Bonjour Max,
Les seules fois où j'ai fêté la Saint Gabriel c'était à SuperMahina, et encore, ce sont surtout les biffins qui s'en occupait, pour nous ça se résumait à une corvée d'appel, là haut sur le terrain de foot au dessus du GTT 815. Le tout en blanc, bien sur.
Au CIN, je n'en ai aucun souvenir. Sans doute trop de monde et de spécialités pour fêter chacun. Le grand appel du lundi suffisait amplement.
Bien amicalement
TUR2

Parmi mes souvenirs, au cours de chouff (du 1er janvier au 30 juin 1968) en plus de la participation aux mouvements de Mai 68, je me souviens avoir participé aux compétitions sportives lors de cette Fête des Ecoles des Transmissions (radio-trafi-timoniers) notamment , j'ai réussi dans trois épreuves: disque, javelot et 1500m...(je n'ai retrouvé qu'une seule des trois médailles (en fait des porte-clé sur la face avant le logo des 3 écoles et sur la face arrière la compétition honorée... ah, oui, j'étais sportif à l'époque !!![

Bonne journée çà tous...

N'est-ce pas à cette occasion que le Cdt de l'école des transfilistes (CC Vidon) nous avait lu un poème de sa composition??

msg 776 Hé oui, Michel, tout fout l'camp !
A la PDS, je me souviens d'avoir fait un repas amélioré pour fêter la Saint-Gabriel.
Par rapport aux Bormettes, c'était peu de chose mais mieux que rien.

msg 777 Joli trophée, jeanpic !
Une seule médaille, c'est déjà bien mais alors que dire pour trois médailles ?
Bravo

Cet insigne, non plus Ecole des Radios mais GET, on le retrouvait sur le papier à lettre des années 70-71 :

Une lettre que j'ai écrite quand j'étais au BS 70-71, l'avant-dernier aux Bormettes.

Petit retour sur JEGOU :

1965 aux Bormettes
Jégou est au milieu de la photo, presque de profil.
En haut, de G à D,
Cantegrel, sorti major de cette promo.
Fautrel, chef de station de la PDS avant Jacky Vayeur, mon prédecesseur.
Un douanier tunisien, super sympa.
Jean-Pierre Le Faucheur alias La Fauche. Nous avons fait ensemble le cours de chouf, la station de Rufisque, le BS, le BSL Rhin et la ZMOI, lui chef de station Emission à La Réunion et ma pomme sur le Cdt Bourdais.
On reconnait par ailleurs Menut et Maurel. Avant le cours de chouf, tous deux avaient fait le Cdt Bourdais époque campagnes de pêche dans le Grand Nord. Le soir, pendant l'étude obligatoire jusqu'à 22H00, plein d'histoires croustillantes à raconter.
En bas à droite, d' Emmerez de Charmoy. C'est lui qui a réalisé le tableau de promotion du 29ème Cosaques.
Le pistard de ce cours, c'était lui ou Cantegrel ? J'ai oublié.
etc. etc.

Me suis planté.. Désolé.
C'était à la St Gabriel 1966

Bonjour à tous,
Vu sur une archive GNP de désignation 1994, JP Jegou Matricule 62.
Keran

msg 778 Etant dans l'incapacité de répondre à boboss, j'ai cherché ...
Eurêka ! j'ai trouvé :

boboss, tu t'es encore planté : ce n'était pas en 1966 mais en 1964.
Par contre, tu as raison sur un point : c'était bien pour la Saint-Gabriel.
Document Anciens Marins de La Londe-les-Maures

Non, non
en 1964 et jusqu'en octobre 1965, j'étais a Tahiti. Campagne du 03/10/1963 au 03/10/1965 . Je suis rentré en octobre 1965 et fait le B.E. Trafi du 15/01 au 15/05/1966. Je fais donc allusion a la St Gabriel 1966
Donc, le bougre, il avait du ressortir son œuvre.
Je vieillis, mais bon....
135ème session, avec entre autres l'ami Larcher, présent sur ce site

msg 781 : Keran, c'est bien le Jégou de la session de maistrance 1962/63 (le matricule doit être 0562154..)
Concernant la Saint Gabriel au CIN Saint Mandrier : Aucun souvenir !
J'ai brièvement connu D'Emmerez de Charmoy au bureau des notices du STCAN, place Balard à Paris fin 1974. En plaisantant, il se disait "de vieille noblesse malgache" !

