devant disparaître (dommage…).
Après trois semaines de classes, j’ai accepté d’aller outre-mer et on m’a affecté à Tahiti comme météo.
La formation à cette spécialité a été faite au fort de Saint-Cyr à Bois d’Arcy et nous étions logé à la base aérienne de St-Cyr-l’Ecole.
Nous étions une douzaine d’appelés venus de différentes base : Luxeuil, Dijon, etc.
Notre instructeur météo était l’adjudant-chef Rozen.
Puis nous sommes allés à Papeete où notre instruction a été complétée à Faaa, dans un bâtiment du CEP. Nous étions logés à Arue et chaque matin un véhicule militaire nous amenait à Faaa.
Après environ deux semaines de formation complémentaire, nous avons été répartis sur différents lieux, sur le site de Mururoa et sur les postes périphériques de : Puka Puka, Rapa, Tureia, Reao.
Je suis venu à Tureia avec Jean François Donez et Frank Ristorcelli. Ce dernier est resté quelques semaines puis est allé à Tematangi.
A Tureia, il y avait déjà Michel Arquez, qui s’occupait de gérer le radar de poursuite.
Et puis toi, qu’on appelait « PM » puis, un peu plus tard, « CIPAL », Serge Sœur, Mémé, Momo et puis Denans.
Il y avait aussi la Légion : l’adjudant-chef Lapish, Christian Vermeulen, Schwald ; un autre, Laurent était nom. Plus tard, pour la campagne, sont arrivés Donadio et Makoviak : ils étaient désespérés de devoir laisser leurs jeunes femmes respectives, surtout le second. Donadio a vite pris le dessus. Et c’était nous, les appelés, qui leur remontions un moral au plus bas.
Donez faisait des sondages et moi de l’observation.
Pour l’observation, nous prenions notre poste pour 24 h, en gros de 6h du matin à 6h le lendemain matin. Il fallait faire un relevé toutes les heures, un sur trois faisait l’objet d’un message « synop » qui était envoyé à météo Tahiti.
Chaque matin il fallait également faire un sondage de vent à l’aide d’un petit ballon que l’on suivait jusqu’à 5000 mètres avec le théodolite optique ; une sorte de réveil, le « dit-temps », sonnait toutes les 30 secondes pour nous indiquer le moment de relever azimut et inclinaison ; ces données étaient ensuite pointées sur une feuille (le plotting) et permettait avec des règles spéciales, de calculer directions et vitesses du vent en altitude aux différents niveaux demandés, ce travail faisait l’objet du message Pilot pour Papeete également.
Près du théodolite, il y avait un héliographe qui servait à enregistrer la durée d’ensoleillement ; pour cela on glissait une bande de carton graduée dans un guide situé sous une boule de verre qui faisait « loupe » et qui brûlait le carton lorsque le soleil était présent. Chaque soir il fallait changer cette bande carton et mesurer la durée d’ensoleillement sur celle de la veille.
Deux autres équipes faisaient des radiosondages en altitude, deux fois par jours midi et minuit GMT : l’une pour les directions et vitesses de vent, l’autre pour les autres paramètres qui étaient : pressions températures et humidité. Ce travail faisait l’objet du message « Temp ».
Il fallait préparer les sondes, les étalonner ; il y avait pour cela notamment un appareil à vide dans la salle voisine de la salle d’obs.
Et puis, il fallait faire de l’hydrogène ; ça se passait dans le hangar, le « HV9 » : on mettait dans de grande bouteilles type propane montée sur 2 roues, une dose de soude, une dose de ferrite et un seau d’eau. Ca réagissait, chauffait très fort et au bout de 2 h, on en avait assez pour gonfler un gros ballon sonde.
Entre temps, on faisait aussi du tennis de table car il y avait le nécessaire sur place dans ce grand hangar.
Les sondages de vent se faisaient dans un petit bâtiment proche du bâtiment principal.
L’un suivait le ballon et dictait les relevés, l’autre les reportait sur un graphique.
