Bonjour à tous,
Pour jct40, nous avons effectivement fait pas mal de balades grâce aux boscos à ce sujet je me souviens d'une anecdote, ou quittant Bel-air pour aller à la pêche nous avons, sans le faire exprès,trématé la vedette de l'amiral qui allait, lui aussi, à Gorée, le résultat: une inscription sur la peau de bouc pour « jouter avec l'embarcation d'un supérieur!!!! ».
Le port de Gorée était effectivement étroit, je me souviens d'un jour alors que j'étais sur la plage,avec un autre de mes complices, Philippe Colrat, à proximité de l'amiral !!! (en maillot on ne fait pas la différence entre un amiral et un pékin!!) entre dans le port un des requins (un voilier) de l'unité marine avec un équipage de jeunes officiers qui décident de s'amarrer à la tonne qui était mouillée au milieu du port. Au premier passage ils crochent dans l'anneau mais étant resté sous voile celui qui tiens la gaffe a le choix entre lâcher la gaffe ou tomber à l'eau? Il lâche la gaffe qui reste pendre sur la tonne, deuxième passage, ils loupent la gaffe mais raguent toute la coque contre la tonne! Troisième passage ils décident d'envoyer un homme sur la tonne pour prendre le bout, le gars saute sur la tonne mais toujours sous voile le requin se fait la malle avant qu'il ait eut le temps de se redresser! Quatrième passage, ils sont arrivés de face sur la tonne celui qui était dessus a tenté d'éviter un abordage (inévitable) catastrophique il est tombé à l'eau avec le bout à la main, une chance que le voilier était appuyé avec son étrave sur la tonne il a eu le temps de remonter dessus et d'amarrer le bout!!! L'amiral était rouge brique d'autant plus que faisant mine de ne pas le savoir à nos côtés nous y allions de nos commentaires sur les qualité de manœuvrier de ses officiers, c'est suite à cet incident que nous avons Philippe et moi enfoncé le clou auprès de chef des services techniques de la BAN (Amiot si je me souviens bien)pour avoir l'usage d'un de ces requin! et que nous avons obtenu les deux canots à voile du club nautique. Lesquels canots nous avons nettoyés par bordées leur puanteur étant tellement forte qu'il n'était pas possible de rester plus de dix minutes à bord.
Concernant les noms de mes complices de pêche... Hélas je ne souviens d'aucun. S'agissant des boscos, tu as raison, je me souviens que vous étiez très discrets par contre grâce a vous nous avons toujours pu aller nous ballader!!! Il faut reconnaître que la marine était généreuse avec son matériel et ....son gas-oil! Quels beaux jouets elle nous prêtait!!!!! .
Pour ce qui est de l'amarrage des zod (Nanar!!)c'est exact car la jetée principale était réservée au Brusc on ne pouvait qu'y accoster pour quelques minutes.
Amicalement
jacques

N'est-ce pas le Tenace qui est à quai à Gorée?

Le Brusc à l'air d'une barcasse militaire ?? En 66 le service était assuré par un navire civil, le St Charles.
Quant à la plage du port de gorée, j'en ai le souvenir des premiers et seuls tours de consigne, de ma carrière, pour avoir laissé échouer mon LCM, nous rechargions du matériel qui avait servi pour les fêtes de Noël, à l'hotel du Club med, ou d'air France ?? je ne me rappelle plus du nom, il se trouvait face à la plage... Il y a des marées à Dakar, pas grandes, mais il y en a.... moi qui croyait qu'un engin de débarquement était fait pour échouer, comme quoi "tout le monde peut se tromper, comme disait un hérisson en descendant d'une brosse.."
Et comme à l'époque, la radio n'existait pas sur nos braves LCM, on a vu, dans la nuit un remorqueur accoster au quai, il venait aux nouvelles, nous croyant coulés.... Heureusement, ils avaient pensé à nous amener un petit casse croute...