A propos de "vieille noblesse malgache" :
j'ai connu un autre radio qui s'est marié à Madagascar. Le nom de jeune fille de l'élue de son cœur était "de France".
La classe !

J'ai porté le bachi de popeye de 1961 à 1966. Comme la plupart d'entre vous, j'en avais deux. Un pour tous les jours et l'autre pour les inspections.
Je les retrouvés tous les deux chez mes parents, avec tous les rubans légendés qui vont avec (sauf celui du Rhône, introuvable).

1965 aux Bormettes pendant mon cours de chouf.
A l'époque, coiffe blanche = printemps / été
et pas de coiffe = automne / hiver.
Le ruban légendé ECOLE DES RADIOTELEGRAPHISTES était vraiment très long .....

Toujours aux Bormettes en 1965 pendant mon cours de chouf.
Le même bachi en version automne / hiver.

Cinquante-huit ans plus tard, revoici le même bachi, celui que je porte sur les deux photos précédentes :

Photo faite ce matin

Impossible de photographier le ruban légendé en entier
Le bachi, sans coiffe blanche, ça avait de la gueule, non ?
Bizarrerie :
il y avait un cours de BS transmetteur aux Bormettes en 1965 et pourtant, nous portions tous le ruban légendé Ecole des Radios.

Max, en 1965 la spé de transmetteur était encore récente !

''Ecole des radiotélégraphistes'' c'est un peu long,
que dire de celle portée avant guerre ''ecole des marins radiotélégraphistes''
J'ai en ma possession celle de mon père. Je crois l'avoir postée dans la rubrique ''rubans légendés'' je reposte

Boboss, quelle était la taille du bonnet pour un tel ruban ?

L'histoire ne le dit pas...Mais dans ses mémoires mon père a écrit:
Citation
Pendant notre cours, nous étions des ''apprentis radio'', terme officiel. le ruban (cousu par nos soins et acheté à nos frais à la coopérative du bord) portait: ''ECOLE DES MARINS RADIOTELEGRAPHISTES''. Si vous voyez ce que ça peut donner... Il valait mieux avoir une grosse tête, parce que l'inscription faisait le tour du bâchis, et ''PHISTES'' rejoignait (presque) ''ECOLE''
Fin de citation

boboss, tu en as de la chance que ton père, ancien "marin radiotélégraphiste" de la Royale, ait écrit ses mémoires.
Et en plus, il a de l'humour.

Appellations
Au CFM Hourtin, nous étions "apprentis marins"
Au BE radio 61-62, nous étions "apprentis radios"
et à la sortie du BE, nous étions "matelots brevetés".

Boboss Je n'ai pas souvenir que nous avions dû acheter notre ruban avec nos deniers?????? Qui se souvient ????
Bonne journée à tous!

Pour MAX,
oui, il avait de l'humour. Il aimait à répéter qu'il avait quitté la Marine comme QM de deuxième classe, parce qu'il n'y avait pas de troisième classe....

Pour le CFM Hourtin et le BE radio, je ne m'en souviens pas mais je pense que le ruban légendé nous était "offert", comme faisant partie du sac.
Tous les autres rubans légendés de mon époque "col bleu / pompon rouge", je l'ai ai payés de ma poche.
Même chose pour la fourragère : sur le Suffren, pour les appelés, c'était gratuit. Par contre, les engagés devaient l'acheter eux-mêmes à la coopérative. C'est pour cette raison que je l'ai toujours.

ce n'était pas comme pour les tenues ? tu "achetais" ce dont tu avais besoin et cela etait retiré de ta prime de sac en fin d'année comptable ??

En 1964 à Hourtin le ruban " MARINE NATIONALE" était remis pour la cérémonie. Il n'y avait pas à le payer. Par contre il fallait se débrouiller pour le coudre et l'ajuster au bachi entre les deux liserés rouges.
Je le possède toujours n'ayant pas été obligé de le changer

Salutatous, suite aux échanges récents, dont msg de Max Péron que je salue plus perso, je viens d'ouvrir mon "livret de solde" qui porte les mentions suivantes :

1 - en page 18, "Groupe Ecoles Trans" : Matelot de 3ème classe "sans spé" "pendant période légale"

puis : BE Matelot 2ème classe - radio du 01 06 1959

2 - en page 20 : "Centre Béarn" puis SM Sultane : Matelot de 2ème classe radio PPL

3 - en page 22 : "Centre Béarn SM Ariane : Matelot 1ère classe radio du 01 01 1960 et
promu QM 2 du 01 04 1960

promu 3 fois en 10 mois !

