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[Divers Navires amphibies] Les LST
Ancien Boum- MATELOT
- Age : 84
- Message n°204
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Pour Tinto
Le L 9008 était le LST Golo de la Marine nationale, vu ici débarquant à la mer un LVT (tank amphibie).
Le L 9008 était le LST Golo de la Marine nationale, vu ici débarquant à la mer un LVT (tank amphibie).
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°206
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Nos Libérateurs.
Une douzaine de LST sur une plage de Normandie peu après le 6 juin 1944, et beaucoup de monde au large.
Les ponts sont encore chargés à bloc de matériel et de personnel, apparemment rien n'est débarqué et les hangars sont bourré eux aussi.
Parmi ces LST, les numéros 373 - 4 - 311 - 324 - 51 - 72, etc...
Crédit photo Riley R. et Navsource.
André Pilon
Une douzaine de LST sur une plage de Normandie peu après le 6 juin 1944, et beaucoup de monde au large.
Les ponts sont encore chargés à bloc de matériel et de personnel, apparemment rien n'est débarqué et les hangars sont bourré eux aussi.
Parmi ces LST, les numéros 373 - 4 - 311 - 324 - 51 - 72, etc...
Crédit photo Riley R. et Navsource.
André Pilon
Dernière édition par PILON le Ven 30 Jan 2009 - 22:21, édité 2 fois
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°208
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Bonjour
Pour Tinto
Tu me demandais, Tinito, si j’avais des infos sur les deux LST que tu as postés Il y a deux ou trois jours, à savoir, le 500 et le L 9008.
Le L 9008, c’est le Golo, ancien LST 973 et qui fut mon bateau en 1951 et que je suis allé chercher aux USA
L’autre, c’est un LST en service dans la marine américaine mais le cliché doit-être ancien car selon navsource, il a participé au débarquement de Normandie et puis ensuite il a été vendu comme bâtiment commercial, après la guerre, en 1948
A voir sur : www.navsource.org
Sur navsource, ils n’ont pas ces photos, je vais leur envoyer; si tu as des infos où ils se trouvent par exemple et qui te les a données pour les porter à leur crédit.
A l’avance, merci.
André Pilon
Pour Tinto
Tu me demandais, Tinito, si j’avais des infos sur les deux LST que tu as postés Il y a deux ou trois jours, à savoir, le 500 et le L 9008.
Le L 9008, c’est le Golo, ancien LST 973 et qui fut mon bateau en 1951 et que je suis allé chercher aux USA
L’autre, c’est un LST en service dans la marine américaine mais le cliché doit-être ancien car selon navsource, il a participé au débarquement de Normandie et puis ensuite il a été vendu comme bâtiment commercial, après la guerre, en 1948
A voir sur : www.navsource.org
Sur navsource, ils n’ont pas ces photos, je vais leur envoyer; si tu as des infos où ils se trouvent par exemple et qui te les a données pour les porter à leur crédit.
A l’avance, merci.
André Pilon
Dernière édition par PILON le Sam 31 Jan 2009 - 21:00, édité 1 fois
Tinto- QM 1
- Age : 73
- Message n°209
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
ANDRE salut, et merci pour vos réponses avec Ancien Boum
Pour le GOLO, j'ai juste une info avec ce nom : J.PETRAULT, et pour l'autre j'avais trouvé ce cliché sur un site vietnamien.
Voila le peu d'info...
Au plaisir de te lire.
Amicalement...TINTO.
Pour le GOLO, j'ai juste une info avec ce nom : J.PETRAULT, et pour l'autre j'avais trouvé ce cliché sur un site vietnamien.
Voila le peu d'info...
Au plaisir de te lire.
Amicalement...TINTO.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°210
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
La traversée du Golo, suite : Hawai-Guam (îles Mariannes)
Page 6
Page 6
Actuellement la lune est au premier quartier et hier soir 7 janvier, le quart fut très agréable, la lune s’est couchée vers minuit, en même temps que les gens de 20 à 24 dont je faisais partie.
Les étoiles sont un peu difficiles à distinguer du fait de la clarté lunaire, car je m’y intéresse beaucoup; la polaire est chaque soir un peu plus basse et des étoiles invisibles sous nos latitudes françaises apparaissent chaque jour un peu plus hautes.
La Croix du Sud est maintenant entièrement visible au cours de la nuit.
Pour changer, nous eûmes du divertissement pendant ce quart.
Peu après vingt heures, voilà que l’on entend des oiseaux piailler, et ces piaillements sont de plus en plus nombreux; on les distingue dans le clair de lune, il y en a partout, mais nous les voyons mal.
Le commandant qui se trouve là, alors qu’il est venu comme tous les commandants le font, inscrire ses consignes pour la nuit sur le journal de navigation, me demande d’allumer un projecteur.
Un rayon blanc éclaire le ciel vers l’avant, et dans ce rayon j’évalue au moins le nombre de ces volatiles à deux centaines; ils se débattent et volent en tous sens, probablement apeurés.
Ils sont noirs et blancs et ressemblent à des hirondelles, mais en plus gros.
Je balaie sur l’avant de tribord à bâbord et inversement; oui, il y en a partout, c’est fantastique, incroyable.
Peut-être ont-ils eu peur de cet éclairage qui viole leur environnent car on ne les entends plus pendant un quart d’heures, et puis les voici qui reviennent et à minuit quand je descendrai ils seront encore là.
Quand je quitte, ce n’est pas le RAS habituel que je passe à mon remplaçant mais : vol d’oiseaux nous accompagnant.
Il fallut attendre 1967, douze ans donc, pour que je comprenne ce qu’étaient ces oiseaux qui nous ont étonnés et divertis quelques heures sur le Golo, du commandant au matelot que j’étais.
Arrivant sur l’atoll Puka Puka en début du mois de juillet 1970, je fis connaissance avec l’immense colonie de sternes kaveka qui réside au sud de l’île, chaque année de juin à novembre.
Je remarquai que c’était probablement les mêmes oiseaux que ceux qui accompagnèrent le Golo, cette nuit de janvier 1952.
C’était donc toute une colonie de sternes en migration à travers l’Océan Pacifique.
Le 7 janvier au matin, les oiseaux ne sont plus là.
Ce sera encore une journée des plus calmes et je pense que c’est ce jour-là qu’à eu lieu un exercice de tir remarquable.
Des exercices de tir avec les quarante et les vingt on en fait régulièrement mais vous verrez pourquoi celui-là fut remarquable.
Je ne l’ai pas noté sur mon cahier mais je m’en souviens.
Il est disons quinze heures : klaxon, poste de combat et chacun de courir à son poste.
Il y a tellement de canons, je crois l’avoir déjà écrit, que même "les bras cassés en ont un et ils s’y mettent".
Ainsi toutes les pièces sont armées.
Mais il y a encore une possibilité de fixer plusieurs pièces de 20 sur le pont; je ne sais pas si elles sont en soute.
Je pense que oui.
On tire sur un ballon, gonflé probablement à l’hydrogène, je n’en sais rien, à moins que l’on se soit procuré de l’hélium aux États-Unis.
Toujours est-il que dès que le ballon est lâché et après que le bateau se soit mis vent de travers, l’officier canonnier l’EV B. ordonne « ouvrez le feu »
Tous les tribordais et l’avant et l’arrière : et pan pan pan ! et boum boum boum ! et re pan pan pan ! et re boum boum boum ! ; comme le ballon s’éloigne dans le vent alizé et court toujours : « Cessez le feu est-il ordonné par téléphone aux chefs de pièce »
Après avoir fait demi-tour, on refait une passe identique pour les bâbordais sur un second ballon... qui, lui aussi, court toujours, après que les obus lui aient sifflé aux oreilles.
Enfin, il me semble qu’il y a eu deux passes, de chaque bord, et la seconde jusqu’à épuisement des munitions... les ballons n’ont pas été touchés.
Après cela, inspection des pièces comme il se doit.
Voilà que l’on signale par tribord avant, au 20, « il reste une cartouche ».
Alors on regonfle un ballon pour cette pièce qui était armée, je crois par des mécaniciens.
Le ballon, rouge comme les autres s’éloigne... ouvrez le feu qu’il ordonne l’EV...