Le ballon devait monter au moins jusqu’à 9 000m, mais il éclatait parfois avant : il fallait alors faire un second lâcher ; la nuit ça faisait ch…. Quand ça se produisait près des 9 000m, c’était encore plus rageant. Mais il y avait une astuce : faire comme si le radar continuait à suivre le ballon. Cela réclamait une attention soutenue pour que l’enregistreur ne montre pas une soudaine baisse d’altitude qui aurait révélé l’éclatement, et simuler une montée du ballon « qui fasse vrai » pour ne pas attirer l’attention du Cipal : lui, il était sympa, pas casse pied, et néanmoins pas dupe… il avait certainement été jeune avant nous ; Denans était beaucoup moins « cool » et pour tout dire, un peu emmerdant sur ces sujets.
Il y avait aussi un autre appareil, en secours celui-là. Beaucoup moins pratique, c’était le Rawin ; il ne servait qu’en cas de panne du premier. Il fallait le tester de temps en temps pour s’assurer de son bon fonctionnement et de la capacité des gens à s’en servir. C’était alors Mémé qui s’y collait.
Il y avait aussi une pièce avec de vieux instruments qu’un jour nous avons vidée et transporté au-delà de la DZ sur ce qui nous servait de décharge. Je me souviens de cette journée car j’avais attrapé la dengue, une maladie tropicale et j’avais beaucoup de mal à travailler : c’est une maladie qui épuise.
Il y avait déjà là un GMC. Il avait été apporté par bateau un ou deux ans avant, et déchargé par 2 baleinières couplées avec des madriers mais la manœuvre ayant raté et le GMC s’est retrouvé au fond de l’eau. Colère des autorités qui ont ordonné de le récupérer à tout prix, ce qui a été fait. Mais le séjour prolongé dans l’eau salée l’a tellement dégradé qu’il était devenu inutilisable. A la question : « que faut-il en faire ? » les autorités ont répondu ; « remettez-le à l’eau ». Alors un jour que le Super Frelon avait un peu le temps, il a été emmené à plusieurs centaines de mètres d’altitude au dessus de l’océan et largué : un beau plongeon ; il sert maintenant de refuge aux petits poissons.
Pour les loisirs, il y avait un cinéma de plein air et en principe chaque soir un film que venaient aussi voir les gens du village.
On avait aussi un voilier et un bateau à moteur. On jouait aux cartes dans les chambres. On passait aussi de bons moments au Milly Bar.
Ce dernier avait pris feu un jour. Les légionnaires sont venus éteindre l’incendie et Schwald s’acharnait dessus et avaient entrepris de le démolir à coup de hache pour éviter la reprise du feu. Il a fallu insister pour en sauver une partie, et on l’a reconstruit les jour suivants.
La nuit, après les sondages, ont y prenait aussi un vin chaud en discutant.
Il y avait eu cette année-là deux accidents graves sur l’atoll. Le premier impliquait les légionnaires. Ils étaient allés faire la fête un dimanche après-midi à « Naké », un endroit où se trouvaient les passes, à l’autre extrémité de l’atoll, à 12 km. Ils avaient un peu trop bu et en repartant, le cuisinier était tombé à l’eau et l’hélice du bateau lui avait profondément entaillé une cuisse et un mollet. Il avait été ramené à la base et soigné à l’infirmerie par l’infirmier. Le soir, très tard, un Super Frélon est venu le chercher pour l’emmener à l’hôpital de Mururoa. Je nous vois encore l’accompagner à la DZ sur le plateau du GMC qui roulait à 2 à l’heure tellement l’épreuve était pénible pour ce malheureux. On l’avait revu quelques mois plus tard à Papeete : mis à part de belles cicatrices, tout allait bien. On se demande comment les médecins s’y s’ont pris : en effet, là-bas, la moindre égratignure mettait des semaines à cicatriser par manque d’iode nous disait-on.
L’autre accident avait concerné des techniciens qui montaient un pylône de transmission près de la station : une partie s’était effondrée alors que l’un d’entre eux était dessus.
Il y avait aussi eut un accident d’avion dans lequel ont péri le personnel de bord ainsi que des météo. Belle frayeur pour mes parents qui avaient appris la chose en France et qui se demandaient si je n’étais pas sur la liste. Dans cet avion, Un KC 135 ravitailleur qui se crasha à la mer au décollage de Hao pour un vol météo périrent l’équipage et les deux météos, le premier maître Saucillon et l’adjudant de l’Armée de l’air Langlais.
Un jour un bateau a livré un (ou deux) moteurs couplé à une génératrice électrique ; c’est un légionnaire, Christian Vermeleun qui en a fait le montage dans un hangar entre la base de vie et la DZ.
