Attaque des sous-marins de poche japonais à Diégo-Suarez, en mai 1942, suite.
D’après un extrait « Les sous-marins de poche perdus à Diégo-Suarez » par Yoichi YAMAGUTI (ex ambassadeur du Japon à Madagascar) 1991.
Traduction Kazuko NISHIOKA.
Aucune information concernant les 2 sous-marins de poche japonais n'existait et aucune investigation n'avait été faite.
Pendant ma période de fonctions, les japonais envoyés à Diégo-Suarez par JAICA ont recueilli des témoignages d'anciens.
Un des sous-marins de poche a, à peine, réussi à sortir de la baie car l’extérieur de la baie est réputé pour ses vagues furieuses et ses nombreux récifs. Ensuite, au nord de la baie, à 4 kms au large, il s’est échoué près de l’Ile de Nosy Alles ( ?).
A marée basse, il semble que l'on puisse voir sa carcasse maintenant.
Les 2 marins ont été forcés de quitter le sous-marin de poche.
Par chance, ils ont pu être sauvés par le bâteau d'un pêcheur.
Ils sont descendus près du village « Antaraboi » qui se trouve au nord de Diégo-Suarez.
Ces deux marins ont marché pour atteindre la côte de l’autre côté dans la direction du nord ouest.
Après une marche de 3 jours et 3 nuits, ils sont arrivés à Andranovondronina où ils ont pu avoir quelque chose à manger.
En espérant pouvoir regagner leur sous-marin porteur, ils ont continué de marcher vers la côte ouest. Dans cette région, il n’y avait que des rochers et des arbustes, mais au bout d’un moment, ils ont pu apercevoir la mer.
C’est à ce moment qu’ils ont vu les soldats d’une patrouille anglaise qui les mettait en joue avec leurs fusils.
Ils étaient plus d’une dizaine.
Les anglais leur ont demandé de rendre les armes mais les japonais ont commencé à tirer avec leurs armes de poing.
Ils ont été tués immédiatement tous les deux.
Les anglais ont donné l’ordre à des habitants de les enterrer dans la pente de la colline.
Les hélices d'un des 2 sous-marins de poche.
Les passes, faisant face au monument érigé en mémoire des 4 marins japonais.