Pan ! que lui répond l’unique coup de canon ; Touché !
On s’exclame... c’est pas trop militaire mais bien obligé... instinctif pour tous.
Le seul ballon percé l’a été par les mécaniciens; ce soir, les hommes de cette pièce auront la double en Tavola red wine, vous savez, le délicieux vin rouge californien dont nous avons, comme on vous l’a dit, un joli petit stock à bord, en bouteilles de quatre litres.
Le 8 janvier, toujours le même grand beau temps mais le vent d’est a forci, la mer devient forte; pour le barreur, même punition, même motif, il n’arrive pas à garder son cap et de le sillage est vraiment vermicelliforme.
On en rit, on se moque de lui; mais tous ces tortillons nous freinent un peu, heureusement que le bon courant équatorial qui nous porte à un ou deux nœuds en avant est bien là.
Le dernier point nous indique que nous serons devant Guam dans la nuit de jeudi à vendredi.
Dans l’après-midi, le timonier et l’officier de quart, pour faire l’observation météo, estiment les creux à quatre mètres !
Si l’on faisait un cap inverse, il faudrait ralentir la vitesse, car çà cognerait dur dans les portes.
Ce matin j’ai donc fait le 4 a 8 ; ce soir je monte à la passerelle pour le premier quart de chien, et puis vite à la bannette pour le 0 à 4 du 9 janvier au matin.
C’est long mais on approche du but.
Mais comme on est bien en mer quand il fait beau, quand on est jeune, que l’on a vingt ans, avec nul souci de tout ce qui interpelle les humains sur cette planète.
57 ans plus tard, j’aimerais bien refaire ce voyage dans les mêmes conditions.
Je pense que mon bout de cahier d’écolier qui fut mon journal serait bien plus étoffé; j’y parlerais de tout l’équipage; du bateau de l’avant à l’arrière et de la passerelle aux machines, des activités régnant à bord; je veux dire par là que j’y consignerais de quoi faire un livre.
André Pilon
Les étoiles sont un peu difficiles à distinguer du fait de la clarté lunaire, car je m’y intéresse beaucoup; la polaire est chaque soir un peu plus basse et des étoiles invisibles sous nos latitudes françaises apparaissent chaque jour un peu plus hautes.
La Croix du Sud est maintenant entièrement visible au cours de la nuit.
Pour changer, nous eûmes du divertissement pendant ce quart.
Peu après vingt heures, voilà que l’on entend des oiseaux piailler, et ces piaillements sont de plus en plus nombreux; on les distingue dans le clair de lune, il y en a partout, mais nous les voyons mal.
Le commandant qui se trouve là, alors qu’il est venu comme tous les commandants le font, inscrire ses consignes pour la nuit sur le journal de navigation, me demande d’allumer un projecteur.
Un rayon blanc éclaire le ciel vers l’avant, et dans ce rayon j’évalue au moins le nombre de ces volatiles à deux centaines; ils se débattent et volent en tous sens, probablement apeurés.
Ils sont noirs et blancs et ressemblent à des hirondelles, mais en plus gros.
Je balaie sur l’avant de tribord à bâbord et inversement; oui, il y en a partout, c’est fantastique, incroyable.
Peut-être ont-ils eu peur de cet éclairage qui viole leur environnent car on ne les entends plus pendant un quart d’heures, et puis les voici qui reviennent et à minuit quand je descendrai ils seront encore là.
Quand je quitte, ce n’est pas le RAS habituel que je passe à mon remplaçant mais : vol d’oiseaux nous accompagnant.
Il fallut attendre 1967, douze ans donc, pour que je comprenne ce qu’étaient ces oiseaux qui nous ont étonnés et divertis quelques heures sur le Golo, du commandant au matelot que j’étais.
Arrivant sur l’atoll Puka Puka en début du mois de juillet 1970, je fis connaissance avec l’immense colonie de sternes kaveka qui réside au sud de l’île, chaque année de juin à novembre.
Je remarquai que c’était probablement les mêmes oiseaux que ceux qui accompagnèrent le Golo, cette nuit de janvier 1952.
C’était donc toute une colonie de sternes en migration à travers l’Océan Pacifique.
Le 7 janvier au matin, les oiseaux ne sont plus là.
Ce sera encore une journée des plus calmes et je pense que c’est ce jour-là qu’à eu lieu un exercice de tir remarquable.
Des exercices de tir avec les quarante et les vingt on en fait régulièrement mais vous verrez pourquoi celui-là fut remarquable.
Je ne l’ai pas noté sur mon cahier mais je m’en souviens.
Il est disons quinze heures : klaxon, poste de combat et chacun de courir à son poste.
Il y a tellement de canons, je crois l’avoir déjà écrit, que même "les bras cassés en ont un et ils s’y mettent".
Ainsi toutes les pièces sont armées.
Mais il y a encore une possibilité de fixer plusieurs pièces de 20 sur le pont; je ne sais pas si elles sont en soute.
Je pense que oui.
On tire sur un ballon, gonflé probablement à l’hydrogène, je n’en sais rien, à moins que l’on se soit procuré de l’hélium aux États-Unis.
Toujours est-il que dès que le ballon est lâché et après que le bateau se soit mis vent de travers, l’officier canonnier l’EV B. ordonne « ouvrez le feu »
Tous les tribordais et l’avant et l’arrière : et pan pan pan ! et boum boum boum ! et re pan pan pan ! et re boum boum boum ! ; comme le ballon s’éloigne dans le vent alizé et court toujours : « Cessez le feu est-il ordonné par téléphone aux chefs de pièce »
Après avoir fait demi-tour, on refait une passe identique pour les bâbordais sur un second ballon... qui, lui aussi, court toujours, après que les obus lui aient sifflé aux oreilles.
Enfin, il me semble qu’il y a eu deux passes, de chaque bord, et la seconde jusqu’à épuisement des munitions... les ballons n’ont pas été touchés.
Après cela, inspection des pièces comme il se doit.
Voilà que l’on signale par tribord avant, au 20, « il reste une cartouche ».
Alors on regonfle un ballon pour cette pièce qui était armée, je crois par des mécaniciens.
Le ballon, rouge comme les autres s’éloigne... ouvrez le feu qu’il ordonne l’EV...
Pan ! que lui répond l’unique coup de canon ; Touché !
On s’exclame... c’est pas trop militaire mais bien obligé... instinctif pour tous.
Le seul ballon percé l’a été par les mécaniciens; ce soir, les hommes de cette pièce auront la double en Tavola red wine, vous savez, le délicieux vin rouge californien dont nous avons, comme on vous l’a dit, un joli petit stock à bord, en bouteilles de quatre litres.
Le 8 janvier, toujours le même grand beau temps mais le vent d’est a forci, la mer devient forte; pour le barreur, même punition, même motif, il n’arrive pas à garder son cap et de le sillage est vraiment vermicelliforme.
On en rit, on se moque de lui; mais tous ces tortillons nous freinent un peu, heureusement que le bon courant équatorial qui nous porte à un ou deux nœuds en avant est bien là.
Le dernier point nous indique que nous serons devant Guam dans la nuit de jeudi à vendredi.
Dans l’après-midi, le timonier et l’officier de quart, pour faire l’observation météo, estiment les creux à quatre mètres !
Si l’on faisait un cap inverse, il faudrait ralentir la vitesse, car çà cognerait dur dans les portes.
Ce matin j’ai donc fait le 4 a 8 ; ce soir je monte à la passerelle pour le premier quart de chien, et puis vite à la bannette pour le 0 à 4 du 9 janvier au matin.
C’est long mais on approche du but.
Mais comme on est bien en mer quand il fait beau, quand on est jeune, que l’on a vingt ans, avec nul souci de tout ce qui interpelle les humains sur cette planète.
57 ans plus tard, j’aimerais bien refaire ce voyage dans les mêmes conditions.
Je pense que mon bout de cahier d’écolier qui fut mon journal serait bien plus étoffé; j’y parlerais de tout l’équipage; du bateau de l’avant à l’arrière et de la passerelle aux machines, des activités régnant à bord; je veux dire par là que j’y consignerais de quoi faire un livre.