Atoi de juger ,photos de 1965 (j'étais à bord

Je suis avec plaisir vos recits sur cette periode de notre vie de jeune marin, nous étions heureux de vivre cette première aventure de notre vie dans la marine.
Dakar bel-air nous a permis de garder bien des souvenirs et ce forum nuos permet de les retracer
et surtout de chercher dans notre mémoire les anecdotes de cette épogée.
Je tiens surtout à mémorer les souvenirs de ma période passée à Port Etienne, car dans cette petite base nous avions des activités très libres et particulières, je garde de ma carrière militaire le meilleur des souvenirs des activités et de la camaraderie que nous avions dans ce lieu.
A tous mes camarades de Dakar bel-air et de Port Etienne je vous dit merci pour vos commentaires et avoir permis de faitre connaitre à tous nos compagnons de la royal quel etait notre vie dans ces bases de l'aéronaval.
Amitiés à tous et que vive nos forums.
rené.Morel

Bien vu Tinto mais ça 40 ans quant même ... et je n'y suis allé que 2 fois ... ( oui peur de rien avec le zodiac ... )

Pour Bernard, je ne pense pas qu'il s'agisse de la même baille! Le tiens fait plus... militaire de plus il a une cheminée derrière le poste de pilotage alors que le Brusc !!! n'en a pas pas plus que mat de vigie ni de numéro. En ce qui concerne le nom je ne me battrais pas dessus le nom du Brusc est revenu en voyant la photo je ne m'en souvenais pas une heure avant!! En tout état de cause ce n'est pas une embarcation de Bel-air.
amicalement
jacques

et ne pas oublier les bases de rufisque et yeumbeul

Plus je regarde la photo du bateau à quai à Gorée, et plus je pense qu'il s'agit du Saint Charles, la chaloupe (puisque c'etait sa designation officielle) qui assurait le trajet Dakar Gorée...c'était un bateau civil, peut être ancien militaire, (vu sa forme : ancien remorqueur ?) il me semble qu'en 66 il était blanc. Ce n'est surement pas le Tenace, qui était beaucoup plus gros

Pour jveissier,on ne peut que te féliciter et se réjouir de tes narrations et fabuleuse mémoire concernant les annecdotes.Par contre il est vrai que les noms ne reviennent pas toujours. Oui effectivement la marine nous a fait quelques cadeaux matériels mais pourquoi la "troupe " n'aurait elle pas pu profiter de ces avantages alors que l'orsqu'il fallait promener gradé et leurs familles rien n'était trop beau et surtout nous le personnel directement concerné même sans volontaires il y avait de réquisitions.....
Sur les photos que ja vais joindre tu pourra voir et reconnaitre les mêmes copains avec qui je le disais je travaillais il s'agit bien de la même époque,dommage pour les noms.
Sur une on est a table tu devrais resituer l'endroit ou on logeais,juste au pied de la digue, sur une autre un autre bosco a la barre d'une des vedettes rapide,et enfin sur la pinasse sur celle là je suis a gauche. Nous étions jeunes et pas trés gaillards....Quels souvenirs!!!! Nous n'étions pas malheureux seuls les fonds manquaient un peu,surtout sous durée légale aprés celà allait un peu mieux.
A+ de te lire ou d'autres photos,si de noms revenaient....on ne sait jamais je suis preneur.JCGT

Pour jveissier,suite des photos ,détails sur mon post précédent.[img][/img][img][/img]

Pour jcgt40, je reconnais effectivement les visages pour les noms??? la vedette rouge est probablement celle que nous appelions "la vedette rapide" celle là pas question de l'emprunter pour aller à la pêche. En ce qui concerne la difference entre gradés et équipage je vais te poster l'histoire de la création du club nautique tu verras qu'il y avait des types extras partout!
A bientôt
amicalement
jacques

Deux retours de pêche

Spoiler:

bonjour a tous. j/ètais a dakar sur le d-m- le capricorne du 31/03/1971-au 01/09/1971.
comme q-m-2 bosco. nous avions pour missions la surveillance de pèches.escales a douala
lomè libreville bateurse je crois. et abidjan.nous ètions au port de base fixe.de beaux
souvenirs et passage de la ligne de l/èquateur.malheuresement retour a brest et affectè
sur e-r- le lorrain la c/ètait autre chose retour a la vie de marins.si par bonheur
certains se rappelle de cette pèriode merci de me rèpondre.

