A Barbu

Belles photos N&B de Tuléar. Merci Barbu :cheers:

En quelle année stp :?:

Salut Jean Leon
Photos prises en 70/71

A Michel Moutte

Je vois que tu rodes du côté de Tuléar michel :D
La P60 est bien une Simca fabriqué à partir de 1960 à Poissy.
Pas de parenté avec Panhard.

pas de soucis Jean Léon je suis toujours là avec mes yeux et mon coeur car Mada c'est ma jeunesse ...et Dieu sait quelle jeunesse..... lol

A Barbu

70/71, bien noté. Merci Barbu :cheers:
Je les pensais plus anciennes. Effet N&B sûrement.

C'est bien dommage que ce soit la fin de tes photos sur Tuléar, elles ont un charme qui reflète les années 60. Peut être le noir et blanc ? , merci de nous les avoir présenté.
Véloma

Michel

Dans les années 60 simca changeait ses modèles d'aronde à calandre droite, contre un profilé plus svelte, avec une nouvelle motorisation, le rush 5 paliers, contre l'ancien flash. Les nouveaux modèles, appelés P60, se reconnaissent aux calandres verticales (falerons de baleine).

Michel, nous sommes "bôs" en tenue panachée. Tu oublies de dire que cette brave dame nous avait préparés spécialement pour nous deux, de la soupe à la tortue, que nous avions d'ailleurs apprécier toi comme moi.Brave gens,bon souvenirs.....

Le lendemain tout l'équipage avait été consigné, car pendant que nous nous promenions, une bagarre avait éclaté à terre, entre les boeufs et l'équipage.
A bord de ce rafiot il y a toujours eu une tension entre les 3 classes, officiers, boeufs et équipage.

le bistro avait été un peu, à l'instar de la taverne à diégo à chaque retour, quelque peu malmené....C'est le commissaire en tenue officielle blanche avec sabre et garde d'honneur, qui a été diligenté pour négocier avec les tenanciers, ceux-ci des vieux briscards, n'ont pas cédé sur l'exorbitante somme demandée...Comme nous venions de faire un incident diplomatique aux comores suivit d'une grève de la fin précisément à Tuléar, le pacha a décidé d'étouffer l'affaire pour qu'il n'y ai pas de répercussions sur l'amirauté de Diégo.Ce qui d'ailleurs n'a pas été le cas.

Nous seuls étions des anges....Te souviens tu?

Salut Claude,
oui, je me rappelle très bien de la soupe de tortue, mais les bagarres,.... c'est drole, je ne m'en souviens pas, et d'abord,..... c'était pas nous, pas vrai ??
Finalement ça doit être ça la mémoire sélective....!!
Michel

Te souviens tu de l'incident diplomatique aux Comores?...La faute du chien.....

Je me souviens effectivement d'un jour où, à Dzaoudzi, je crois, nous n'arrivions pas à mettre le 4 x 4 à terre avec la grue, le bidel a envoyé Blaki, notre mascotte, sur le quai. En moins de 3 ' il n'y avait plus personne, certains même s'étaient jeté à l'eau pour le pas être touché par le chien. Est ce cet incident dont tu te souviens ? il est vrai qu'il y avait toutes les bagarres avec les chauffeurs de taxis pour ramener le chien à bord. Sacré Blaki

Véloma Claude

Michel

Ce "blaki"n'etait pas noir ?si c'est le même que nous avions à bord ,et qui faisait le bord à notre époque pour faire son tour parmis ses"ramatous chiennes " il etait marron clair et blanc ,,,est - ce que nous avions deja le même ..??? un fois nous avons ,à TULEAR entre autre ,attendu d'appareiller ,le retour du fameux BLAKI....!!!!
j'ai un bout de film avec lui il faut que j'arrive à le mettre ici ...; :bounce: :bounce:

Jean-Leon excuses moi je n'avais pas vu que ta photo m'était destinée.Oui sur ce rafiot c'était toujours tendu, pas l'équipage entre lui ça non bien au contraire, nous étions très soudés, à par une fois un matelot local, nous en avions quelques uns à bord, qui m'a agressé dans le poste, moi qui était d'un calme olympien et pas méchant je me suis vu une furie se jeter sur moi et qui m'a griffé de partout, il devait ourdir cela depuis quelques temps....Le bidel qui était un homme de couleur et très à cheval sur ce sujet brulant, a pris ma riposte comme une défense et je n'en ai jamais plus entendu parler, par contre lui a connu la peau de bouc....