André Pilon
Dernière édition par PILON le Mer 26 Nov 2014 - 22:35, édité 1 fois
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°212
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
André, c'est toujours avec plaisir que je savoure ta prose.. :)
"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°213
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
La traversée du Golo, suite : Hawai-Guam - îles Mariannes -
Page 7
Ce jour j’ai noté sur mon cahier que je suis rouge comme une pivoine d’être trop resté au soleil
Dans l’après midi nous avons encore une fois reculé les pendules d’une heure ; ce n’est pas moi qui ai fait ce travail puisque ayant été de 0 à 4 ce 9 janvier, je prends pour le 12 à 16 après avoir mangé aux rations et c’est dans ce créneau de temps qu’il faudra reculer les pendules d’une heure.
Celui qui fait la tournée des pendules en a, si je me souviens bien une douzaine à mettre à l’heure : les machines, le carré, les officiers-mariniers, le commandant, le local barre, le central radio, la passerelle, etc...
Il y en a pour plus d’une heure ; il ne se presse pas bien sûr et il n’y a aucune raison de se presser.
Nous avons maintenant neuf heures de différence avec la France, neuf heures de retard.
Ce soir, je prends ensuite le 20 à 24 avec un beau clair de lune, celle-ci a dépassé son stade de premier quartier, elle est donc de plus en plus lumineuse chaque soir.
J’ai écrit sur mon cahier : « dommage que je ne suis ni écrivain, ne poète, je trouverais là de l’inspiration ».
Le 8 janvier sera encore une journée de RAS, quoique la mer soit beaucoup plus houleuse qu’hier.
En fait, n’étant pas météo, je confonds, et les autres aussi, l’état de la mer sous l’effet du vent et la houle qui est, comme je l’ai dit l’autre semaine : « une ondulation, régulière, qui persiste à la surface de la mer lorsque le vent a soufflé ».
En fait l’énergie transmise à la mer lorsque le vent souffle va s’amortir dans le lointain sous forme de houle.
Mais cette mer qui nous rattrape c’est un problème pour l’homme de barre, le bateau fait de grandes embardées et le sillage n’est qu’une succession de « S », alors le préposé au chadburn, à côté de lui, lui demande si sa fiancée s’appelle Suzanne, vu qu’il écrit son initiale sur l’eau.
Lorsque le bâtiment, par temps normal fait route, les filets d’eau venant de l’avant agissent convenablement sur le safran du gouvernail et les écarts par rapport à la route ordonnée sont faibles et faciles à contrôler et à reprendre ; mais quand les vagues, sous l’effet du vent, dépasse le navire comme aujourd’hui, les filets d’eau agissent à contre sens sur le safran et bouscule le bâtiment sur tribord si le barreur à mis sa barre à gauche.
Ce n’est pas du tout facile à contrôler et le bateau qui tortillone est un peu ralenti.
Nous prenons toujours nos repas sur les tables fabriquées avec des planches et installées sur la plage arrière.
Tous ou presque, aux États-Unis, nous avons découverts les repas servis au plateau avec passage à la rampe.
Nous sortons presque tous de bateaux où l’on passait à la cuisine par plat de huit avec l’assiette et la gamelle double.
A la table, on était à chacun son tour de corvée pour y aller, pendant qu’un acolyte s’en allait à la cambuse avec le bidon à vin rouge, et l’assiette pour y mettre le dessert.
Les deux mains engagées, il en revenait avec un pain sous le bras.
Sur le Golo, bien sûr, comme sur tous les bateaux de ce pays, nous avons les plateaux et passage à la rampe pour le service; par la suite on ne les lave pas, il y a un matelot d’équipage qui en est chargé, le matelot P.
Quel progrès avons nous fait ! nous par exemple, les six ou huit qui sortons du Georges-Leygues, un bateau très bien, nous l’avons écrit par ailleurs, mais malgré tout, la grosse caserne.
La marine française, s’est mise aux plateaux bien sûr, mais avec plus de vingt ans de retard sur l’Amérique.
Un jour, alors que j’étais apprenti à l’école des Timoniers, j’avais été en corvée dans l’arsenal, il s’agissait d’aider un étameur, ouvrier de l’arsenal à rétamer les gamelles doubles ; et bien, vu le stock de gamelle que je découvris là, pas étonnant s’il fallut que la marine française attende vingt ans, s’il a fallu toutes les user.
Au Cap Brun, une fois par mois on portait les hamacs à laver à la laverie de Saint-Mandrier.
Alors là, j’ai pu voir des pyramides de hamacs en stock, nom d’un chien ! ils pouvaient en mobiliser du monde.
Pas étonnant s’il fallut attendre longtemps avant d’avoir des bannettes sur les bateaux français.
Ça fait rien me direz vous, ce qui compte, vu que nous sommes militaires, c’est de gagner la guerre…
Ben oui, mais les dernières, on les a toutes perdues…
Ce qui est parfait sur le Golo, comme sur tous les bateaux pour les longues traversées, c’est que nous avons un boulanger à bord et tous les jours nous avons du pain frais et de temps à autre des gâteaux ; c’est bon pour le moral.
C’est un QM 1 âgé qui doit avoir pas loin de ses quinze ans de marine (il n’y a pas du tout d’avancement dans cette spécialité à cette époque, et pourtant il a probablement fait la guerre). Lui, il travaille la nuit quand nos deux cuisiniers sont au lit, tout l’espace de ce local est à lui.
A la cuisine, pour les gens de quart, il y a toujours du café de chaud, on passe dans sa boutique en coup de vent en montant au quart et en descendant.
On cause un brin, vite fait.
11 janvier :
La mer toujours vide.
Elle devient plus calme dans l'après-midi.
Le point nous indique que ce soir nous devrions apercevoir l’île Rota, une de l’archipel des Mariannes, par tribord avant.
Après avoir été de 4 à 8 ce matin avec l’officier en second, je prendrai le petit quart de chien, le 16 à 18.
Un peu avant le coucher du soleil, alors que le radar nous la donne à cinquante nautiques, et que l’atmosphère est très pure, j’apercevrai à la jumelles l’ile Rota dans les feux du soleil couchant, un peu à droite du plongeon de l’astre dans l’océan.
Le Golo maintient sans erreur son cap sur Guam qui est la plus Sud des îles Mariannes
Page 7
Ce jour j’ai noté sur mon cahier que je suis rouge comme une pivoine d’être trop resté au soleil
Dans l’après midi nous avons encore une fois reculé les pendules d’une heure ; ce n’est pas moi qui ai fait ce travail puisque ayant été de 0 à 4 ce 9 janvier, je prends pour le 12 à 16 après avoir mangé aux rations et c’est dans ce créneau de temps qu’il faudra reculer les pendules d’une heure.
Celui qui fait la tournée des pendules en a, si je me souviens bien une douzaine à mettre à l’heure : les machines, le carré, les officiers-mariniers, le commandant, le local barre, le central radio, la passerelle, etc...
Il y en a pour plus d’une heure ; il ne se presse pas bien sûr et il n’y a aucune raison de se presser.
Nous avons maintenant neuf heures de différence avec la France, neuf heures de retard.
Ce soir, je prends ensuite le 20 à 24 avec un beau clair de lune, celle-ci a dépassé son stade de premier quartier, elle est donc de plus en plus lumineuse chaque soir.
J’ai écrit sur mon cahier : « dommage que je ne suis ni écrivain, ne poète, je trouverais là de l’inspiration ».
Le 8 janvier sera encore une journée de RAS, quoique la mer soit beaucoup plus houleuse qu’hier.
En fait, n’étant pas météo, je confonds, et les autres aussi, l’état de la mer sous l’effet du vent et la houle qui est, comme je l’ai dit l’autre semaine : « une ondulation, régulière, qui persiste à la surface de la mer lorsque le vent a soufflé ».
En fait l’énergie transmise à la mer lorsque le vent souffle va s’amortir dans le lointain sous forme de houle.
Mais cette mer qui nous rattrape c’est un problème pour l’homme de barre, le bateau fait de grandes embardées et le sillage n’est qu’une succession de « S », alors le préposé au chadburn, à côté de lui, lui demande si sa fiancée s’appelle Suzanne, vu qu’il écrit son initiale sur l’eau.