On parle beaucoup de JOB ; celui-ci était universellement connu, mais il y avait aussi une aussi une chienne que l’on voit sur mes photos, blanche et marron. Elle avait peur en permanence – peur de se faire manger car on mangeait les chiens là-bas. JOB ne craignait plus rien, il étéit trop vieux donc trop dur et racorni, mais elle … Et elle ne quittait jamais la station météo et s’arrangeait toujours pour être proche de quelqu’un de confiance. Il y avait aussi Saxo ; celui là a disparu mystérieusement un jour et je suis persuadé qu’il a terminé en brochettes.
J’étais aussi le coiffeur pour mes collègues. Le coiffeur officiel était …Schwald ; il était le « dépositaire » officiel de la trousse qui contenait ciseaux, peigne et tondeuse. Mais il comme manœuvrait cela comme la hache du sapeur dans le Milly Bar en flamme, seuls les légionnaires s’y risquaient. La photo de Momo qui figure maintenant sur le site couché sur un lit de camp. Elle a été faite par moi dans des conditions un peu particulières. Momo m’avait demandé de lui couper les cheveux. On s’est donc installé devant son Fare et j’ai commencé. Au bout de quelques minutes, il m’a dit qu’il était fatigué et qu’il fallait arrêter… et il s’est couché sur le lit de camp et s’est endormi. Mais je n’avais coupé les cheveux que d’un côté. C’est donc un client couché sur un lit de camp que j’ai coiffé. Je le tournais au fur et à mesure et il continuait à dormir sans se rendre compte de rien. A son réveil, la coupe était terminée ! S’en souvient-il ? C’était lui aussi un gars sympa dont je me souviens avec plaisir. Est-ce qu’il consulte le site ? Si oui, salut Momo ! un petit mot ?
Bernard Nirengarten
Après trois semaines de classes, j’ai accepté d’aller outre-mer et on m’a affecté à Tahiti comme météo.
La formation à cette spécialité a été faite au fort de Saint-Cyr à Bois d’Arcy et nous étions logé à la base aérienne de St-Cyr-l’Ecole.
Nous étions une douzaine d’appelés venus de différentes base : Luxeuil, Dijon, etc.
Notre instructeur météo était l’adjudant-chef Rozen.
Puis nous sommes allés à Papeete où notre instruction a été complétée à Faaa, dans un bâtiment du CEP. Nous étions logés à Arue et chaque matin un véhicule militaire nous amenait à Faaa.
Après environ deux semaines de formation complémentaire, nous avons été répartis sur différents lieux, sur le site de Mururoa et sur les postes périphériques de : Puka Puka, Rapa, Tureia, Reao.
Je suis venu à Tureia avec Jean François Donez et Frank Ristorcelli. Ce dernier est resté quelques semaines puis est allé à Tematangi.
A Tureia, il y avait déjà Michel Arquez, qui s’occupait de gérer le radar de poursuite.
Et puis toi, qu’on appelait « PM » puis, un peu plus tard, « CIPAL », Serge Sœur, Mémé, Momo et puis Denans.
Il y avait aussi la Légion : l’adjudant-chef Lapish, Christian Vermeulen, Schwald ; un autre, Laurent était nom. Plus tard, pour la campagne, sont arrivés Donadio et Makoviak : ils étaient désespérés de devoir laisser leurs jeunes femmes respectives, surtout le second. Donadio a vite pris le dessus. Et c’était nous, les appelés, qui leur remontions un moral au plus bas.
Donez faisait des sondages et moi de l’observation.
Pour l’observation, nous prenions notre poste pour 24 h, en gros de 6h du matin à 6h le lendemain matin. Il fallait faire un relevé toutes les heures, un sur trois faisait l’objet d’un message « synop » qui était envoyé à météo Tahiti.
Chaque matin il fallait également faire un sondage de vent à l’aide d’un petit ballon que l’on suivait jusqu’à 5000 mètres avec le théodolite optique ; une sorte de réveil, le « dit-temps », sonnait toutes les 30 secondes pour nous indiquer le moment de relever azimut et inclinaison ; ces données étaient ensuite pointées sur une feuille (le plotting) et permettait avec des règles spéciales, de calculer directions et vitesses du vent en altitude aux différents niveaux demandés, ce travail faisait l’objet du message Pilot pour Papeete également.
