Pour tous les anciens de ce bâtiment.

Une photo prise d'hélico en 1981.

mataf tu me surprend superbe cliché :cheers: :cheers:

Dis moi facilelavie, quel était ton poste sur le D'ESTREES à l'époque ? Cette photo a été prise lors d'un exercice d'hélitreuillage.
Cordialement
mataf77

[quote="mataf77"]Pour tous les anciens de ce bâtiment.
Salut à tous les anciens du d'ESTREES,
J'ai eu une affectation sur ce bâtiment, alors que je revenais de 2,5 ans sur le Balny à Tahiti, en 1981 et ce jusqu'à son désarmement, j'étais le Président des officiers mariniers, pour ceux qui non pas connu cette fonction relativement récente pour certains, partis avant la création de cette fonction, c'est le représentant de tous les officiers mariniers et officiers mariniers supérieurs auprès du commandant.
J'ai passé sur cette unité de très bon moments, j'ai "fait" le LIBAN lors du meurtre de Guemayel . Il y avait une ambiance que je n'ai pas retrouvée sur une autre unité.
J'ai participé activement à la mise en forme du fameux livre qui relate sa carrière et bien sur j'en ai un exemplaire.
j'étais le maitre adjoint ASM et m'occupais du Malafon, du sonar remorqué, du lance roquettes et des torpilles.
Alors que j'étais affecté sur le Jules Verne à Djibouti, le D'Estrées à fait une escale technique dans ce port, j'ai réussi à recruter pas moins d'une trentaine d'anciens et nous avons fais un repas dans un des restaurants les mieux cotés.
Ce bâtiment avec le Protet m'ont énormément marqués.
Je n'ai pas d'appareil numérique mais dès que je le peux je ferais passer des photos.

En 1981 j'étais sur le d'Estrées et si tu travaillais sur l'hélico nous devons nous connaître, j'étais le cipal ASM, à la soute malafon et sonar remorqué entre autres.
C'est bien mon nom JORGE

Départ pour le Liban 1983
En compagnie de mes parents aujourd'hui DCD et de ma fille dans les bras.

biensur que l'on se connait nous etions egalement ensemble sur le balny j'etais aussi au repas des retrouivailles avec gazono ou meheut me souvient plus a djibouti ou nous avons passe une memorable soiree amities Duch

Agréablement surpris de te retrouver sur ce site, cela me fait énormement plaisir.
Redonne moi ton nom.
Je suis comme je l'ai dis au BSI, le Président des Anciens Marins de ST. Paul Trois Cfâteaux, et j'ai amené mon groupe, visiter le PA Charles De Gaulle le 30 juillet dernier,ensuite nous avons visité le Musée de la Marine à la Porte Principale, et là j'ai retrouvé un second, ou patron fourrier qui était également à bord, il travaille dans le musée.
C'est vrai, je ne sais plus si c'est Gazzano ou Meheut qui était au Commandement lors du passage à Djibouti.
Très bonne affectation.
A plus de se recontacter, amitiés, Claude.

facilelavie a écrit:biensur que l'on se connait nous etions egalement ensemble sur le balny j'etais aussi au repas des retrouivailles avec gazono ou meheut me souvient plus a djibouti ou nous avons passe une memorable soiree amities Duch

j'ai embarque sur ce batiment de 01/74 a 01/77

j'enverrais d'autres photos par la suite

"BANFI"
Et oui, et après j'ai embarque sur le D630, la série s'est arrêtée là pour moi.
Je préférais les bâtiments a moteurs, plus facile pour partir en campagne puisqu'il n'y avait que la Charente à Djibouti comme vapeur.

Je suis arrivé sur ce fier navire au début des années 1980.
Affecté machine arrière, je me suis occupé avec d'autre de la radio du bord lors de la mission OUKOUME en 1981.
Qui était dessus à cette époque et se rappelle d'une émission radio avec je ne sais plus quel présentateur. Elle avait lieu très tôt le matin et un article était paru sur Var Matin.

mataf77
Nous étions ensemble, j'ai fait le d'Estrees de juillet 80 à juin 84, l'émission est passée sur France Inter, mais me souviens plus du titre.

Salut facilelavie
Quelle était ta spé ?
J'ai quitté le D'ESTREES en 1981 pour DJIBOUTI.
@+

Si je peux me permettre, j'étais avec facilelavie il était détecteur.
C'est le 21/09/1981 que j'ai embarqué, et nous étions ensemble.
Nous étions également ensemble sur le Balny.
D'ailleurs, j'en profite pour te saluer J.Pierre, toujours au chaud ?

[center]Voici quelques photos de la fête des mécaniciens sur le D'Estrees.

Spoiler:

DAN,
La fête des mécanos, n'était elle pas fêté à bord, en même temps que la Sainte Barbe ?

Je parlais d'amiante sur ton P.C, il est évident que lorsque tu étais sur le D'Estrées, tu as très certainement été appelé à intervenir sur les collecteurs de vapeur et donc des calorifugages, quel est ton sentiment à ce sujet ?