Lorsque le bâtiment, par temps normal fait route, les filets d’eau venant de l’avant agissent convenablement sur le safran du gouvernail et les écarts par rapport à la route ordonnée sont faibles et faciles à contrôler et à reprendre ; mais quand les vagues, sous l’effet du vent, dépasse le navire comme aujourd’hui, les filets d’eau agissent à contre sens sur le safran et bouscule le bâtiment sur tribord si le barreur à mis sa barre à gauche.
Ce n’est pas du tout facile à contrôler et le bateau qui tortillone est un peu ralenti.
Nous prenons toujours nos repas sur les tables fabriquées avec des planches et installées sur la plage arrière.
Tous ou presque, aux États-Unis, nous avons découverts les repas servis au plateau avec passage à la rampe.
Nous sortons presque tous de bateaux où l’on passait à la cuisine par plat de huit avec l’assiette et la gamelle double.
A la table, on était à chacun son tour de corvée pour y aller, pendant qu’un acolyte s’en allait à la cambuse avec le bidon à vin rouge, et l’assiette pour y mettre le dessert.
Les deux mains engagées, il en revenait avec un pain sous le bras.
Sur le Golo, bien sûr, comme sur tous les bateaux de ce pays, nous avons les plateaux et passage à la rampe pour le service; par la suite on ne les lave pas, il y a un matelot d’équipage qui en est chargé, le matelot P.
Quel progrès avons nous fait ! nous par exemple, les six ou huit qui sortons du Georges-Leygues, un bateau très bien, nous l’avons écrit par ailleurs, mais malgré tout, la grosse caserne.
La marine française, s’est mise aux plateaux bien sûr, mais avec plus de vingt ans de retard sur l’Amérique.
Un jour, alors que j’étais apprenti à l’école des Timoniers, j’avais été en corvée dans l’arsenal, il s’agissait d’aider un étameur, ouvrier de l’arsenal à rétamer les gamelles doubles ; et bien, vu le stock de gamelle que je découvris là, pas étonnant s’il fallut que la marine française attende vingt ans, s’il a fallu toutes les user.
Au Cap Brun, une fois par mois on portait les hamacs à laver à la laverie de Saint-Mandrier.
Alors là, j’ai pu voir des pyramides de hamacs en stock, nom d’un chien ! ils pouvaient en mobiliser du monde.
Pas étonnant s’il fallut attendre longtemps avant d’avoir des bannettes sur les bateaux français.
Ça fait rien me direz vous, ce qui compte, vu que nous sommes militaires, c’est de gagner la guerre…
Ben oui, mais les dernières, on les a toutes perdues…
Ce qui est parfait sur le Golo, comme sur tous les bateaux pour les longues traversées, c’est que nous avons un boulanger à bord et tous les jours nous avons du pain frais et de temps à autre des gâteaux ; c’est bon pour le moral.
C’est un QM 1 âgé qui doit avoir pas loin de ses quinze ans de marine (il n’y a pas du tout d’avancement dans cette spécialité à cette époque, et pourtant il a probablement fait la guerre). Lui, il travaille la nuit quand nos deux cuisiniers sont au lit, tout l’espace de ce local est à lui.
A la cuisine, pour les gens de quart, il y a toujours du café de chaud, on passe dans sa boutique en coup de vent en montant au quart et en descendant.
On cause un brin, vite fait.
11 janvier :
La mer toujours vide.
Elle devient plus calme dans l'après-midi.
Le point nous indique que ce soir nous devrions apercevoir l’île Rota, une de l’archipel des Mariannes, par tribord avant.
Après avoir été de 4 à 8 ce matin avec l’officier en second, je prendrai le petit quart de chien, le 16 à 18.
Un peu avant le coucher du soleil, alors que le radar nous la donne à cinquante nautiques, et que l’atmosphère est très pure, j’apercevrai à la jumelles l’ile Rota dans les feux du soleil couchant, un peu à droite du plongeon de l’astre dans l’océan.
Le Golo maintient sans erreur son cap sur Guam qui est la plus Sud des îles Mariannes
Dernière édition par PILON le Mer 26 Nov 2014 - 22:42, édité 3 fois
† ROZO- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 94
- Message n°214
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Bonsoir PILON.
Tes récits sont merveilleusement décrits.
Merci.
Ah les LST !
Sorti du stage d'électricien de l'EME Cherbourg en octobre 1948,j'avais choisi comme affectation le CIOA D'Arzew.
Embarquement à Marseille sur lst LAÏTA.
J'ai découvert alors ce qui était pour moi un grand confort, couchette avec couverture et draps blancs, oreiller et le plus service par plateau, j'aurai voulu rester à bord.
Débarqué à Arzew, je retrouvai les hamacs, la gamelle double, bancs et tables au barreau, coup de balai dans les postes, mon hamac au bastingage sur le spardeck...
Logé sur le croiseur DUQUESNE§.
Tes récits sont merveilleusement décrits.
Merci.
Ah les LST !
Sorti du stage d'électricien de l'EME Cherbourg en octobre 1948,j'avais choisi comme affectation le CIOA D'Arzew.
Embarquement à Marseille sur lst LAÏTA.
J'ai découvert alors ce qui était pour moi un grand confort, couchette avec couverture et draps blancs, oreiller et le plus service par plateau, j'aurai voulu rester à bord.
Débarqué à Arzew, je retrouvai les hamacs, la gamelle double, bancs et tables au barreau, coup de balai dans les postes, mon hamac au bastingage sur le spardeck...
Logé sur le croiseur DUQUESNE§.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°215
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Il y en a qui ont plus de chance que d’autres dans la marine. Raymond Stephan, patron du LCVP bâbord sur le Golo a eu celle de retourner aux Etats-Unis pour y prendre un dragueur cette fois-ci, à Tacoma, où il a été construit, près de Seattle, dans l’état de Washington, côte du Pacifique.
Il a entrepris de nous relater, par épisode, son voyage pour ramener ce noble petit vaisseau tout neuf en France.
Premier post aujourd’hui
Voir dragueur Jacinthe
A Pilon
Il a entrepris de nous relater, par épisode, son voyage pour ramener ce noble petit vaisseau tout neuf en France.
Premier post aujourd’hui
Voir dragueur Jacinthe
A Pilon
† ROZO- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 94
- Message n°216
le confort du marin
"DEMICHEL"
de ROZO à DEMICHEL.Pour revenir à ma traversée en passager à bord du LST Laîta, où j'ai décris le confort à bord,voici ma comparaison avec les six mois passés à l'EME Dixmude à Cherbourg.Une carré de 60 apprentis.Le couchage:hamac,couverture, à la tête un caisson,un chauffage au bois jusqu'à 22 heures.Lavabos, genre abreuvoir,pas d'eau chaude,douche collective une fois par semaine,les WC à l'extérieur.Pour la nourriture,la gamelle double dans un réfectoire en bois complétement pourri, des énormes trous dans le plancher où on jetaitles peu de restes des gamelles, les rats étaient nos invités.Il fut détruit à notre fin de stage en septembre 1948.Je ne sais pas si certains électriciens se souviennent?
de ROZO à DEMICHEL.Pour revenir à ma traversée en passager à bord du LST Laîta, où j'ai décris le confort à bord,voici ma comparaison avec les six mois passés à l'EME Dixmude à Cherbourg.Une carré de 60 apprentis.Le couchage:hamac,couverture, à la tête un caisson,un chauffage au bois jusqu'à 22 heures.Lavabos, genre abreuvoir,pas d'eau chaude,douche collective une fois par semaine,les WC à l'extérieur.Pour la nourriture,la gamelle double dans un réfectoire en bois complétement pourri, des énormes trous dans le plancher où on jetaitles peu de restes des gamelles, les rats étaient nos invités.Il fut détruit à notre fin de stage en septembre 1948.Je ne sais pas si certains électriciens se souviennent?
