Au poste 4 où je logeais, à l'arrière également, près des bureaux administratifs et militaires et poste des SM, il n'y avait que des Miss Art, Elarm, Fourr, Secre et coiffeur et Motel pendant une époque ainsi qu'une travée réservée aux choufs admissibles.
Également un unique QM électricien, Barthélémy, un ancien sous-marinier qui venait de l'Espadon, je crois me souvenir.
Au Poste 1, le plus à l'avant, de mémoire, essentiellement, Boscos, Det, DSM, Tim, Radios, Trafis, Miss ASM, toutes les autres spés du pont en fait, sauf le reste du Commissariat, cuisiniers et commis qui couchaient au Poste 2 situé tout près de la Cafétéria.
Le poste 3 dessous, devait être réservé au passagers, il était généralement inoccupé à notre époque.
Par rapport aux plans d'origine, à l'époque des hamacs, je suppose que la cafétéria, dont on accédait par un escalier en face de l'infirmerie au niveau de la petite coursive, a été créé à partir d'une partie ou la totalité d'un des poste équipage situé près du poste 2, à priori.
Tu as raison, nous n'avons certainement pas vécu les missions en Océan Indien et Antilles-Guyane de la même façon qu'on soit au-dessus ou au-dessous du pont, c'est évident, d'autant plus que ces bâtiments, contrairement aux avisos, n'étaient pas prévus pour les zones tropicales, ce ne sont pas les malheureuses manches à air qui servaient à faire sécher le linge de corps déjà avec beaucoup de peine qui régénéraient correctement l'air ambiant ou donnaient de la fraîcheur, d'ailleurs nous couchions parfois sur le pont sur des nattes en coco mises à notre disposition, c'était plus supportable !
Sur le pont, c'était plus le club Méd, la veille sympa par quarts avec toujours quelque chose à regarder, bâtiments de commerce ou de pêche, étoiles, côtes, souffleurs, etc..., nous étions en short gris-bleu et sandales "Jeanne d'Arc" et nous n'étions pas soumis aux pastilles de sel pour ne pas se déshydrater, contrairement aux mécanos qui ne risquaient pas d'avoir froid dans leurs étuves.
Il faut savoir que sur les E 52, il n'y avait pas de coursive centrale sur toute la longueur du bâtiment et que pour aller des postes 4 ou 5 vers l'avant ou la passerelle prendre le quart, il fallait sortir dehors et franchir le pont milieu, ce qui n'était guère aisé les jours de tempête, malgré les filières de sécurité, pour ouvrir et fermer la porte étanche donnant accès sur la petite coursive qui ne commençait qu'à cet endroit car parfois, des lames balayaient cet endroit avec une violence inouïe.
Dans ces cas là, nous avions consigne de passer par la machine et c'est souvent à cette occasion que la plupart d'entre nous ont découvert ce monde complètement inconnu, même si cela peut paraître stupide avec le recul... ... surtout après avoir vu le film "La canonnière du Yang Tsé" avec son célèbre QM Mécano expliquant le principe de la vapeur morte et la vapeur vivante au supplétif chinois embarqué à bord... ..., de quoi créer des vocations...
A partir 73, il me semble, une petite passerelle a été montée au-dessus de pont milieu à partir du roof cheminée, cela nous permettait de rallier la passerelle à partir des postes 4 et 5 sans passer par la Machine et le pont milieu, ceci dit, cela restait tout de même sportif... ... les jours de grand vent et de houle.
La garde d'honneur présentait les armes dessus au poste de bande en arrivant en escale.