Près du théodolite, il y avait un héliographe qui servait à enregistrer la durée d’ensoleillement ; pour cela on glissait une bande de carton graduée dans un guide situé sous une boule de verre qui faisait « loupe » et qui brûlait le carton lorsque le soleil était présent. Chaque soir il fallait changer cette bande carton et mesurer la durée d’ensoleillement sur celle de la veille.
Deux autres équipes faisaient des radiosondages en altitude, deux fois par jours midi et minuit GMT : l’une pour les directions et vitesses de vent, l’autre pour les autres paramètres qui étaient : pressions températures et humidité. Ce travail faisait l’objet du message « Temp ».
Il fallait préparer les sondes, les étalonner ; il y avait pour cela notamment un appareil à vide dans la salle voisine de la salle d’obs.
Et puis, il fallait faire de l’hydrogène ; ça se passait dans le hangar, le « HV9 » : on mettait dans de grande bouteilles type propane montée sur 2 roues, une dose de soude, une dose de ferrite et un seau d’eau. Ca réagissait, chauffait très fort et au bout de 2 h, on en avait assez pour gonfler un gros ballon sonde.
Entre temps, on faisait aussi du tennis de table car il y avait le nécessaire sur place dans ce grand hangar.
Les sondages de vent se faisaient dans un petit bâtiment proche du bâtiment principal.
L’un suivait le ballon et dictait les relevés, l’autre les reportait sur un graphique.
Le ballon devait monter au moins jusqu’à 9 000m, mais il éclatait parfois avant : il fallait alors faire un second lâcher ; la nuit ça faisait ch…. Quand ça se produisait près des 9 000m, c’était encore plus rageant. Mais il y avait une astuce : faire comme si le radar continuait à suivre le ballon. Cela réclamait une attention soutenue pour que l’enregistreur ne montre pas une soudaine baisse d’altitude qui aurait révélé l’éclatement, et simuler une montée du ballon « qui fasse vrai » pour ne pas attirer l’attention du Cipal : lui, il était sympa, pas casse pied, et néanmoins pas dupe… il avait certainement été jeune avant nous ; Denans était beaucoup moins « cool » et pour tout dire, un peu emmerdant sur ces sujets.
Il y avait aussi un autre appareil, en secours celui-là. Beaucoup moins pratique, c’était le Rawin ; il ne servait qu’en cas de panne du premier. Il fallait le tester de temps en temps pour s’assurer de son bon fonctionnement et de la capacité des gens à s’en servir. C’était alors Mémé qui s’y collait.
Il y avait aussi une pièce avec de vieux instruments qu’un jour nous avons vidée et transporté au-delà de la DZ sur ce qui nous servait de décharge. Je me souviens de cette journée car j’avais attrapé la dengue, une maladie tropicale et j’avais beaucoup de mal à travailler : c’est une maladie qui épuise.
Il y avait déjà là un GMC. Il avait été apporté par bateau un ou deux ans avant, et déchargé par 2 baleinières couplées avec des madriers mais la manœuvre ayant raté et le GMC s’est retrouvé au fond de l’eau. Colère des autorités qui ont ordonné de le récupérer à tout prix, ce qui a été fait. Mais le séjour prolongé dans l’eau salée l’a tellement dégradé qu’il était devenu inutilisable. A la question : « que faut-il en faire ? » les autorités ont répondu ; « remettez-le à l’eau ». Alors un jour que le Super Frelon avait un peu le temps, il a été emmené à plusieurs centaines de mètres d’altitude au dessus de l’océan et largué : un beau plongeon ; il sert maintenant de refuge aux petits poissons.
Pour les loisirs, il y avait un cinéma de plein air et en principe chaque soir un film que venaient aussi voir les gens du village.
On avait aussi un voilier et un bateau à moteur. On jouait aux cartes dans les chambres. On passait aussi de bons moments au Milly Bar.
Ce dernier avait pris feu un jour. Les légionnaires sont venus éteindre l’incendie et Schwald s’acharnait dessus et avaient entrepris de le démolir à coup de hache pour éviter la reprise du feu. Il a fallu insister pour en sauver une partie, et on l’a reconstruit les jour suivants.
La nuit, après les sondages, ont y prenait aussi un vin chaud en discutant.