Michel oui apparemment c'était le même Blacky, je serais heureux de le revoir, c'était un chien mal éduqué qui quittait le bord sans autorisation les aussières à peine passées,à il prenait ses cuites au whiskey avec les officiers, au pastis avec les boeufs et à la bière avec l'équipage, il dormait chez les ramas dans les tanambos et ne ratait aucun appareillage, toujours à la dernière minute. Une fois on l'a attendu à port des galets et nous sommes appareillés pensant qu'il avait rater l'appareillage, mais en fin de compte on l'a retrouvé le lendemain couché dans le hamac entrain de dormir sous le chouff commis, ils s'étaient pris une biture mémorable tous les deux, le chouff l'avait ramené à bord attaché à sa ceinture, lui pendant par l'arrière.

Michel, oui c'était à DZAOUDZI, ils manquaient d'eau, nous étions passés leur en donner alors que nous faisions route sur tuléar. Seulement nous ne pouvions nous approcher du quai à cause des coraux, nous avons fait les approches par l'arrière sous le regard de tous les habitants qui attendaient impatiemment.Des manches d'incendie ont été saisies sur l'aussière qui nous reliait au quai, les mécanos sont allés en vedette pour continuer l'installation des manches jusqua la fontaine.Or en arrivant au quai, jacky a sauté sur le quai parmi les badauds
qui par religion n'acceptaient pas la venue de ce chien. Ce fut une débandade effrénée, les uns montaient aux rares lampadaire pendant que les autres grimpaient sur tout ce qui avait de la hauteur, caisses, charette, cocotiers et même toits des cases, le plus gros s'était réfugié en groupe à 200 m de là pendant que jacky tout en aboyant visitait toutes les cases, puis gagné par la soif, il s'est rendu à la fontaine(en fait un bac en ciment) pour laper le reste d'eau saumâtre qui croupissait la. Mais voila, il était impossible à la suite de cela, que les habitants se servent de cette eau puisqu'un animal impie l'avait souillée. Les mécanos ont du la laver 7 fois, avant de la remplir d'eau propre. C'était certainement la première fois qu'elle se trouvait propre depuis sa construction.Autant dire que nous n'avons pas eu le droit de descendre(sauf les mécanos armés de brosses métalliques. En mer, alors que nous arrivions à JUAN DE NOVA le message du quai d'orsay ou de la présidence nous a rattrapé, son contenu faisait par du mécontentement du chef de l'état sur cet incident...Te souviens tu maintenant?

Salut Claude,

oui, ça y est ! quel B....l, il faut dire que notre "Blaky" s'en prenait de sévères. Et comme beaucoup de chiens, plus il voyait des gens courir, plus il leur courait après.

Je te joins une photo, comme cela "bout de bois" pourra juger si c'était le même. Nous avons eu également à bord "Coycoy" qui a eu un chiot...et même un moment donné un cochon, qui avait salopé le bas de pantalon du Pacha quelques minutes avant une inspection.



Blaky, chien jaune et QM soiffard



Coycoy, plus douce que Blaky et son petit chiot.

Véloma

Michel

Le petit je ne me souviens plus, la chienne le nom ne me revenais pas...J'avais opté pour laïka ou quelque chose comme ça, mais maintenant Kaïe Kaïe ou coycoy ?... Tout doucement je doute de ma version première.

