J'ai eu ma dose de coups de pieds au c.. (l'électro-choc du pauvre), mais mes "tortionnaires" (une mino-minorité) ont été vite oubliés et je garde le souvenir d'un encadrement sévère, certes, avec peu de place au dialogue, une application rigoureuse des règlements et surtout d'une vie associative qui créait des liens inégalables pour des gamins de 16 17 ans.
Les vrais minables, on les croisera immanquablement dans la vie civile.
Leur incompétence ajoutée à de la jalousie et ces médiocres te sapent ton emploi, tes projets . . .
Petite anecdote pour illustrer quelques cocasseries aux Mousses: janvier 1958, retour de perms Tous ceux qui n'auront pas été chez le coiffeur iront au gnouf
Bien qu'ayant les cheveux corrects, je n'avais pas été chez le coiffeur pendant mes perms: sanctionné !
Nous étions 41 sur 120 dans ce cas.
Le soir même, les 4 cellules étaient remplies, et gardées par un collègue, en tenue de planton.
Inutile de préciser l'impact sur le service, les corvées etc . . .
Pour désengorger la prison, les chefs ont fait sortir à la hâte un des 4 prisonniers, pour qu'il s'habille et qu'il surveille les autres détenus, ceci afin de libérer une cellule. et de solutionner en moindre temps une punition mal organisée.
Paria à 11 heures, . . . . Planton respectable à midi . . .
Résumé: cette école a été un tremplin, je m'y suis mis des échardes en glissant, j'ai croisé des gars bien, je suis tombé et j'ai appris à me relever . . . avec le même enthousiasme . . .
Freud aurait certainement quelque chose à ajouter.
Mais il n'est jamais allé au GEPPM du Dourdy . . .