Il y avait eu cette année-là deux accidents graves sur l’atoll. Le premier impliquait les légionnaires. Ils étaient allés faire la fête un dimanche après-midi à « Naké », un endroit où se trouvaient les passes, à l’autre extrémité de l’atoll, à 12 km. Ils avaient un peu trop bu et en repartant, le cuisinier était tombé à l’eau et l’hélice du bateau lui avait profondément entaillé une cuisse et un mollet. Il avait été ramené à la base et soigné à l’infirmerie par l’infirmier. Le soir, très tard, un Super Frélon est venu le chercher pour l’emmener à l’hôpital de Mururoa. Je nous vois encore l’accompagner à la DZ sur le plateau du GMC qui roulait à 2 à l’heure tellement l’épreuve était pénible pour ce malheureux. On l’avait revu quelques mois plus tard à Papeete : mis à part de belles cicatrices, tout allait bien. On se demande comment les médecins s’y s’ont pris : en effet, là-bas, la moindre égratignure mettait des semaines à cicatriser par manque d’iode nous disait-on.
L’autre accident avait concerné des techniciens qui montaient un pylône de transmission près de la station : une partie s’était effondrée alors que l’un d’entre eux était dessus.
Il y avait aussi eut un accident d’avion dans lequel ont péri le personnel de bord ainsi que des météo. Belle frayeur pour mes parents qui avaient appris la chose en France et qui se demandaient si je n’étais pas sur la liste. Dans cet avion, Un KC 135 ravitailleur qui se crasha à la mer au décollage de Hao pour un vol météo périrent l’équipage et les deux météos, le premier maître Saucillon et l’adjudant de l’Armée de l’air Langlais.
Un jour un bateau a livré un (ou deux) moteurs couplé à une génératrice électrique ; c’est un légionnaire, Christian Vermeleun qui en a fait le montage dans un hangar entre la base de vie et la DZ.
On parle beaucoup de JOB ; celui-ci était universellement connu, mais il y avait aussi une aussi une chienne que l’on voit sur mes photos, blanche et marron. Elle avait peur en permanence – peur de se faire manger car on mangeait les chiens là-bas. JOB ne craignait plus rien, il étéit trop vieux donc trop dur et racorni, mais elle … Et elle ne quittait jamais la station météo et s’arrangeait toujours pour être proche de quelqu’un de confiance. Il y avait aussi Saxo ; celui là a disparu mystérieusement un jour et je suis persuadé qu’il a terminé en brochettes.
J’étais aussi le coiffeur pour mes collègues. Le coiffeur officiel était …Schwald ; il était le « dépositaire » officiel de la trousse qui contenait ciseaux, peigne et tondeuse. Mais il comme manœuvrait cela comme la hache du sapeur dans le Milly Bar en flamme, seuls les légionnaires s’y risquaient. La photo de Momo qui figure maintenant sur le site couché sur un lit de camp. Elle a été faite par moi dans des conditions un peu particulières. Momo m’avait demandé de lui couper les cheveux. On s’est donc installé devant son Fare et j’ai commencé. Au bout de quelques minutes, il m’a dit qu’il était fatigué et qu’il fallait arrêter… et il s’est couché sur le lit de camp et s’est endormi. Mais je n’avais coupé les cheveux que d’un côté. C’est donc un client couché sur un lit de camp que j’ai coiffé. Je le tournais au fur et à mesure et il continuait à dormir sans se rendre compte de rien. A son réveil, la coupe était terminée ! S’en souvient-il ? C’était lui aussi un gars sympa dont je me souviens avec plaisir. Est-ce qu’il consulte le site ? Si oui, salut Momo ! un petit mot ?
Bernard Nirengarten
Dernière édition par PILON le Mar 18 Nov - 22:45, édité 3 fois
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°169
Re: TUREIA - REAO...
Cela fait plaisir de relire toutes ces belles histoires de notre vécu..
André, remercie bien Bernard Nirengarten pour la précision des faits..
André, remercie bien Bernard Nirengarten pour la précision des faits..
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
LE LAY ALAIN- PREMIER MAÎTRE
- Age : 79
- Message n°170
Re: TUREIA - REAO...
Très intéressant récit qui me ramène comme vous à quelques années en arrière!!!!
Je pense que les appelès météos sur les atolls ont vécus des moments inoubliables!!!!
