par BOBOSSE Mer 29 Juin 2011 - 13:15
La Gendarmerie Maritime!
Ah! Les Flics Maritimes. Je ne les aimais pas beaucoup " de mon temps" car ils représentaient la principale source d'ennuis, lorsque, jeune matelot, je sortais à terre.
Je reconnais qu'à cette époque, je manquais de recul, de maturité, pour comprendre le rôle qui leur était dévolu, donc, leur utilité.
Par ailleurs, j'ai mentionné la "vacherie" que leur avait fait feu le Commandant Egon, débarquant une torpille, la cachant dans son garage et convoquant les autorités, pour se plaindre de ceux qui lui avaient fait une petite niche, auparavant.
Le pire qui me soit arrivé était un dimanche après midi, circulant en vélo (plus facile à écrire que bicyclette), dans l'arsenal de Brest, soleil de plomb (si, à Brest!), personne dans les rues de l'arsenal...
Je ne respecte pas un stop. Je me fais choper par un gonze qui s'ennuyait. Permis de conduire militaire (le vert) supprimé.
Il a fallu intervention du bord pour que cela s’arrange et que je le récupère. Bref!
Je n'ai remis les pieds près d'un arsenal que deux fois.
- La première, en 08, où, porte Cafarelli, à Brest, je constate ( 25 ans hors de France) que ces derniers sont remplacés par des retraités bedonnants, âgés, et probablement imbibés de l'intérieur, portant toutefois, fièrement, la casquette américaine, avec écusson de leur compagnie.
Je discute avec eux. Je retiens que si un incident sérieux se produit, ils doivent appeler avec leur portable, une force d’intervention située à n kilomètres.
D'accord, le Ministère des Armées fait des économies. D'accord, les terroristes potentiels ne pourront pas faire sauter un navire, vu que nous en avons peu et que ceux-ci sont presque toujours en mer.
M'enfin...
- La seconde, il y a quelques jours, à Toulon, porte principale.
Je devais contacter un navire à quai, à plusieurs bornes de là.
Le jeune préposé à la porte d'entrée, car on entre par une porte, on sort par l'autre, donc, le préposé à la bonne porte sifflait "Les couleurs" avant de me recevoir. Un nostalgique qui ne doit pas avoir apprécié de ne pas avoir été gardé par la Royale...
Il me dit que je dois m'adresser au chef. (Bien, il y a tout de même des chefs). Le chef écoutait les pronostics tiercé sur son transistor et restait concentré sur sa tâche, m’ignorant superbement. Finalement, il me fournit le numéro de téléphone interne Royale reliant le navire demandé.
Je compose et reste, (en plusieurs appels, par sécurité) en attente pendant sept minutes. Lassé, je reviens vers lui et lui demande s'il est certain que le navire en question se trouve bien à quai. Légèrement fâché d'être dérangé inutilement, il vérifie et confirme.
Je lui demande alors pourquoi personne ne répond pas. Il réplique: " Moi, je suis ici, eux, ils sont là-bas."
M'sieur Longuet, vous pourriez pas faire revenir les Gendarmes Maritimes aux portes des arsenaux?...