par jean-claude BAUD Jeu 19 Fév 2009 - 21:04
Mon cher Jean-Léon, le dromadaire n'a pas été arrêté à la porte par les Ascaris, mais sur la Duquesne ou le Suffren..
En pleine nuit, l'Officier de garde de cette frégate est venu demander l'Officier de garde du Bourdais , un T53 nous séparait ainsi qu'un autre bâtiment atelier La Garonne(?)..L'équipe du Bourdais était en train de dégréer les filières du poste de tente à proximité de la coupée de la frégate pour que le dromadaire puisse monter sur le pont..
Le personnel de quart de ce noble vaisseau complètement outrés..Le dromadaire était en haut de la coupée..
Je suis arrivé à la coupée du Bourdais , l'Officier de garde brassait de l'air parce que celui du Bourdais ne décoinçait pas assez vite..
J'arrive à la coupée , lève la tête et lui demande sur un ton pas très diplomate:"qu'est-ce qu'il y a"?
Il me répond sur un ton méprisant:"j'ai demandé l'Officier de garde, allez le chercher immédiatement!!"
"Vous l'avez devant vous ,c'est moi!!"
Il se met à brasser de plus belle , qu'il en avait marre des voyous du Bourdais, qu'il se plaindrait à notre Pacha...
J'ai envoyé le second de coupée dire à nos vaillants campagnards d'arrêter et d'amarrer le bestiau sur le quai..
J'ai laissé l'autre à ses vitupérations et suis allé au carré OMS..
L'idée était que le bestiau soit à l'appel du matin pour surprendre l'O2..
Il faut dire que pendant une quinzaine de jours l'équipage du Bourdais se faisait remarquer pour sa conduite excentrique tant à l'aéroport qu'à terre.. C'était la fin de campagne de ceux qui venaient de la pêche..
Voir régulièrement des dizaines de gars hurler , chanter :Adieu Diégo..Bourdais Bourdais , l'Officier de patrouille s'arrachait les cheveux...Mais c'était formidable et démontrait ce qu'est un équipage soudé...