Je pense que les appelès météos sur les atolls ont vécus des moments inoubliables!!!!
Jean-Pierre TURPIN- MAÎTRE
- Age : 78
- Message n°171
Photos de Tureia
Georges,
Cela fait plaisir de revoir Tureia. J'ai revu Gilg en 1991 à l'aéroport d'Hyères. Il était Lieutenant de Vaisseau. Le gars, de dos, avec un point d'interrogation, était le cuisinier (un appelé). Quand à "Bizet", es-tu sûr qu'il ne s'agit pas de moi?
En radiosondage je faisais équipe avec Gilg. Mais je ne me souviens pas de ton co-équipier.
Bravo pour les photos!
Jean-Pierre
† tataio- PREMIER MAÎTRE
- Age : 77
- Message n°172
Re: TUREIA - REAO...
A FA'A HEIMOE TO OE ORA, E HA'A MAU TEIE MOE -
Fais de ta vie un rêve, et de ce rêve une réalité - citation de St Exupery
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°173
Re: TUREIA - REAO...
Les cannibales de Tematangi
Je parlais un jour de la goélette Sarah Ann, dont l’équipage et les passagers furent mangés par la petite population cannibale de Tematangi.
je vais vous relater cette affaire qui fut un acte de cannibalisme collectif commis par des Pomotu restant encore en marge du protectorat établi, comme chacun sait, par l'amiral Dupetit-Thouars en 1842.
Qaund nous arrivions dans le territoire au milieu des années 60, affecté au Centre d’expérimentations, il y avait 110 ans que cette triste et pénible affaire s’était déroulée.
(Je me documente dans le mémorial Polynésien, Tome 2.)
De la goélette Sarah Ann donc, qui quitta Valparaiso pour Tahiti au mois de mars 1856, on n’entendit plus jamais parler. A cette époque, à partir de Tahiti, il y a de nombreuses liaisons avec l’Amérique du Sud et peut-être autant qu’avec l’Amérique du Nord, du côté de San Francisco et de Monterrey ; le trafic par le Cap Horn est important, le chemin de fer au travers de l'Amérique du Nord, en construction, n'est donc pas encore en service.
En route vers Tahiti, le voilier fit escale à Mangareva où il se trouvait le 21 avril 1856, et puis, par la suite, il ne laisse aucune trace, il n’arriva jamais à Papeete où l’on juge qu’il est probablement perdu corps et biens. On attendait la Sarah-Ann à Tahiti car un navire militaire l’avait rencontrée à Mangareva, avait pris son courrier et l'avait apporté à Tahiti afin que celui-ci prit de l’avance .
Il y avait 17 personnes à bord : le capitaine, sa femme, leur enfant de 22 mois et une servante tahitienne ; l’équipage se composait de 10 membres, et 3 personnes, dont deux enfants, qui avaient pris passage.
On n’entendit plus parler d’elle jusqu’au mois de juin 1857, tout le monde pensait qu’elle avait dû sombrer dans une tempête. Or, à cette époque, la Julia, goélette du protectorat, rallie Tahiti avec d’inquiétantes nouvelles. En effet, on a vu les restes d’un navire échoué sur Tematangi et les indigènes de cet atoll qui, sur le rivage, armés de lances, le suivaient, avaient des habits européens sur le dos.
Le Milan, un aviso, fut dépêché rapidement afin de procéder aux recherches.
L’enseigne Xavier Caillet, qui fut chargé de l’expédition à terre avec des matelots dont des interprètes, rédigea un rapport.
Sitôt à terre avec sa petite troupe armée, il se rend compte que des actes de cannibalisme ont eu lieu dans cette île. Du 10 au 12 juin, ses hommes fouillent l’atoll, ils découvrent un canot européen, des barriques, des coffres de matelots, des outils de charpentier, et bien d’autres objets, tout ce qui peut se trouver à bord d’un navire. Parmi tous ces objets, ils découvrent des traces indiquant que les naufragés ont séjourné un certain temps avant d’être massacrés. Mais ils ne rencontrent aucun des habitants. La mission rentre bredouille à Papeete.
Une autre mission non militaire est organisée ; commandée par Teina le chef de l’atoll Anaa, elle se lance à la recherche de survivants possibles et des assassins.