Dernière édition par le Moelannais le Mar 3 Fév 2009 - 15:46, édité 1 fois (Raison : suppression de la fonction "citer")
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°217
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
La traversée du Golo, suite : Hawai-Guam (îles Mariannes)
Page 8
En cette nuit du 11 au 12 janvier, le Golo navigue au-dessus des eaux les plus profondes de la planète, c’est-à-dire au-dessus de la « fosse » des Mariannes ; une formidable curiosité géologique où la plaque du Pacifique s’enfonce sous la plaque des Philippines. Les fonds sont marqués sur la carte, ils atteignent les 11 500 mètres ! Avec Google earth, maintenant, nous la voyons bien cette fosse, comme nous voyons tout les volcans sous-marins dont est truffé l’Océan Pacifique. C’est incroyable de pouvoir distinguer le relief des océans au travers d’une bonne dizaine de kilomètres d’eau. Ce qui est remarquable aussi c’est que dans cette région on distingue bien la plaque Pacifique venant de l’est qui s’enfonce sous la chaîne des Mariannes en les soulevant. C’est ainsi que, géologiquement, ces îles sont nées et comme vous pouvez le constater aussi, à l’opposé, pour la Cordillère des Andes, le long du Chili et du Pérou.
Arrivant Guam, nous entrons aussi en Micronésie après avoir quitté Hawaï qui est en Polynésie.
Grossomodo, on peut découper les populations du Pacifique en trois ethnies : les Polynésiens, les Micronésiens et les Mélanésiens ; les deux premières étant rangées dans la race jaune et les Mélanésiens dans la race noire.
Quand je me lève à minuit, après avoir bu en passant un café à la boulangerie (qui est la cuisine pendant la journée), je grimpe à la passerelle pour le 0 à 4. Par bâbord avant on aperçoit l’île de Guam. A deux heures, nous voyons les feux de Port-Apra, le port de Guam où nous devons rentrer vers les huit heures ; nous avons réduit la vitesse à quatre nœuds en abordant l’île par le Sud. Nous remontons maintenant vers le nord, Port Apra étant dans l’Ouest de l’île.
Avec le courant équatorial dont nous avons déjà parlé, le Golo a gagné un jour et demi dans cette taversée !
Sur la feuille de service pour le 12 janvier, l’officier en second a écrit :
8 heures : arrivée à Port-Apra. Le poste de manœuvre aura lieu en tenue blanche
et le branle-bas sera à six heures au lieu de sept.
Descendant du quart à quatre heures, il va falloir « dormir vite », comme on dit, pendant ces deux heures.
Il a écrit aussi qu’il y aura le service du samedi.
Il est peut-être bon d’expliquer ce qu’est le service du samedi, ce qui n’existe plus de nos jours, puisque à part les gens de service on ne travaille plus le samedi dans la marine et cela disons depuis le début des années soixante (à préciser, c’est historique ; si quelqu’un sait…). Quand j’étais jeune en marine dans les années 50, le samedi n’était pas totalement un jour de repos ; au mouillage, on travaillait toute la matinée et jusqu’à onze heures ; à la mer également. Les gens logeant à terre rentraient donc à bord le samedi matin comme tout autres jours et repartaient à onze heures. Sur les gros bateaux, afin de ne pas laisser « la troupe » se morfondre, le dimanche il y avait inspection en tenue de travail propre, sur la plage avant, à 11 heures. Ça commence à être oublié tout çà.
Pour rentrer à Port Apra, venant de l’est, nous avons donc abordé Guam dans sa partie Sud un peu avant quatre heures. Le rivage est remarquable par de hautes falaises d’une cinquantaine de mètres de haut, déchiquetées, aux pieds desquelles la grande houle du Pacifique vient se briser, ourlant leur base d’écume que l’on voyait même dans la nuit. Ensuite, après avoir contourné l’île par le sud, il nous faut remonter le long de sa côte Ouest sur une douzaine de milles afin d’être devant l’entrée du port. Une jetée artificielle faite de gros blocs de roches déversés empêche cette houle d’y rentrer.
Au coup de klaxon habituel, l’équipage s’est rendu prestement au poste de manœuvre. Moi, je reprends ma place, le casque sur la tête, à la liaison téléphonique du commandant vers les manœuvres avant et arrière et à sept heures nous sommes dans les passes de ce petit port.
Guam est une île volcanique, elle est la plus Sud de l’archipel. Elle est sous administration américaine, comme elle est y encore maintenant. La chaîne volcanique des Mariannes s’étend du Nord au Sud sur 2500 km et je crois savoir qu’un seul volcan y est en activité : l’île Agrigan, assez loin dans le nord de Guam.
Comme à Hawai, nous nous amarrons au son de la musique ; un ensemble militaire américain est venu nous accueillir, mais, aujourd’hui il n’y a pas de danseuse en paréo, à la peau satinée. La musique c’est peut être ce qui nous a diverti car avec l’avant on a heurté un peu fort le quai perpendiculaire à celui où nous avions déjà mis une aussière. Disons, pour parler vrai, que l’on est rentré dedans, mais vraiment pas très fort. Je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être une question de transmission d’ordre de la passerelle à la machine. Je ne sais pas, non plus, si quelqu’un à eu des comptes à rendre dans le bureau du commandant. Le choc a fait une bosse dans une porte ; cette bosse, nous la verrons plus tard sur une photo que je vous montrerai ici à notre arrivée glorieuse à Haiphong. Mais une porte gondolée, c’est grave sur un bâtiment de débarquement. L’ouverture et la fermeture on été faites ici et ce fut concluant, il n’y a rien d’abîmé, juste la bosse comme je le disais.
Sitôt le repas de midi, nous sortons, une dizaine ensemble, et nous nous retrouvons bientôt à la plage. Au soir nous irons à terre en ville à Hagatna qui est la capitale.
Je remarque que la population est très cosmopolite, mais les gens du pays sont remarquables, ils ont la peau bien bronzée et ils ont les cheveux et les yeux parfaitement asiatiques. C’est la première fois que je côtoie une communauté asiatique, des micronésiens en l’occurrence. Il est vrai que les Hawaïens, de chez qui nous venons, sont classés dans la race jaune, mais ce qui leur reste de leurs ancêtres d’Asie, ce sont pricipalement les cheveux, bien mis en valeurs comme le font les Tahitiennes.
Demain il y a une excursion ; je n’irai pas, je suis de service et ce dimanche 13 janvier sera bien monotone. Il y en a toujours de b…. , de coincé, que voulez-vous y faire ? Alors je regarderai le paysage avec les jumelles depuis la passerelle. Chacun d’entre nous sait que cela s’appelle : « aller à terre avec une paire de jumelles ».
J’aurais bien aimé faire une randonnée dans l’île qui est très verdoyante, une découverte à faire d’une île volcanique comme les Hawaï. Tant pis, ce sera pour plus tard. Nous n’avons pas de temps à perdre, l’Indochine nous attend, nous ne resterons pas longtemps à Guam et le 14 janvier nous reprendrons notre route en direction de Manille, aux îles Philippines.
A Pilon
Arrivant Guam, nous entrons aussi en Micronésie après avoir quitté Hawaï qui est en Polynésie.
Grossomodo, on peut découper les populations du Pacifique en trois ethnies : les Polynésiens, les Micronésiens et les Mélanésiens ; les deux premières étant rangées dans la race jaune et les Mélanésiens dans la race noire.
Quand je me lève à minuit, après avoir bu en passant un café à la boulangerie (qui est la cuisine pendant la journée), je grimpe à la passerelle pour le 0 à 4. Par bâbord avant on aperçoit l’île de Guam. A deux heures, nous voyons les feux de Port-Apra, le port de Guam où nous devons rentrer vers les huit heures ; nous avons réduit la vitesse à quatre nœuds en abordant l’île par le Sud. Nous remontons maintenant vers le nord, Port Apra étant dans l’Ouest de l’île.
Avec le courant équatorial dont nous avons déjà parlé, le Golo a gagné un jour et demi dans cette taversée !
Sur la feuille de service pour le 12 janvier, l’officier en second a écrit :
8 heures : arrivée à Port-Apra. Le poste de manœuvre aura lieu en tenue blanche
et le branle-bas sera à six heures au lieu de sept.
Descendant du quart à quatre heures, il va falloir « dormir vite », comme on dit, pendant ces deux heures.
Il a écrit aussi qu’il y aura le service du samedi.