J'ai reçu deux photos de la part d'un collègue, qui m'ont replongé pas mal de temps en arrière, en 1978...
En détachement avec un Atlantic, logés à la DA 160 (Ouakam), l'équipe technique et
l'équipage étaient "indépendants", nous ne logions pas dans le même bâtiment et nous
ne prenions pas nos repas ensemble.Chaque "équipe" embauchait pour la durée du séjour, une "fatou" pour ma préparation des repas , la vaisselle , éventuellement le lavage du linge et le repassage. Elles étaient payées à l'époque, 1000 F (Dakar) par jour ce qui était pour elles un très bon salaire.
Afin de couper court à toute "polémique", j'ajouterai que les relations avec nos "fatou" étaient on ne peu plus amicales, et qu'en aucun cas elles étaient nos bonnes à tout faire, nous participions avec elles à la préparation des repas et à la vaisselle, ce qui est la moindre des choses.D'ailleurs à chaque nouveau détachement elles étaient volontaires pour travailler avec nous. En plus elles nous ont fait découvrir la cuisine locale, bonjour les épices...
A l'occasion du passage des équipes revenant de N'Djamena avant de repartir sur Nîmes, l'habitude était de les accueillir pour les repas.
Ces deux photos ont été prises à cette occasion.
Pour être au gout du jour, je précise que pendant les détachements postérieurs à ces dates , l'équipage et la technique partageaient le même bâtiment et les repas étaient pris en commun. J'ai quitté en 1990, mais je pense qu'il en est toujours ainsi maintenant.

Sur cette photo, je "surveille" la préparation de Maam (au 1er plan) et d'Elisabeth ,
toujours cuisine au feu de bois , généralement la procédure était la suivante : faire du feu, mettre de l'eau à bouillir dans une grande "gamelle", ajouter des légumes, des épices, puis la viande (que ce soit du poulet, du lapin, de l'agneau, du boeuf...)Au
début c'est original, puis j'ai pris le relais pour la cuisine afin qu'on puisse manger de temps en temps de la viande grillée...




Et là, je suis à table, au premier plan de face. Léger bronzage de rigueur...




Je n'ai jamais aussi bien mérité mon pseudo qu'en revoyant ces images, 31 ans après...

Quel veinard, ce pingouin nostalgique, une fatou pour lui tout seul. Nous, on n'avait droit qu'à un "boy" pour la cinquantaine qu'on était. Tout était réglé par le président de l'équipage ; chaque engagé versait 500 francs CFA par mois, le gars se faisait des c... en or. Le premier que j'ai connu, bien que musulman, il finissait les moques de rouge et pétait la vaisselle. Il a été plus économique de le remplacer.
A propos de fatous, personne n'a évoqué les corvées de charbon. Vaut mieux peut-être pas?

Petite rectification pour mon ami Christian, nous étions 2 équipes soit environ une quinzaine de personnes pour la technique ( 2 avions, 2 équipes techniques de 5 + 1
chef technique pour synchroniser l'ensemble, 1 documentaliste, 1 ravitailleur , 1
contrôleur aérien pour le service opérations, 1 détaché pour le matériel de soutien
-groupe électrogène, matériel de levage, et surtout véhicules récents, en l'occurrence 2 jeeps grosses consommatrices d'essence et 1 "junker" hors d'âge).
Il est certain que 2 fatous pour une quinzaine, ça fait une moyenne bien supérieure à 1 boy pour 50...
A noter que ces détachements ( dans les années 1978/1980) étaient généreux en personnel, il faut dire que les frais de mission pour Dakar , par contre, ne l'étaient pas... Par la suite, plus de documentaliste, plus de ravitailleur ni de détaché soutien, plus de responsable technique "en chef"... Et pour la cuisine, on se débrouille...



A propos de leur religion, et ça m'est revenu après, comme elles mangeaient avec nous, elles avaient leur assiette attitrée, bien reconnaissable, en alu...Hors de question de s'en servir pour autre chose, et quand par hasard quelqu'un transgressait la règle, volontairement ou non, il y avait tout un cérémonial pour
redonner sa "virginité" à leur assiette, à savoir la laver à 7 reprises avec du sable qu'elles prenaient dehors... C'est quelque chose qui intriguait la première fois, mais on n'y faisait même plus attention...

Ah Jean-Luc, quand tu parles de cérémonial...
Je l'avais, je pense déjà écrit, mais, à Yeumbeul, au réfectoire équipage, il y avait une table réservée aux africains encore de nationalité française malgré l'indépendance de leurs pays d'origine (deux béninois dont le "sorcier", un radio congolais et un sénégalais, un cuistot et un conducteur sénégalais) ; à eux venaient s'ajouter le boy personnel de l' OE1 qui commandait la station, un ancien hors d'âge sec comme un coup de trique et qu'on avait surnommé "le colonel", bien que seul, hormis le boy, personnel civil ; celui-ci s'installait toujours en bout de table, comme s'il présidait l'assemblée ; tant qu'il n'était pas arrivé, les autres attendaient avant d'attaquer le repas.