L'amiante aujourd'hui est remplacée par de la fibre de céramique qui devrait dans quelques temps laisser apparaître les mêmes difficultés.
L'isolation thermique n'est pas encore maitrisée.

Disons qu'à l'époque, il est vrai que l'on entendait pas parle de l'amiante comme d'un produit dangereux, on démontait les calorifugeages sans protection.
Pour apprendre les circuits de vapeur, on nous faisait ramper sur les collecteurs, le vendredi on avait un contrôle et si on ne connaissait pas les circuits on avait la perm du week-end supprimée...
Les tirs aériens de Muru étaient à mon avis beaucoup plus dangereux.
Pour l'instant, je n'ai pas de séquelles... pourvu que cela dure.
C'est bien dommage que les victimes de ces maladies ne soient pas reconnues par l'État.
dan

Eh oui, le poste d'allumage c'était 4h00 pour monter en pression.
En tout cas sur les types Tartar, je crois savoir que les T47 ASM étaient en chauffe au gas-oil, donc deux heures de moins.
J'étais à la machine arrière, donc la planque : on allumait en dernier et on mettait bas les feux en premier !

Jakez

A ma connaissance, tous les T47 chauffaient au mazout.
dan

Dan,
En qualité de maitre adjoint Missilier ASM du D'Estrées, j'avais la maintenance, la mise en oeuvre et le dépannage des systèmes d'armes ASM, outre les torpilles, le lance roquettes, le Malafon j'avais effectivement le sonar remorqué, "le poisson".
J'en ai déjà parlé sur un post, mais je peut le refaire.
Bien que cela fasse maintenant 21 ans que j'ai quitté, ce matériel,c'était le 21-08-1985, il me reste quelques notions, qui ne me permettrais tout de même pas de présenter le concours de Major.
Il y a une vue du Duquesne de l'arrière qui met particulièrement en valeur ce système d'arme.
Le principe, est de détecter les sous-marins avec un maximum de chances.
Le sonar de coque, en principe à l'avant, n'est pas aussi performant qu'il serait souhaitable, entre autres à cause des bruits induits par le bâtiment lui même.

Il a donc été pensé de remorquer un sonar qui se dédouanerait des bruits d'hélices du bâtiment effectuant la recherche. De plus, il serait amené à une immersion qui serait variable en fonction de plusieurs paramètres, surtout de la propagation des ondes, salinité de l'eau, température, courant etc..
Ce sonar pesant environ 10 tonnes, est mis à l'eau par un appareillage dont l'énergie est hydraulique, commandé par des séquences électriques.
Le cable de remorquage d'un diamètre de 50 M/M possède des nageoires pour lui donner de la stabilité en cours de travail, il à une longueur variable, mais je n'ai plus en tête cette longueur, mais si l'on dis que l'on remorque à environ 200 mètres derrière, avec une immersion de 100m, plus ce qui est hors de l'eau et ce qui reste sur le touret, je vous le fais à 1500 m.
Ce cable permet également de faire passer les informations, d'émission et de réception bien sur.
A savoir qu'il n'y a aucune contrainte pour le bâtiment alors que le poisson est à l'eau si ce n'est de ne pas faire stop et de culer.
La mise à l'eau, la tenue à l'immersion de référence, la remontée, la mise sur le pont ainsi que son arrimage à bord sont autorisées par deux pompes hydrauliques situées dans un local proche du local barre.
La pression de fonctionnement de l'ensemble est de 250 bars et pour verrouiller le poisson sur le pont, une pression de 1500 bars qui vient sur la tige du vérin qui maintien le poisson sur son berceau.
Tout ce matériel sauf les pompes, est sur le pont et donc très exposé aux embruns, ce qui veut dire maintenance très régulière.
En exercice ASM "CASEX " lorsque le poisson est à l'eau, le quart dans la guérite est assuré par les second maitres et maitre.
La mise à l'eau et la remontée sont effectuées sous la surveillance du maitre adjoint et de l'officier ASM, Et ce à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit.

Mais malgré ce système sophistiqué, nous en parlions également sur un autre post, et marcot le sait bien, la détection d'un sous marin reste très délicate et un bâtiment seul n'a pas beaucoup de chance de le trouver. L'arrivée des Atlantic et autres hélicos ASM a légèrement modifié la problématique, mais...

Je confirme le d'Estrées avait une chauff au mazout, ce qui nous a bien servi lors des missions Olifan, alors que tout le monde ravitaillait à la mer nous nous allions à Larnaca tous les 4 ou 5 jours pour ravitailler en mazout, et comme les Chypriotes ne voulait pas polluer leurs camions, il y avait une noria de 2 camions pour nous ravitailler et cela prenait un certain temps, donc permissionnaires pour les pontus et par bordée pour les mécaniciens, sans compter les PCH.
Comme quoi le mazout n'avait pas que des mauvais cotés.