Il est peut-être bon d’expliquer ce qu’est le service du samedi, ce qui n’existe plus de nos jours, puisque à part les gens de service on ne travaille plus le samedi dans la marine et cela disons depuis le début des années soixante (à préciser, c’est historique ; si quelqu’un sait…). Quand j’étais jeune en marine dans les années 50, le samedi n’était pas totalement un jour de repos ; au mouillage, on travaillait toute la matinée et jusqu’à onze heures ; à la mer également. Les gens logeant à terre rentraient donc à bord le samedi matin comme tout autres jours et repartaient à onze heures. Sur les gros bateaux, afin de ne pas laisser « la troupe » se morfondre, le dimanche il y avait inspection en tenue de travail propre, sur la plage avant, à 11 heures. Ça commence à être oublié tout çà.
Pour rentrer à Port Apra, venant de l’est, nous avons donc abordé Guam dans sa partie Sud un peu avant quatre heures. Le rivage est remarquable par de hautes falaises d’une cinquantaine de mètres de haut, déchiquetées, aux pieds desquelles la grande houle du Pacifique vient se briser, ourlant leur base d’écume que l’on voyait même dans la nuit. Ensuite, après avoir contourné l’île par le sud, il nous faut remonter le long de sa côte Ouest sur une douzaine de milles afin d’être devant l’entrée du port. Une jetée artificielle faite de gros blocs de roches déversés empêche cette houle d’y rentrer.
Au coup de klaxon habituel, l’équipage s’est rendu prestement au poste de manœuvre. Moi, je reprends ma place, le casque sur la tête, à la liaison téléphonique du commandant vers les manœuvres avant et arrière et à sept heures nous sommes dans les passes de ce petit port.
Guam est une île volcanique, elle est la plus Sud de l’archipel. Elle est sous administration américaine, comme elle est y encore maintenant. La chaîne volcanique des Mariannes s’étend du Nord au Sud sur 2500 km et je crois savoir qu’un seul volcan y est en activité : l’île Agrigan, assez loin dans le nord de Guam.
Comme à Hawai, nous nous amarrons au son de la musique ; un ensemble militaire américain est venu nous accueillir, mais, aujourd’hui il n’y a pas de danseuse en paréo, à la peau satinée. La musique c’est peut être ce qui nous a diverti car avec l’avant on a heurté un peu fort le quai perpendiculaire à celui où nous avions déjà mis une aussière. Disons, pour parler vrai, que l’on est rentré dedans, mais vraiment pas très fort. Je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être une question de transmission d’ordre de la passerelle à la machine. Je ne sais pas, non plus, si quelqu’un à eu des comptes à rendre dans le bureau du commandant. Le choc a fait une bosse dans une porte ; cette bosse, nous la verrons plus tard sur une photo que je vous montrerai ici à notre arrivée glorieuse à Haiphong. Mais une porte gondolée, c’est grave sur un bâtiment de débarquement. L’ouverture et la fermeture on été faites ici et ce fut concluant, il n’y a rien d’abîmé, juste la bosse comme je le disais.
Sitôt le repas de midi, nous sortons, une dizaine ensemble, et nous nous retrouvons bientôt à la plage. Au soir nous irons à terre en ville à Hagatna qui est la capitale.
Je remarque que la population est très cosmopolite, mais les gens du pays sont remarquables, ils ont la peau bien bronzée et ils ont les cheveux et les yeux parfaitement asiatiques. C’est la première fois que je côtoie une communauté asiatique, des micronésiens en l’occurrence. Il est vrai que les Hawaïens, de chez qui nous venons, sont classés dans la race jaune, mais ce qui leur reste de leurs ancêtres d’Asie, ce sont pricipalement les cheveux, bien mis en valeurs comme le font les Tahitiennes.
Demain il y a une excursion ; je n’irai pas, je suis de service et ce dimanche 13 janvier sera bien monotone. Il y en a toujours de b…. , de coincé, que voulez-vous y faire ? Alors je regarderai le paysage avec les jumelles depuis la passerelle. Chacun d’entre nous sait que cela s’appelle : « aller à terre avec une paire de jumelles ».
J’aurais bien aimé faire une randonnée dans l’île qui est très verdoyante, une découverte à faire d’une île volcanique comme les Hawaï. Tant pis, ce sera pour plus tard. Nous n’avons pas de temps à perdre, l’Indochine nous attend, nous ne resterons pas longtemps à Guam et le 14 janvier nous reprendrons notre route en direction de Manille, aux îles Philippines.
A Pilon
Dernière édition par PILON le Mer 4 Fév 2009 - 20:46, édité 1 fois
Invité- Invité
- Message n°218
Les LST
Bravo ! Quel Bonheur d'être timonier où l'on peut assister à tous les évènements de navigation.
Tu sais comme moi que les purs Hawaïens sont devenus très monitaires, la majorité étant japonaise et/ou chinoise
compte tenu de l'immigration en raison et pour partie de la culture des ananas, Hawaï étant le premier producteur
mondial.
Amicalement.
Tu sais comme moi que les purs Hawaïens sont devenus très monitaires, la majorité étant japonaise et/ou chinoise
compte tenu de l'immigration en raison et pour partie de la culture des ananas, Hawaï étant le premier producteur
mondial.
Amicalement.
CIPAL 83- QM 1
- Age : 89
- Message n°219
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
A propos du LST Paillote,
Je tiens à présenter mes excuses à André Pilon car c'est moi qui ai dit que ce LST avait du avoir un BMC à son bord.
Je me suis trompé, voici comment.
En 53 54 la marine a installé dans l'arsenal de Saïgon un BMC, il était géré par un PM ou Cipal infirmier, il y avait une dizaine de filles. Des paillotes avaient été installées sur un ponton flottant qui était amarré à proximité du LST Paillote. Voilà d'où vient mon erreur quand on a parler paillote. Encore mes excuses. Personnellement je n'y ai jamais mis les pieds, si vous feuilletez le chapitre Indochine vous verrez pourquoi. J'avais un nid à Virgile.
J'ai reparlé de çà avec Lagardère qui était QM Tim avec moi sur le Golo, il a fréquenté ce ponton.
Amicalement à tous
Guy
Je tiens à présenter mes excuses à André Pilon car c'est moi qui ai dit que ce LST avait du avoir un BMC à son bord.
Je me suis trompé, voici comment.
En 53 54 la marine a installé dans l'arsenal de Saïgon un BMC, il était géré par un PM ou Cipal infirmier, il y avait une dizaine de filles. Des paillotes avaient été installées sur un ponton flottant qui était amarré à proximité du LST Paillote. Voilà d'où vient mon erreur quand on a parler paillote. Encore mes excuses. Personnellement je n'y ai jamais mis les pieds, si vous feuilletez le chapitre Indochine vous verrez pourquoi. J'avais un nid à Virgile.
J'ai reparlé de çà avec Lagardère qui était QM Tim avec moi sur le Golo, il a fréquenté ce ponton.
Amicalement à tous
Guy
Invité- Invité
- Message n°220
Les LST
Franchement, j'ai été surpris d'apprendre qu'il y avait un BMC dans l'enceinte de l'Arsenal de SAÏGON.
Ce qui tend à prouver que l'on avait les idées plus larges à l'outre mer.
J'ai toujours pensé qu'il aurait fallu faire de même dans l'arsenal de Toulon, compte tenu de l'importance du flux de chalandise.
Cela aurait pu apporter une contribution significative au budget de la Marine.Mais je pense que tous les "Marlous" toulonnais auraient émis une protestation véhémente auprès du ministère de la défense arguant du fait qu'il y aurait eu là une nationalisation d'une activité qui relevait, à leurs yeux, de la sphère privée et du domaine de l'offre et de la demande,pour la liberté des prix.
Ce qui tend à prouver que l'on avait les idées plus larges à l'outre mer.
J'ai toujours pensé qu'il aurait fallu faire de même dans l'arsenal de Toulon, compte tenu de l'importance du flux de chalandise.
Cela aurait pu apporter une contribution significative au budget de la Marine.Mais je pense que tous les "Marlous" toulonnais auraient émis une protestation véhémente auprès du ministère de la défense arguant du fait qu'il y aurait eu là une nationalisation d'une activité qui relevait, à leurs yeux, de la sphère privée et du domaine de l'offre et de la demande,pour la liberté des prix.
