par Albatros83 Sam 5 Mai 2018 - 11:23
Oui, tu as raison Joël, c'est bien "Martine" en fait que s’appelait la zone vie mais sur les bateaux, on avait pris l'habitude de l’appeler "Carole" peut être avec le souvenir de Martine Carol.
C'est quand même bien loin cette histoire.
A l'auditorium, nous écoutions en Quadriphonie les premiers disques de Pink Floyd, de Génésis et de Led Zeppelin sur des grands coussins et poufs: c'est la qu'a commencé mon éducation musicale.
Pour revenir a Martine Carol, lorsque nous partions du bord au petit trot, piscine creusée dans le platier, alimentée par les vagues du Pacifique puis on continuait sur Carole, toujours au petit trot pour se finir avec une caisse de bière sous les cocotiers du lagon puis retour a bord, 06Km au trot dans la nuit noire, ça forge des hommes.
Des rencontres extraordinaire avec quelques légionnaire m'ont laissé des souvenirs impérissable de camaraderie.
Ces gens n'ont pas la même notion de camaraderie que nous, les marins: pour eux, c'est "a la vie, a la mort"...
Un légionnaire ami venait a bord en catimini, je ne me rappelle plus si c'est lui qui nous ramenait des magazine olé-olé ou nous qui lui laissions l’accès libre a la pompe a vin.
C'est trop loin maintenant.
Nous avions a bord des Taîpouet et des malgaches pour faire nos corvées.Quand j'y repense, une certaine forme d'esclavage mais, nous les payions grassement et ce Malgache rentrait chez lui ou il était le roi avec ses sous.
Pour reparler du vin de cambuse, vous vous rappelez ce picrate infâme qui nous faisait mal a la gorge, on ne pouvait en boire plus d'un demi-quart mais on avait trouvé une combine.
Les Tahitiens avait pris l'habitude d'avoir leur QG dans l’accès au pic avant au quatrième S/sol et là, ils fabriquait un breuvage bizarre en rajoutant quelques fruits locaux, j’appellerais pas ça une Sangria avec les quarts de vin que nous leur apportions a conditions de nous abreuver de temps en temps.
Quelle histoire...et il y'en a d'autres en plus.
Et puis, y'avait radio Muru aussi.
Ca fait du bien de vous parler, Joël et Marsouin.
Yannick/Albatros.