Ceux-ci sont cachés, il faut les découvrir. Il sont cachés dans des cavités aménagées en forme de cavernes refuges, dans les cailloutis du sol. Ils les découvrent lorsque l’un d’eux fait un faut mouvement qui crée bruyamment un éboulis de pierraille.
Dans ce trou, se trouvent seize personnes dont quatre enfants et de nombreuses traces de leur forfait cannibale
On découvrit encore, et le pharmacien Gilbert Cuzent écrit : "des débris d’ossements humains, une chevelure blonde qu’on suppose avoir appartenu à la femme du capitaine, une moitié d’enfant desséchée au soleil et plantée au sommet d’un bâton pour servir de fétiche, des dents et des phalanges furent retrouvées dans l’île. Les crânes avaient été taillés triangulairement pour extraire le cerveau beaucoup de ces débris et la chevelure bonde furent emportés à Tahiti. La Julia mouilla sur la rade de Papeete, n’ayant plus à bord que treize prisonniers, trois étant morts dans la traversée, mais rapportant la triste certitude de désastre de la Sarah-Ann."
A Papeete, dès qu’on apprend la fin tragique de l’équipage et des passagers de la Sarah Ann, l’indignation est d’abord générale ; mais à la vue des anthropophages qui, enchaînés, débarquent de la Julia, la pitié remplace la colère. Les malheureux sont en effet dans un état de santé déplorable et deux d’entre eux meurent quelques jours après leur arrivée. Les autres ont les cheveux longs où fourmille la vermine, et la peau sèche couverte d’énormes plaies purulentes . Le gouvernement local comprendra bien que ces pauvres gens ne peuvent être considérés comme responsables de leurs crimes et ils ne seront pas condamnés à mort. »
« C’est là un acte de haute humanité », conclut Cuzent, « qui honore le protectorat de la France. »
André Pilonje vais vous relater cette affaire qui fut un acte de cannibalisme collectif commis par des Pomotu restant encore en marge du protectorat établi, comme chacun sait, par l'amiral Dupetit-Thouars en 1842.
Qaund nous arrivions dans le territoire au milieu des années 60, affecté au Centre d’expérimentations, il y avait 110 ans que cette triste et pénible affaire s’était déroulée.
(Je me documente dans le mémorial Polynésien, Tome 2.)
De la goélette Sarah Ann donc, qui quitta Valparaiso pour Tahiti au mois de mars 1856, on n’entendit plus jamais parler. A cette époque, à partir de Tahiti, il y a de nombreuses liaisons avec l’Amérique du Sud et peut-être autant qu’avec l’Amérique du Nord, du côté de San Francisco et de Monterrey ; le trafic par le Cap Horn est important, le chemin de fer au travers de l'Amérique du Nord, en construction, n'est donc pas encore en service.
En route vers Tahiti, le voilier fit escale à Mangareva où il se trouvait le 21 avril 1856, et puis, par la suite, il ne laisse aucune trace, il n’arriva jamais à Papeete où l’on juge qu’il est probablement perdu corps et biens. On attendait la Sarah-Ann à Tahiti car un navire militaire l’avait rencontrée à Mangareva, avait pris son courrier et l'avait apporté à Tahiti afin que celui-ci prit de l’avance .
Il y avait 17 personnes à bord : le capitaine, sa femme, leur enfant de 22 mois et une servante tahitienne ; l’équipage se composait de 10 membres, et 3 personnes, dont deux enfants, qui avaient pris passage.
On n’entendit plus parler d’elle jusqu’au mois de juin 1857, tout le monde pensait qu’elle avait dû sombrer dans une tempête. Or, à cette époque, la Julia, goélette du protectorat, rallie Tahiti avec d’inquiétantes nouvelles. En effet, on a vu les restes d’un navire échoué sur Tematangi et les indigènes de cet atoll qui, sur le rivage, armés de lances, le suivaient, avaient des habits européens sur le dos.
Le Milan, un aviso, fut dépêché rapidement afin de procéder aux recherches.
L’enseigne Xavier Caillet, qui fut chargé de l’expédition à terre avec des matelots dont des interprètes, rédigea un rapport.