Certains se souviennent-ils du foyer de la BA 16O à Ouakam, où on pouvait se ravitailler hors-taxes en matériel photo, ciné ou HI-FI? Ces petits malins faisaient des missions vers Las Palmas aux Canaries où les prix défiaient toute concurrence ; personnellement j'avais acheté un appareil photo Canon (c'était la mode) et un magnétophone à bandes pour bobines de 18cm et 4 pistes (35000 CFA pour chacun) ce qui revenait au tiers du prix pratiqué en France ; pour pas d'ennui le jour du rapatriement et le passage en douane, le lieutenant qui s'occupait de ce trafic (car on ne pouvait pas appeler cela autrement) te délivrait une attestation comme quoi tu avais acquis ce matériel au tarif en vigueur dans le pays que tu venais de quitter.
Je me suis laissé dire que ce petit jeu a eu la fin qu'il méritait (bruits de coursives non confirmés).

salut decosseal,j'ai ete affecte a l'um dakar de1996 a 1998 comme pm cuisto,c'est vraiment une superbe affectation.Mais vu les annees ou tu y étais je pense qu'on a du se voir labas car en 79 j'etais sur un des fameux avisos sans nom ni numero de coque a destination de l'argentine et c'est d'ailleurs a l'escale de dakar que l'equipage argentin a embarquer.Nous étions unpeu serre a bord jusqu'a punta alta.Si je me souviens bien le pm commis de l'um avait un petit teckel teigneux qui le suivait partout.

Je pars à Dakar en vacance chez mon fils ( Adjoint chef de corps BA160 à Ouakam ) du 16 Décembre 2010 au 16 Janvier 2011 .

S'il y a quelques messages ou courriers à transmettre ou à ramener , je suis à votre service .

je dois pouvoir aussi retrouver des photos de mon 1er séjour de 71 à 73, c'était ma première affectation outre-mer. Un mois avant, j'avais fait escale et j'avais pas du tout apprécié cette escale. Mais en séjour je me suis éclaté, j'ai même fait la connaissance de ma future épouse et je me suis marié avant mon retour. Je suis retourné en séjour de 1990 à 1992, marié avec ma sénégalaise + 3 enfants et toujours apprécié ce pays. J'y retourne régulièrement, famille oblige et c'est un vrai régal tant du point de vue touristique, paysage, culturel, et gastronomie sénégalaise, ah ! une bonne tiboudiène ou un poulet yassa avec une bière locale (stork, la flag)que de bons souvenirs !

Thoubans René ,j'étais à Dakar de mai 66 à mai 68 mais j'ai été voir Johnny Halliday dans une grande salle de spectacle dont je ne me rappelle plus le nom. Dans la salle il y avait Belmondo et Ursula Andress qui tournaient un film dans la région. Au stade, j'ai vu Claude François.
J'ai fait quelques semaines à Yeumbeul puis le reste à Rufisque. J'habitais à Dakar avec ma copine de l'époque, Mlle Aminata D. rue Galandou Diouf. J'ai le souvenir d'une campagne vraiment très agréable et j'étais devenu copain des enfants de mon voisin qui était cuisinier à l'hôpital principal.
En continuant à lire le forum, je me suis aperçu que l'ami Bernard Cote et moi devions être en même temps dans la même salle pour voir Johnny ! Incroyable !
J'allais assez souvent dans un resto libanais ou on mangeait très bien le "Farid" qui était avenue (?) maintenant avenue Galandou Diouf.
A Rufisque, la station était infestée de serpents de toutes sortes et le python que citait Perrin y était toujours. Deux fois par an, il fallait le sortir pour le laver et il en a profité pour se sauver ... une sacrée cavalcade pour le rattraper ! Un des appelés se faisait de l'argent de poche en capturant des serpents vénimeux pour les revendre à l'institut Pasteur. Le Chef de station (OE Kellener) lui avait interdit mais il s'en fichait. Nous, on se contentait d'aller pécher les grenouilles!