par TUR2 Lun 26 Sep 2011 - 17:04
A chaque passage à la Réunion, je monte au Maïdo, un peu comme un pèlerinage, je ne m'en lasse jamais.
Coté cirque ? Coté Océan ? quelle est la plus belle des vues ?
Lorsqu'on est là haut et qu'on tourne son regard vers l'océan Indien, et qu'on se rappelle qu'on y a navigué sur une coquille de noix, on mesure le temps, 8 ou 9 noeuds mais que c'est grand ! Les distances franchies se mesurent en jours, alors qu'en avion 11 heures nous séparent de la métropole, c'est fou.
Lorsqu'on est là haut et qu'on tourne son regard vers le cirque, et qu'on sait qu'il y a peu, des gens habitant là n'avaient jamais vu la mer, et que la tournée du facteur, se comptait en jours, on mesure le temps, en pas/minute selon le dénivelé, mais que c'est loin et que ça grimpe ! Alors que l'helico qui effectue ses livraisons met quelques minutes, c'est fou !
A chaque passage au Maïdo, quand je vois l'ilet au orangers, la bas, en bas, me revient en mémoire la chanson de la belle Jacqueline, "heureusement l'en a la brise pour faire sècher son joli p'tit chemise, heureusement l'en a... " Z'enfants la misère, heureusement les temps changent, mais bon dieu que c'est beau, et heursement, la vue, elle, ne change pas.
Et le seigneur Piton des Neiges, et le seigneur Grand Bénard, contemplent cette agitation. Quels changements depuis que les premiers marrons se sont réfugiés dans les cirques et que les premiers blancs des Hauts les ont suivis.
En tout cas, à chaque fois que j'y suis monté, j'ai eu beau temps et le temps de réfléchir au temps qui passe en oubliant de compter tous les petits points blancs qui envahissent les flancs de la montagne, autant de maisons que de points blancs. Sur la route du Maïdo, un p'tit resto, à droite en montant, dans une des rares lignes droites, vers la mi-parcours, sert une fameuse tarte au coco.
Oui, le Maïdo, c'est beau.
Cordialement TUR2