Pour les journées du patrimoine la Marine Nationale avait ouvert les portes du Fort Lamalgue au public.
Occasion pour faire un petit tour dans le passé. Passé d’un Marin de Port de CAP…
Petite histoire :
La décision de construire un Fort sur la colline de la Malgue remonte à l’année 1707, suite au siège que la ville de Toulon subit cette année-là.
En 1755, le roi achète le terrain aux vignerons (il reste d’ailleurs encore quelques vignes dont on fait un très bon rosé "le Clos Lamalgue").
La construction débuta le 5 novembre 1764. Le gros œuvre s’acheva en 1784 et le fort ne fut terminé qu’en 1792.
De 1792 à 1723, il sert de prison en accueillant, selon les époques, des internés politiques, des prisonniers de guerre ou des militaires en punitions.
En 1923, une partie de 4éme régiment de tirailleurs coloniaux s’établit dans le fort.
Le préfet Maritime installe son poste de commandement dans le bastion sud-ouest en 1939. La promotion 1941 de l’ Ecole navale, repliée de Brest, y est hébergée.
Le 27 novembre 1942, les troupes allemandes s’emparent du fort à l’aube. La reddition du fort Lamalgue ouvre les portes de Toulon aux allemands.
Deux officiers parviennent à alerter l’amiral Laborde. L’ordre de sabordage est donné aux bâtiments quelques heures plus tard.
Pendant les deux dernières années de guerre, le Fort Lamalgue est occupé par des garnisons allemandes et italiennes.
A la fin de la guerre, le fort est bombardé par les Alliés et le bâtiment, au-dessus de la porte d’entrée est détruit lors d’une attaque aérienne en 1944.
Après la guerre, en 1946, le centre automobile de la région (CAP) s’y installe. En 1951, le bureau maritime des matricules (BMM) et en 1957 le centre de gestion des réserves (CGR).
Le Centre Automobile Principal (CAP) y restera jusqu’en juillet 1994, ou il ralliera l’arsenal, base navale maintenant, dans des locaux neufs et mieux adaptés sur le site de Malbousquet.
Depuis 1994, plusieurs organismes ont rejoint successivement le fort Lamalgue :
- Le Centre Lamalgue
- Le Centre de Traitement des Informations pour les ressources Humaines (CTIRH).
- Le centre Informatique du Commissariat de la Marine (CIC).
- L’Antenne de Traitement de l’information pour les ressources Humaines du Service de Santé des Armées (ATIRH/SSA).
- L’Antenne Réserve Militaire de Toulon (ARM).
Les bouchons gras ne sont plus là... tout est "clean ".
Partons en visite quand le CAP occupait le fort.
Occasion pour faire un petit tour dans le passé. Passé d’un Marin de Port de CAP…
Petite histoire :
La décision de construire un Fort sur la colline de la Malgue remonte à l’année 1707, suite au siège que la ville de Toulon subit cette année-là.
En 1755, le roi achète le terrain aux vignerons (il reste d’ailleurs encore quelques vignes dont on fait un très bon rosé "le Clos Lamalgue").
La construction débuta le 5 novembre 1764. Le gros œuvre s’acheva en 1784 et le fort ne fut terminé qu’en 1792.
De 1792 à 1723, il sert de prison en accueillant, selon les époques, des internés politiques, des prisonniers de guerre ou des militaires en punitions.
En 1923, une partie de 4éme régiment de tirailleurs coloniaux s’établit dans le fort.
Le préfet Maritime installe son poste de commandement dans le bastion sud-ouest en 1939. La promotion 1941 de l’ Ecole navale, repliée de Brest, y est hébergée.
Le 27 novembre 1942, les troupes allemandes s’emparent du fort à l’aube. La reddition du fort Lamalgue ouvre les portes de Toulon aux allemands.
Deux officiers parviennent à alerter l’amiral Laborde. L’ordre de sabordage est donné aux bâtiments quelques heures plus tard.
Pendant les deux dernières années de guerre, le Fort Lamalgue est occupé par des garnisons allemandes et italiennes.
A la fin de la guerre, le fort est bombardé par les Alliés et le bâtiment, au-dessus de la porte d’entrée est détruit lors d’une attaque aérienne en 1944.
Après la guerre, en 1946, le centre automobile de la région (CAP) s’y installe. En 1951, le bureau maritime des matricules (BMM) et en 1957 le centre de gestion des réserves (CGR).
Le Centre Automobile Principal (CAP) y restera jusqu’en juillet 1994, ou il ralliera l’arsenal, base navale maintenant, dans des locaux neufs et mieux adaptés sur le site de Malbousquet.
Depuis 1994, plusieurs organismes ont rejoint successivement le fort Lamalgue :
- Le Centre Lamalgue
- Le Centre de Traitement des Informations pour les ressources Humaines (CTIRH).
- Le centre Informatique du Commissariat de la Marine (CIC).
- L’Antenne de Traitement de l’information pour les ressources Humaines du Service de Santé des Armées (ATIRH/SSA).
- L’Antenne Réserve Militaire de Toulon (ARM).
Les bouchons gras ne sont plus là... tout est "clean ".
Partons en visite quand le CAP occupait le fort.