† ROZO- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 94
- Message n°221
les LST
DE ROZO, DEMICHEL
Il faut pas être étonné,il y a bien eu un BMC non pas à la Paillotte mais à la base Courbet de la FAIS à Phumy,j'y ai fait quelques apparitions!Cet établissement, il était fréquentable sans aucune crainte, bien géré et bien surveillé car le "patron" de cet établissement était un vieux QM1 Infirmier.Le bidel et son équipe exercait la surveillance.Si je me souviens du prix ce devait être 10 piastres.
Il faut pas être étonné,il y a bien eu un BMC non pas à la Paillotte mais à la base Courbet de la FAIS à Phumy,j'y ai fait quelques apparitions!Cet établissement, il était fréquentable sans aucune crainte, bien géré et bien surveillé car le "patron" de cet établissement était un vieux QM1 Infirmier.Le bidel et son équipe exercait la surveillance.Si je me souviens du prix ce devait être 10 piastres.
Invité- Invité
- Message n°222
Les LST
A ROZO,
Je suis étonné car c'est la première fois que j'en entends parler. Je pense d'ailleurs que c'était une excellente
initiative compte tenu de l'ampleur des M.S.T en Indochine. Heureusement que les antibiotiques avaient été découverts et que le sida n'avait pas encore fait son apparition.
A la B.N.H les statistiques anonymes suivants les différents cas de M.S.T étaient particulièrement suivies. Je les ai consultées tout à fait fortuitement.
Amicalement.
Je suis étonné car c'est la première fois que j'en entends parler. Je pense d'ailleurs que c'était une excellente
initiative compte tenu de l'ampleur des M.S.T en Indochine. Heureusement que les antibiotiques avaient été découverts et que le sida n'avait pas encore fait son apparition.
A la B.N.H les statistiques anonymes suivants les différents cas de M.S.T étaient particulièrement suivies. Je les ai consultées tout à fait fortuitement.
Amicalement.
CIPAL 83- QM 1
- Age : 89
- Message n°223
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
ROZZO
A quelle époque se situe le BMC de Phumy.
Celui dont je parle était bien dans l'arsenal, comme il était construit sur un ponton flottant, à marée basse il avait une certaine gite. Lorsque nous le voyions on se disait que çà devait être pratique pour faire le poste de lavage, un coup de jet et tout descendait dans le fleuve.
Amicalement
Guy
A quelle époque se situe le BMC de Phumy.
Celui dont je parle était bien dans l'arsenal, comme il était construit sur un ponton flottant, à marée basse il avait une certaine gite. Lorsque nous le voyions on se disait que çà devait être pratique pour faire le poste de lavage, un coup de jet et tout descendait dans le fleuve.
Amicalement
Guy
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°224
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
La traversée du Golo : Guam - Manille
Page 1
Après midi du 14 janvier 1952,
Coup de klaxon, poste de manœuvre.
Chacun court à son poste. L’escale n’a pas été bien longue, on serait bien descendu à terre un second jour. Il y a un tiers qui a eu cette chance.
Pendant la manœuvre, tout en ne quittant pas le commandant des yeux, et surtout des oreilles, puisque nous le savons je dois répercuter ses ordres, j’arrive encore à admirer le paysage verdoyant de cette île pour la dernière fois.
Le bateau fait machine arrière lentement et s’évite dans la rade de Port Apra, et puis, face à la sortie, en avant lent. Sitôt sorti, cap vers le 240, réglage des machines (qui sont deux gros moteurs diesel sur un LST ) à la vitesse habituelle et le tour est joué, en route vers Manille aux îles Philippines pour sept jours de traversée. Bien entendu, nous n’avons aucune terre à rencontrer sur notre chemin. On peut prévoir ce que sera notre traversée. Comme il est grand ce désert du Pacifique ! nous l’avons déjà vérifié.
Il y a une houle confuse qui nous fait rouler, tanguer, on ne sait plus bien ; c’est la réverbération d’une houle lointaine qui vient frapper les falaises et qui s’en retourne vers le large. Cela va durer une heure ou deux et la priorité est donnée à l’alizé et à sa mer venant de l’arrière et qui nous court après, au grand dam de l’homme barre qui se fait encore charrier comme n’étant pas déssoulé d’hier soir.
Le pavillon national est hissé à la poupe quand le bâtiment est au mouillage ou lorsqu’il navigue dans les eaux étrangères. Quand nous nous éloignerons de la terre de Guam, nous hisserons l’emblème national à la corne, et ce sera un tout petit pavillon, par mesure d’économie ; par grand vent un pavillon est vite esquinté. Il va de soi qu’un bateau « restaqu ai » n’en use pas beaucoup.
Alors, toujours par mesure d’économie, le QM1 timonier me dit, comme il le dit à l’autre matelot tim : à la nuit noire on l’enlève, mais surtout n’oubliez pas de le remettre demain matin. Ah ! il ne veut pas ruiner la Marine en pavillons, lui.
Il est peut-être intéressant de signaler que les dimensions des trois couleurs sont de grandeurs différentes, peu de marins le savent à part ceux de la timonerie ; en effet si le drapeau national bleu, blanc, rouge, comporte bien trois couleurs de surfaces identiques, tel que nous pouvons le voir au fronton des édifices publics et en haut du mât des casernes, chez les biffins, et bien le pavillon arboré par les navires, pour un battant de 1 mètre aura les dimensions suivantes : bleu 30 cm, blanc 33 cm, rouge 37 cm ; le bleu étant un peu plus foncé que celui du drapeau national. Et les pavillons plus grands respecterons ces proportions.
Tous ces jours de mer seront assez monotones : soleil, alizés, poissons volants, goélands de Guam à l’arrière, exercices divers, quarts de jours et quarts de nuit avec, pour moi, apprentissage des étoiles de l’hémisphère Sud qui sont de plus en plus belles à mesure que nous descendons en latitude ; en bref, la belle vie en mer quand on a un bateau qui n’a pas de problème, et le Golo, lui, n’en a pas. Pourtant, il pourrait avoir quelques séquelles, car il a eu des avatars, alors qu’il s’appelait le Trapp, il a eu une voie d’eau en revenant de la guerre de Corée où il a participé au débarquement d’Inchon sous les ordres du lieutenant Georges Irwing Purdy, où il s’est fait mitraillé et où il a eu plusieurs blessés. Et voici que notre bateau va revoir le pays d’où il a failli ne pas revenir, c’est à Manille que cela s’est passé, là où il a été décommissioné, en 1946.
Il n’y a plus de lune et les étoiles sont visibles et brillent de tous leurs feux dans le ciel austral. La Croix du Sud, on la voit au cours de la nuit dans sa course, la fausse croix du Sud également dont les quatre étoiles sont un peu plus écartées et qui font partie de la constellation du Navire. Le Sac à Charbon, vous connaissez ? j’avais découvert ce trou noir dans le ciel en lisant « Bourlinguer » de Blaise Cendars, l’an dernier probablement, à bord du Georges-Leygues. Il écrit : Le Sac à Charbon, c’est un trou dans le ciel, un trou noir ; vous le regardez à la jumelle, c’est de plus en plus noir. Alors j’en profite que je suis dans le Sud pour tester les écrits de Blaise qui, il est bon de le rappeler, Suisse s’engageant à la légion, comme monsieur Ponticelli de qui nous avons beaucoup parlé il y a quelques mois, étant le dernier poilu à disparaître. Blaise Cendras, lui n’a perdu (si on peut dire) qu’un bras, à l’attaque de la ferme de Navarin, en Champagne. (Lire : l’homme foudroyé)
Avec moi, parfois comme chef de quart à la passerelle, il y a l’aspirant Q. Officier de marine marchande qui fait son service, il connaît bien les étoiles, il s’y intéresse aussi. Nous les étudions ensemble. La couronne Australe, avec la Perle comme étoile principale, est remarquable. Mais l’une des plus belles constellations c’est assurément le Scorpion dont, depuis la France nous ne voyons que la tête et les pinces.
Par contre, du côté du Nord, on les délaisse bien entendu maintenant, et puis la pauvre petite étoile polaire, fixe, lointain soleil rougeâtre, va descendre jusqu’à neuf degrés quand nous arriverons aux Philippines ; ce sera la latitude la plus basse atteinte dans cette longue traversée. (il n’y aura donc pas de passage de la ligne). La Polaire continuera à nous montrer le Nord, où en France il doit faire si froid en ce mois de janvier 1952.
