Guerre électronique...
Comme quoi nos navires et leurs personnels n'ont pas à rougir...
En 76/77 j'étais à bord du Kersaint. Pas le dernier de la flotte! Nous allions en escale à Narvik. Avant celà nous avons doublé le Cap Nord, puis Mer de Barrents. Qu'y a-t-il au bout? La base de Polyanrni. Sanctuaire de la flotte de sous-marins nucléaires soviétiques.
Nous avions à notre bord un Lieutenant de l'Armée de l'air parlant parfaitement le Russe.
Nous avons fait "stop", "au poste de combat général" dans les eaux territoriales Russes, puis nous avons attendu. Après un certain temps, environ 2h, un destroyer soviétique est arrivé "plein pot". Nous avons reçu les sommations radios d'usage. Bien sûr nous avons traîné la patte à obtempérer. Le popov commance à balancer des émissions radars en vue de détruire les nôtres. Riposte du Kersaint. Tout celà en navigation au delà de 16 Knds, en louvoyant etc...Au bout du compte, tel le Kiev, le popov a fait demi-tour à vue alors que notre bon vieux Kersaint faisait route sur Narvik avec tout son potentiel.
Je peux vous dire que nous étions fiers de notre navire et des uns et des autres.
Il y avait, à l'époque, une telle crainte des armées rouges, que celà nous parut un exploit. Exploit aussi de leur tenir tête quand ils étaient dans leur droit. Nous étions dans leurs eaux territoriales.
Jakez
Comme quoi nos navires et leurs personnels n'ont pas à rougir...
En 76/77 j'étais à bord du Kersaint. Pas le dernier de la flotte! Nous allions en escale à Narvik. Avant celà nous avons doublé le Cap Nord, puis Mer de Barrents. Qu'y a-t-il au bout? La base de Polyanrni. Sanctuaire de la flotte de sous-marins nucléaires soviétiques.
Nous avions à notre bord un Lieutenant de l'Armée de l'air parlant parfaitement le Russe.
Nous avons fait "stop", "au poste de combat général" dans les eaux territoriales Russes, puis nous avons attendu. Après un certain temps, environ 2h, un destroyer soviétique est arrivé "plein pot". Nous avons reçu les sommations radios d'usage. Bien sûr nous avons traîné la patte à obtempérer. Le popov commance à balancer des émissions radars en vue de détruire les nôtres. Riposte du Kersaint. Tout celà en navigation au delà de 16 Knds, en louvoyant etc...Au bout du compte, tel le Kiev, le popov a fait demi-tour à vue alors que notre bon vieux Kersaint faisait route sur Narvik avec tout son potentiel.
Je peux vous dire que nous étions fiers de notre navire et des uns et des autres.
Il y avait, à l'époque, une telle crainte des armées rouges, que celà nous parut un exploit. Exploit aussi de leur tenir tête quand ils étaient dans leur droit. Nous étions dans leurs eaux territoriales.
Jakez