par † Jean Favalessa Mar 24 Jan 2012 - 18:39
Bonsoir à tous les anciens.
" De mon temps" ' comme disaient nos anciens, (et dire que j'en suis un maintenant!!); donc de mon temps disais-je, il y avait
deux pistes. La principale, orientée vers la mer, bétonnée et doublée d'une piste de "crash" en gazon. La deuxième,orientée, pas
tout à fait à 90* vers la route qui longeait la base direction la plage et Giens.
Celle-là, je l'ai souvent traversée ( et je n'était pas le seul! ) en sprintant, pour aller au travail, dans les hangars (un comble!!).
Tout çelà à cause d'un Spit. SBD ou autre "Martinet" qui atterrissait à l'autre bout! Dans ce cas-là,on se régalait, de les voir,au
décollage,raser littéralement le CRIN-CRIN ou Bar des AILES, situé au bord de la route, l'autre côté de la clôture grillagée.
C'étaient des as ces gars-là. En 47/48 on cotoyait des gens comme: LV Sanguinetti; LV d'ARGENLIEU (neveu de l' amiral),
LV Philippe de GAULLE, LV DELATOUR, P/M ROBINET et son copain X (son nom m'échappe) . Ces deux derniers,lorsqu'ils
faisaient un numéro de "chasse libre" avec leurs Spit. tout le monde avait le nez en l'air! Il yen avait, parmi les pilotes ,qui avaient
le "Perchoir" sur le haut de la manche .Les pilotes de l'Aéronavale,sont renommés,c'est bien connu.
De la terrasse du 3e étage,au cours d'un exercice, j'ai assisté à un truc hallucinant, au cours d'un exercice d'attaque combinée:
Cdo para. HUBERT et six Seafires de l'une des flottilles de la base. Le Cdo. largué par le vieux Junker 52 cher à notre ami
DAVOUX., se balançaient en laissant tomber des grenades d'exercice. Soudain nous avons vu les Spits surgir ,venant d'au-dessus
de Hyères ,fonçant vers nous, assez bas, pour passer sous les parachutes.De notre balcon , nous voyions le dessus des taxis et
les pilotes dans leurs cookpits .Epoustoufflant!! Ils sont passés au ras du sol et de la tour de contrôle. L' amiral BARJOT( c'était
bien son nom!) a dû avoir une sacrée frayeur. Nous avons vu certains membres de son état-major,se relever après le passage des
chasseurs! Et personne sur notre balcon ne pensait a se moquer. Celà a été si soudain et bruyant, on n'en revenait pas .
Encore un beau souvenir. Amitiés à tous Jean FAVALESSA