Cher Maxime,
Oui comme le dit Fanch ces retrouvailles mériteraient d'être concrétisées,sur que nous avons bien vécu à Port-Etienne même si nous étions "obligés" de manger de la
langouste tous les jours,alors que les légumes étaient un produit rarissime,souviens toi du bouc qui se tapait tous les mégots de l'éscale, je me souviens très bien des ennuis
qui t'advinrent,mais il fallait bien que jeunesse se passe oui le caporal qui venait à l'escale était un méhariste et était copain de l'autre radio Pierrot Emery on le nommait
"Le gros" et il portait bien son nom,je pense que tu n'as pas oublié le plein d'essence du Latécoère à 6 Moteurs que nous faisions à la pompe à main "Japy" et le même jour
corvée de munition qui consistait à immerger au large des stocks de vieilles bombes,il y 'en avait 3 par caisse les caisses étant lourdes il fallait les manipuler à deux,de gros
malins éssayaient de s'approprier le côté ailettes et le malheureux qui se tapait le côté éxplosif ne tardait pas à comprendre,nous avions un bar bien achalandé puisque
beaucoup de civils y venaient,il y avait en plus du "Berger "et du "Ricard" qui étaient en vogue,une liqueur Basque "Isara" blanche,jaune,ou verte,j'étais chargé du ravitaillement
du bar.La garde était bien assurée à la base par les deux chiens "Baroud" et "Coucouilles" qui était la terreur des hyénes et des chacals,au cours d'une séance de cinéma
qu'avec l'electricien Hellary nous animions,le Samedi pour les civils et le Dimanche pour lles Maures et gens de couleur alors que se déroulait le film de guerre "Batam" une
dispute éclata,la bagarre étant proche entre communautés,l'un d'entre nous eut l'idée de faire entrer "Coucouilles" dans la salle et le calme revint aussitot.Oui j'en reviens à la
copine de Barret à laquelle j'aurais préféré "Touétou" ou "Fatoumétou" car elle était rougeaude aux yeux de lapin,le père était écarlate et la mère lie de vin à eux trois ,ils
auraient si ils étaient à bord occasionné une gîte au Junker 52 du "Marquis". Après mes 5 ans de Marine je suis entré au PTT à la station radio qui se trouvait au dernier
étage de la poste principale située prés du marché,c'était en 1952,puis en 1954 sentant le vent de l'indépendance j'ai réintégré la métropole ou j'ai fini ma carriére à la DGSE
service des" Grandes Oreilles". Voici mon adresse : ( me contacter )
Mes amitiés et mes hommages à tes chers. Tom U Rossu.
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