Le cochon avait été gagné à une loterie et nous devions faire un cochon grillé à Joffreville avant de partir, mais l'escadre arrivant à Diégo, l'amirauté a préféré nous expédier quelques jours à la réunion pour éviter tous ces insoumis dans les rue de Diégo.Ce qui fait que quand nous sommes revenus c'était juste pour le départ, sans adieux, juste un dernier passage à la taverne et un bisou aux ramas.Donc, le cochon a été du voyage et vendu lors de notre passage au pirée.

Tu oublies que nous avions eu aussi un élevage de rats dans le coqueron situé dans la cheminée, le QM1 commis et le détecteur réunis pour percevoir la double à chaque prise.

Également un caméléon, qui attrapait les énormes cafards sur les tuyaux de la cuisine, un jour en allant à la réunion, par mauvais temps, il a disparu au grand dam du cuisinier son propriétaire, nous, les copains, sommes allés pour déplacé le four à pain car il pensait qu'il se trouvait coincé derrière. Il a bien fallu se rendre à l'évidence, surtout que pour une fois, tout le monde avait apprécié la soupe de la veille en faisant d'ailleurs des remarques élogieuses au cuisinier et ce sur le moment.

A Saint Etienne Claude

Oui Claude, la photo de l'hôpital était un petit clin d'oeil à la regrettable friction du bord.

Mon cher Claude,

tu as une mémoire prodigieuse, et en te lisant des bouts d'anecdotes reviennent.
Oui, nous avions beaucoup d'animaux à bord, il y avait aussi des tortues (j'en ai possédé 2, récupérées à Tuléar et que les "copains" par soucis d'uniformité avaient peintes en gris coque) des makis, ( qui chieaient sur le canon au grand dame de Bastard).Enfin un vrai zoo. Je ne sais pas si maintenant dans la marine actuelle (que je ne connais pas) cela serait autorisé.

Allez il se fait tard, je rejoins mon hamac

Véloma

Michel

A Michel Sirot

Le temps des "ménageries" à bord est bien révolu.
Même les braves chiens ne franchissent plus les coupées.

Bonsoir Jean-Léon,

plus d'animaux à bord ?
Même les chiens qui étaient pour tous des mascottes ?

Tout se perd mon bon Jean-Léon ! c'était pourtant de belles traditions.

Michel

A Michel Sirot

Hélas oui mon cher Michel tout se perd :(
Peut-être encore des exceptions sur de toute petites unités :?: A vérifier.
Sur le Bourdais nous avons eu aussi une sacré ménagerie : maki, crocos, chien, cochon, perroquets etc... et même un dromadaire à Djibouti ( mais consigné à quai )

Oui, là, un dromadaire, il faut le faire...
Tu te souviens du doux nom de l'animal ?

Allez il se fait tard pour "papy" à demain.

Michel

A Michel Sirot - Dromadaire

Absolument Michel. Le dromadaire portait le nom de son propriétaire qui était mon adjoint au mortier de 305 mm.
Ecrit au feutre sur ses flancs.
Il voulait absolument faire monter son droma à bord pour em.... le second mais il s'est fait bloquer à la porte du port par les ascaris.

Halt la!....Notre BLAKY était un membre de l'équipage avec grade, quartier maître(plusieurs fois dégradé d'ailleurs)il possédait un livret matricule et avait un rôle de plat,livret médical sur lequel était inscrit toutes les rappels pour ses blénos récurentes qu'il avait choppé à chaque escales(sauf aux comores,pour cause d'absence de compagnes).

Il mordait aussi tous ce qui était de couleur, dans ce cas il était dégradé et enchaîné sur le plage arrière, mais curieusement même la il arrivait à se faire la poudre d'escampette direction l'équipage à terre et les tanambos....

LORS DES CYCLONES DE 1959 (? )un membre d'eqipage l'a ratrapper par le collier au moment ou un paquet de mer allait l'emporter au niveau de l'atelier de charpente ...

Donc c'était bien lui?