J'étais en mission en Antilles-Guyane en 1978 quand cette histoire se produisit.
Nous étions donc, dans un premier temps, à Fort-de-France.
Il y avait dans le port, deux thoniers Coréens.
Une fois les cales pleines, un samedi, ils appareillent donc pour le retour.
A une heure de basse mer... il y avait un haut fond sablonneux qu'un des deux thoniers a embouqué.
Appareille une vedette, je crois, du SNSM, elle avait le même "look" que ses copines de métropole, les mêmes couleurs.
Mais y avait-il un SNSM à Fort-de-France ?
Ou était-ce une vedette de la DP ? mystère et goulle de bomme.
Bref, toujours est-il que la dite vedette avait un croc de remorquage plage arrière.
Elle arrive par le devant du coréen, les équipages frappent une remorque et voilà nos deux unités qui y vont de machine en avant toute... mais rien n'y fait, le thonier refuse.
Bon, qu'à cela ne tienne, essayons par la poupe.
Même motif, même punition.
A force d'à force, sous une traction relevant de l'énergie du désespoir, la brave vedette se voit violemment amputée de son croc dans un fracas assourdissant.
Le personnel coréen n'eut que le temps de se baisser afin d'éviter de perdre la tête !
Finalement, ces tentatives auront pris des heures, le temps nécessaire à la marée de monter et de libérer le thonier.
L'histoire ne s'arrête pas là, comme une vedette "officielle" avait été endommagée suite à une erreur de navigation, les deux navires coréens sont tenus de revenir à quai.
Ben oui, il y a quand-même une facture à régler, et les coréens n'étaient pas assurés à la M..F.
Le lendemain, depuis le pont de la Garonne, nous assistons à un spectacle affligeant sur l'échoué.
L'équipage est réuni sur le pont principal, le patron est assis dans un fauteuil en osier.
Devant lieu, un homme, mains liées dans le dos est à genou.
Le patron vocifère dans sa langue.
Une fois sa diatribe achevée, un homme sort des rang, la main armée d'un fouet.
Je ne sais plus combien, et je crois ne l'avoir jamais su, le bougre a reçu de coups de fouet.
On revoyait une scène du Pont de La Rivière Kwaï, effarant !
Non seulement le croc de la vedette avait été arraché mais également une partie du pont et du roof.
Nous étions donc, dans un premier temps, à Fort-de-France.
Il y avait dans le port, deux thoniers Coréens.
Une fois les cales pleines, un samedi, ils appareillent donc pour le retour.
A une heure de basse mer... il y avait un haut fond sablonneux qu'un des deux thoniers a embouqué.
Appareille une vedette, je crois, du SNSM, elle avait le même "look" que ses copines de métropole, les mêmes couleurs.
Mais y avait-il un SNSM à Fort-de-France ?
Ou était-ce une vedette de la DP ? mystère et goulle de bomme.
Bref, toujours est-il que la dite vedette avait un croc de remorquage plage arrière.
Elle arrive par le devant du coréen, les équipages frappent une remorque et voilà nos deux unités qui y vont de machine en avant toute... mais rien n'y fait, le thonier refuse.
Bon, qu'à cela ne tienne, essayons par la poupe.
Même motif, même punition.
A force d'à force, sous une traction relevant de l'énergie du désespoir, la brave vedette se voit violemment amputée de son croc dans un fracas assourdissant.
Le personnel coréen n'eut que le temps de se baisser afin d'éviter de perdre la tête !
Finalement, ces tentatives auront pris des heures, le temps nécessaire à la marée de monter et de libérer le thonier.
L'histoire ne s'arrête pas là, comme une vedette "officielle" avait été endommagée suite à une erreur de navigation, les deux navires coréens sont tenus de revenir à quai.
Ben oui, il y a quand-même une facture à régler, et les coréens n'étaient pas assurés à la M..F.
Le lendemain, depuis le pont de la Garonne, nous assistons à un spectacle affligeant sur l'échoué.
L'équipage est réuni sur le pont principal, le patron est assis dans un fauteuil en osier.
Devant lieu, un homme, mains liées dans le dos est à genou.
Le patron vocifère dans sa langue.
Une fois sa diatribe achevée, un homme sort des rang, la main armée d'un fouet.
Je ne sais plus combien, et je crois ne l'avoir jamais su, le bougre a reçu de coups de fouet.
On revoyait une scène du Pont de La Rivière Kwaï, effarant !
Non seulement le croc de la vedette avait été arraché mais également une partie du pont et du roof.