par groufumaco Jeu 21 Fév 2008 - 13:44
Article de presse
Si, avant-hier, une cellule interministérielle a été mise sur pied pour examiner spécialement le « dossier Diégo », qui s’illustre, entre autres, par l’insécurité grandissante dans la ville, hier, l’on a appris que plus de 80 personnes sont déjà entre les mains des forces de l’ordre. « Ce sont surtout des jeunes, des groupes de jeunes, qui, pour la plupart, ont été interpellés à la suite des plaintes déposées contre eux », a-t-on appris d’une source généralement informée. Les charges retenues sont quasiment les mêmes : « détention de cannabis ; détention d’armes blanches ; agressions à main armée… parfois mortelles ». Pour l’instant, le calme règne dans la ville. N’empêche, le pire serait à craindre, à tout moment. Les représailles des camarades de ces jeunes drogués ne sont pas à écarter. Tout comme le mécontentement de leurs parents, la plupart d’entre eux étant des mineurs.
Pirates, Alondres et Foros
Rappel des faits. Mi décembre, trois bandes dénommées respectivement Pirates, Alondres et Foros, constituées communément de mineurs drogués, mettent Diégo en émoi. Sous l’emprise du cannabis, ils n’hésitent pas à commettre des agressions parfois mortelles. A l’instar d’un « vazaha » qui fut froidement tué à sa sortie d’un bar. Les attaques à main armée deviennent, monnaies courantes. Les riverains sont pris de panique et, apparemment, inquiets au plus haut point. Une visite inopinée du Numéro Un de l’Etat a eu lieu dans cette région, spécialement pour constater de visu la situation.
Prévisible revirement
Depuis, une cellule est montée pour faire face à la situation. Ce qui n’est pas sans conséquence. Sauf que vers le début de ce mois, la vague d’insécurité rebondit, et, cette fois ci, à une allure inquiétante : crimes en séries et guerres de gangs. L’Etat, à travers une cellule interministérielle dirigée par le P.M, décide de déployer d’urgence des « commandos » pour remettre de l’ordre. Un procédé manu militari qui a porté ses fruits : les présumés auteurs ont bel et bien été arrêtés. Mais, il reste à croiser les doigts pour que la situation ne prenne pas un autre tournant.