Pour en finir après mes dix huit mois passés aux Arpettes et mes cinq années passées dans la Marine, il ne me restait plus qu'à vous raconter, en partie, ma dernière affectation.
Comme je l'ai évoqué lors de mon passage au B.S.I., après deux campagnes sur le croiseur école "Jeanne d'Arc", j'ai été affecté à Toulon sur le remorqueur de haute mer "Actif". Convoqué à la D.P. on m'a demandé de faire le cours des QM 1 et de signer un nouvel engagement. Devant mon refus de prolonger mon temps dans la Marine, j'ai reçu ma nouvelle affectation le C.A.P. de Kébir.
Traversée de la méditerranée, sur le "Djebel–Dira", débarquement à Oran et Kébir en camion.
Arrivée au C.A.P. l'autorité devant laquelle je me suis présenté ma dit qu'il n'avait pas besoin de mécanos et que l'effectif était complet entre les appelés et les civils…!!!!
J'ai du lui répondre, non sans humour, que s'il n'avait pas besoin de moi, je pouvais repartir sur mon ancienne affectation…!!!
Que nenni, il avait besoin d'un vaguemestre. On m'a doté d'un vélo" vert avec une belle plaque de cadre au logo du C.A.P.". J'ai partagé le bureau du second maître de 1ère classe Baron qui était en charge de tous les sinistres de la circulation m'étant en cause les personnels et le matériel de la Marine.
Cette dernière année n'est pas mon meilleur souvenir, mais il y a pire….
J'ai quand même profité de ma situation de vaguemestre,
pour passer du bon temps à la baignade sur le quai en attendant que la poste navale nous distribue le courrier par affectation et pour passer les permis poids lourds et transports en commun, transformés par la suite de retour dans le civil.
A part pour les repas, je n'ai dormi que quelques fois dans la base souterraine, trop de punaises et de plus claustrophobe.
J'ai sympathisé avec le QM 1 B.Blondeau responsable de la station vidange graissage, qui disposait de lits picot, il m'a hébergé dans son local le temps de mon affectation.
Durant celle-ci je n'ai eu que 8 jours de perme, pour mon retour on m'a refusé de prendre l'avion.
Pas de traitement de faveur, retour Oran Marseille en bateau, Marseille Paris en train et démobilisation à la Caserne de la Pépinière rue Laborde Paris 8.
Fin de l'histoire…….