Et puis, nous naviguons toujours au-dessus de la fosse des Mariannes, au-dessus des fonds de 10 000 mètres qui ne remonterons qu’en arrivant à proximité des îles Philippines.
Notre transfert vers Manille va durer six jours et en ce matin du 19 janvier, au branle-bas, la première chose à faire est de mettre le nez dehors, par tribord ; et en effet nous arrivons devant l’île Samar, une très grande parmi les îles Philippines, bordées de falaises de très grande hauteur.
Hier soir, j’étais de Zéro à 4.
La couleur de l’eau a changé, le bleu de la mer est moins sombre, moins profond, les fonds ont remonté.
Après mon bol de jus, bien entendu je vais passer la matinée à la passerelle, les jumelles en bandoulière, un chiffon à la main pour faire semblant de travailler ; je crois que pour tout l’équipage ça va être le poste d’admiration.
Et puis je suis de quart de 12 à 16.
En effet, quelle chance ont les timoniers de passer la journée à la passerelle !
A suivre
André Pilon
Après midi du 14 janvier 1952,
Coup de klaxon, poste de manœuvre.
Chacun court à son poste. L’escale n’a pas été bien longue, on serait bien descendu à terre un second jour. Il y a un tiers qui a eu cette chance.
Pendant la manœuvre, tout en ne quittant pas le commandant des yeux, et surtout des oreilles, puisque nous le savons je dois répercuter ses ordres, j’arrive encore à admirer le paysage verdoyant de cette île pour la dernière fois.
Le bateau fait machine arrière lentement et s’évite dans la rade de Port Apra, et puis, face à la sortie, en avant lent. Sitôt sorti, cap vers le 240, réglage des machines (qui sont deux gros moteurs diesel sur un LST ) à la vitesse habituelle et le tour est joué, en route vers Manille aux îles Philippines pour sept jours de traversée. Bien entendu, nous n’avons aucune terre à rencontrer sur notre chemin. On peut prévoir ce que sera notre traversée. Comme il est grand ce désert du Pacifique ! nous l’avons déjà vérifié.
Il y a une houle confuse qui nous fait rouler, tanguer, on ne sait plus bien ; c’est la réverbération d’une houle lointaine qui vient frapper les falaises et qui s’en retourne vers le large. Cela va durer une heure ou deux et la priorité est donnée à l’alizé et à sa mer venant de l’arrière et qui nous court après, au grand dam de l’homme barre qui se fait encore charrier comme n’étant pas déssoulé d’hier soir.
Le pavillon national est hissé à la poupe quand le bâtiment est au mouillage ou lorsqu’il navigue dans les eaux étrangères. Quand nous nous éloignerons de la terre de Guam, nous hisserons l’emblème national à la corne, et ce sera un tout petit pavillon, par mesure d’économie ; par grand vent un pavillon est vite esquinté. Il va de soi qu’un bateau « restaqu ai » n’en use pas beaucoup.
Alors, toujours par mesure d’économie, le QM1 timonier me dit, comme il le dit à l’autre matelot tim : à la nuit noire on l’enlève, mais surtout n’oubliez pas de le remettre demain matin. Ah ! il ne veut pas ruiner la Marine en pavillons, lui.
Il est peut-être intéressant de signaler que les dimensions des trois couleurs sont de grandeurs différentes, peu de marins le savent à part ceux de la timonerie ; en effet si le drapeau national bleu, blanc, rouge, comporte bien trois couleurs de surfaces identiques, tel que nous pouvons le voir au fronton des édifices publics et en haut du mât des casernes, chez les biffins, et bien le pavillon arboré par les navires, pour un battant de 1 mètre aura les dimensions suivantes : bleu 30 cm, blanc 33 cm, rouge 37 cm ; le bleu étant un peu plus foncé que celui du drapeau national. Et les pavillons plus grands respecterons ces proportions.
Tous ces jours de mer seront assez monotones : soleil, alizés, poissons volants, goélands de Guam à l’arrière, exercices divers, quarts de jours et quarts de nuit avec, pour moi, apprentissage des étoiles de l’hémisphère Sud qui sont de plus en plus belles à mesure que nous descendons en latitude ; en bref, la belle vie en mer quand on a un bateau qui n’a pas de problème, et le Golo, lui, n’en a pas. Pourtant, il pourrait avoir quelques séquelles, car il a eu des avatars, alors qu’il s’appelait le Trapp, il a eu une voie d’eau en revenant de la guerre de Corée où il a participé au débarquement d’Inchon sous les ordres du lieutenant Georges Irwing Purdy, où il s’est fait mitraillé et où il a eu plusieurs blessés. Et voici que notre bateau va revoir le pays d’où il a failli ne pas revenir, c’est à Manille que cela s’est passé, là où il a été décommissioné, en 1946.
Il n’y a plus de lune et les étoiles sont visibles et brillent de tous leurs feux dans le ciel austral. La Croix du Sud, on la voit au cours de la nuit dans sa course, la fausse croix du Sud également dont les quatre étoiles sont un peu plus écartées et qui font partie de la constellation du Navire. Le Sac à Charbon, vous connaissez ? j’avais découvert ce trou noir dans le ciel en lisant « Bourlinguer » de Blaise Cendars, l’an dernier probablement, à bord du Georges-Leygues. Il écrit : Le Sac à Charbon, c’est un trou dans le ciel, un trou noir ; vous le regardez à la jumelle, c’est de plus en plus noir. Alors j’en profite que je suis dans le Sud pour tester les écrits de Blaise qui, il est bon de le rappeler, Suisse s’engageant à la légion, comme monsieur Ponticelli de qui nous avons beaucoup parlé il y a quelques mois, étant le dernier poilu à disparaître. Blaise Cendras, lui n’a perdu (si on peut dire) qu’un bras, à l’attaque de la ferme de Navarin, en Champagne. (Lire : l’homme foudroyé)
Avec moi, parfois comme chef de quart à la passerelle, il y a l’aspirant Q. Officier de marine marchande qui fait son service, il connaît bien les étoiles, il s’y intéresse aussi. Nous les étudions ensemble. La couronne Australe, avec la Perle comme étoile principale, est remarquable. Mais l’une des plus belles constellations c’est assurément le Scorpion dont, depuis la France nous ne voyons que la tête et les pinces.
Par contre, du côté du Nord, on les délaisse bien entendu maintenant, et puis la pauvre petite étoile polaire, fixe, lointain soleil rougeâtre, va descendre jusqu’à neuf degrés quand nous arriverons aux Philippines ; ce sera la latitude la plus basse atteinte dans cette longue traversée. (il n’y aura donc pas de passage de la ligne). La Polaire continuera à nous montrer le Nord, où en France il doit faire si froid en ce mois de janvier 1952.
Et puis, nous naviguons toujours au-dessus de la fosse des Mariannes, au-dessus des fonds de 10 000 mètres qui ne remonterons qu’en arrivant à proximité des îles Philippines.
Notre transfert vers Manille va durer six jours et en ce matin du 19 janvier, au branle-bas, la première chose à faire est de mettre le nez dehors, par tribord ; et en effet nous arrivons devant l’île Samar, une très grande parmi les îles Philippines, bordées de falaises de très grande hauteur.
Hier soir, j’étais de Zéro à 4.
La couleur de l’eau a changé, le bleu de la mer est moins sombre, moins profond, les fonds ont remonté.
Après mon bol de jus, bien entendu je vais passer la matinée à la passerelle, les jumelles en bandoulière, un chiffon à la main pour faire semblant de travailler ; je crois que pour tout l’équipage ça va être le poste d’admiration.
Et puis je suis de quart de 12 à 16.
En effet, quelle chance ont les timoniers de passer la journée à la passerelle !
A suivre
André Pilon
Dernière édition par PILON le Mer 3 Déc 2014 - 21:41, édité 1 fois
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°225
Re: [Divers Navires amphibies] Les LST
Ah André, je présume que vous allez prendre détroit de Leyte où le Général Douglas MacArthur livra bataille , nous y sommes passés avec le Bourdais en octobre 74, nous faisions route de Nouméa à Manille..Aviez-vous aussi les traces de planctons fluorescents le long de la coque, de toute beauté...
"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]