Sitôt à terre avec sa petite troupe armée, il se rend compte que des actes de cannibalisme ont eu lieu dans cette île. Du 10 au 12 juin, ses hommes fouillent l’atoll, ils découvrent un canot européen, des barriques, des coffres de matelots, des outils de charpentier, et bien d’autres objets, tout ce qui peut se trouver à bord d’un navire. Parmi tous ces objets, ils découvrent des traces indiquant que les naufragés ont séjourné un certain temps avant d’être massacrés. Mais ils ne rencontrent aucun des habitants. La mission rentre bredouille à Papeete.
Une autre mission non militaire est organisée ; commandée par Teina le chef de l’atoll Anaa, elle se lance à la recherche de survivants possibles et des assassins.
Ceux-ci sont cachés, il faut les découvrir. Il sont cachés dans des cavités aménagées en forme de cavernes refuges, dans les cailloutis du sol. Ils les découvrent lorsque l’un d’eux fait un faut mouvement qui crée bruyamment un éboulis de pierraille.
Dans ce trou, se trouvent seize personnes dont quatre enfants et de nombreuses traces de leur forfait cannibale
On découvrit encore, et le pharmacien Gilbert Cuzent écrit : "des débris d’ossements humains, une chevelure blonde qu’on suppose avoir appartenu à la femme du capitaine, une moitié d’enfant desséchée au soleil et plantée au sommet d’un bâton pour servir de fétiche, des dents et des phalanges furent retrouvées dans l’île. Les crânes avaient été taillés triangulairement pour extraire le cerveau beaucoup de ces débris et la chevelure bonde furent emportés à Tahiti. La Julia mouilla sur la rade de Papeete, n’ayant plus à bord que treize prisonniers, trois étant morts dans la traversée, mais rapportant la triste certitude de désastre de la Sarah-Ann."
A Papeete, dès qu’on apprend la fin tragique de l’équipage et des passagers de la Sarah Ann, l’indignation est d’abord générale ; mais à la vue des anthropophages qui, enchaînés, débarquent de la Julia, la pitié remplace la colère. Les malheureux sont en effet dans un état de santé déplorable et deux d’entre eux meurent quelques jours après leur arrivée. Les autres ont les cheveux longs où fourmille la vermine, et la peau sèche couverte d’énormes plaies purulentes . Le gouvernement local comprendra bien que ces pauvres gens ne peuvent être considérés comme responsables de leurs crimes et ils ne seront pas condamnés à mort. »
« C’est là un acte de haute humanité », conclut Cuzent, « qui honore le protectorat de la France. »
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°174
Re: TUREIA - REAO...
Le gonflement du ballon
[justify]Sur cette photo qui suit on voit la préparation du ballon. Il fallait le tarer à un poids précis pour que sa vitesse ascensionnelle soit exactement celle attendue pour que les calculs soient justes;
Mais tout cela ne servait à rien si on ne faisait pas attention aux CRAM CRAM ...Le CRAM CRAM ? une jolie petite vacherie, tous les météos connaissaient ce fruit d'une herbe qui poussait sur les atolls et dont il fallait se méfier.
En effet, il s'agissait d'une graine d'un 1/2 cm de diamètre ayant des pointes extrêmement dures sur sa périphérie. Avec ces pointes, il s'accrochait aux vêtements et lorsqu'il entrait en contact avec le ballon, il y faisait un trou, ou même une simple griffure, totalement invisible.
A basse altitude, cela ne posait aucun problème; mais à partir de quelques milliers de mètres d'altitude, lorsque le ballon devenait beaucoup plus gros, voire énorme, en raison de la baisse de pression avec l’altitude, l'amorce de rupture faite par le CRAM CRAM provoquait inévitablement l'éclatement ...et il fallait relancer. La nuit, c'était moyennement amusant, surtout que le vin chaud nous attendait au MILLY BAR, et que du coup, on était reparti pour 1h30 de plus.
Pour justifier le retard dans l'envoi du message suite au sondage, certains plaisantins écrivaient dans le rapport : "ECLATING" pour faire râler le technicien civil, qui rappelait le lendemain que ça se dit "ECLATE" et non pas "ECLATING" !
[/center]
Texte et photo envoyés par :
Bernard Nirengarten
André Pilon
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°175
Re: TUREIA - REAO...
Vitesse ascensionnelle du ballon souhaitée 300m / minute, mais dans les périodes de vents forts en altitude on gonflait plus pour ne pas le perdre en portée radar au delà de 100km..
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]