Le triréacteur de l’aéronautique navale était ici employé dans son rôle « Search And Rescue » (SAR) : dans ce cadre, il constitue le vecteur par lequel les missions de recherche et de sauvetage sont réalisées dans la zone de responsabilité de Dakar, qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest jusqu’au milieu de l’Atlantique. Le Falcon est un moyen de sauvetage très rapide, capable d’apporter assistance et de coordonner les secours avec un grand rayon d’action. En mer, l’avion a la capacité de larguer des chaînes SAR : des canots gonflables et kits de survie à destination d’éventuels naufragés.
Depuis l’aéroport Dakar Senghor, l’avion de surveillance maritime est également employé dans les missions de coopération au profit du Sénégal, mais aussi des partenaires régionaux : surveillance des pêches dans la zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et partenariat avec les forces locales. À ce titre le Falcon a opéré pendant une semaine depuis Sal et Praia, en collaboration avec les gardes-côtes du Cap Vert.
Enfin, les missions de surveillance du Falcon 50 permettent le report de navires de pêche en infraction à la Direction de la protection et de la surveillance des pêches sénégalaise.
Les missions de secours en mer, de renseignement, de surveillance des ZEE, de lutte contre la pollution, de surveillance des pêches, de lutte contre le narcotrafic et le contre-terrorisme maritime sont le cœur de métier des marins de la Flottille 24F.
Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les 350 éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale, dont les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée.