par JUMPER Sam 21 Aoû - 23:53
A Daniel et Fausto, mes 2 frères Dalton,
Je constate que nous en avons tous les mêmes bons souvenirs de cette folle escapade, pourtant assez courte, à Beaune et Dijon.
Il y a d'ailleurs la photo d'une cérémonie avec les autorités prise en novembre 1974 sur le site de l'Amicale de Dijon avec le CF Méchet et le CC Bellec, entre autres, pour le bord et Mrs Iund, père et fils, je crois.
Lors de cette sortie, je pense me souvenir que le choix des volontaires pour l'équipage avait été fait en prenant, pour une moitié, les nouveaux embarqués, engagés et recrutés, et, pour l'autre moitié, les matelots et QM les plus anciens du bord, ce qui était honorable comme décision à l'époque.
Pour les OMS, je me souviens de toi Fausto et de Robert Thomas, retiré également à Diégo, du SM Fusco Arnoux et pour les QM et matelots les plus anciens du bord, toi Daniel, bien sûr, Rueff et peut-être son inséparable copain détecteur comme lui, Couffignal, le QM2 Jaouen, électricien, dont le père devait bosser comme OMS au BDCM de Dijon, nom donné aux bureaux de recrutement de l'époque .... pour les autres, j'ai quelques lacunes.
Nous couchions dans une caserne de l'armée de terre, dans un grand dortoir avec un poêle au milieu, il me semble, pour le chauffage, normal au mois de novembre, si ma mémoire est bonne car je n'ai pas eu de problème de froid et pour cause... D'ailleurs, déjà au petit déjeuner, certains faisaient déjà fort, l'excuse étant que le café servi à l'ordinaire n'était pas terrible !
A cette occasion, le bras cassé que j'étais a eu l'immense privilège de porter le fanion du bord au bout de son MAS 56 pendant la cérémonie du 11 novembre 1974. Je n'en ai pas de photos et je le regrette maintenant. Nous avons certainement défilé comme des pieds, et le mot doit être faible, vu le peu d'entrainement d'ordre serré que nous avions et la vie intensive menée sur place et pourtant, grâce à la grande indulgence de la population de Dijon présente à cette cérémonie, je pense qu'à l'applaudimètre, nous avons largement battu l'armée de l'air pourtant en force, ce jour-là, du fait de la proximité d'une base aérienne toute proche.