Bonjour Jean-Claude, contrairement à toi, je n'ai jamais été matelot radio de 1ère classe mais 360 jours seulement - moins d'un an, j'y tiens ! - après avoir quitté le lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire, j'étais promu quartier maître de 2ème classe et 18 mois plus tard, quartier maître de 1ère classe.
Mon frère aîné n'a pas eu cette chance. Huit ans auparavant, il s'est engagé comme fourrier. Bien noté, niveau de culture 4, affectation sur l'Arromanches. Il était à bord pendant l'opération militaire franco-britannique sur le canal de Suez en 56.
Au bout de trois ans, il était toujours simple matelot. Dégoûté, il a quitté la Marine.

Revenons aux Bormettes

Le 29ème Cosaques

Le cours du Brevet Elémentaire était essentiellement destiné à former des opérateurs radio, également capables de mettre en œuvre et d'exploiter les principaux équipements de transmissions : chaînes d'émission et chaînes de réception, en morse, en phonie et par téléimprimeurs.

L'exploitation étant considérée comme acquise, le cours de quartier maître formait des techniciens de base pour la maintenance et le dépannage. A l'issue du cours, nous devions être capables d'exercer les fonctions de "patron radio" sur un petit bâtiment de type dragueur côtier ou patrouilleur par exemple ou d'adjoint sur un bâtiment plus important.
Il y avait donc de nombreuses séances de travaux pratiques sur tous types d'équipement radio. Dans ce domaine, l'école était vraiment bien équipée et c'était ça le plus intéressant. Comme dans tous les cours, d'autres matières tenaient plus du bachotage que de la réflexion : technologie, administration, gestion du matériel, etc. On approfondissait également notre formation militaire et maritime.
Depuis 1961-1962, le cadre n'avait pas changé et était toujours aussi agréable. Fin janvier, le mimosa était déjà en fleur et il y en avait partout.

Le 9 février 1965, je m'inscrivais dans une auto-école de Hyères (il n'y avait pas encore d'auto-école à La Londe-les-Maures). Les cours de conduite s'effectuaient sur une Simca 1000.

A la mi-février, j'avais la grippe. Je refusais d'aller à l'infirmerie afin de ne pas être exempté de cours. Je me soignais tout seul avec des "remèdes de bonne femme" et cela ne me réussit pas trop mal. Une dizaine d'autres élèves, soit un tiers du cours, avaient également la grippe. En raison de cette hécatombe, nos instructeurs envisagèrent un moment d'interrompre le cours. Finalement, il n'en fut rien et les cours se poursuivirent normalement. Par contre, nous avions prévu d'aller au carnaval de Nice et, la mort dans l'âme, nous annulâmes cette sortie. Quand on est vraiment malade, on n'a pas tellement envie de faire la fête.

En mars, nous commencions déjà à nous baigner. A Pâques, nous eûmes droit à une semaine de permissions. Les élèves bretons étant largement majoritaires, je faisais route vers la Bretagne en Renault R8 "Major" (était-ce prémonitoire ?) avec trois autres camarades de cours.
Le 6 mai 1965, toute l'école fêtait en grande pompe la Saint-Gabriel. L'ange Gabriel est en effet le saint patron des radios.
Primo, les radios sont tous des anges, c'est bien connu. Défense de rire.
Secundo, c'est Saint Gabriel qui reçoit et transmet les messages de Dieu.
CQFD

Un des meilleurs moments de la journée, c'était le soir lors de l'étude obligatoire jusqu'à 22H00 minimum. On travaillait un peu et on discutait beaucoup. Nous avions tous un peu bourlingué aux quatre coins du monde et chacun d'entre nous avait déjà plein d'histoires ou d'anecdotes à raconter, toutes plus passionnantes les unes que les autres.
Certains, à l'âge de 18-19 ans seulement, avaient même fait la guerre d'Algérie. .../...
.../... Un autre venait d'une des anciennes colonies françaises d'Afrique équatoriale (et non pas du Sénégal). Il était affecté sur une vedette lance torpilles qui servait en fait de patrouilleur stationnaire pour "montrer le pavillon". En remontant le fleuve, le bateau s'enfonçait le plus profondément possible à l'intérieur des terres et s'arrêtait chaque jour dans un village différent. Le radio du bord était chargé d'organiser chaque soir une séance de cinéma pour les populations locales. Il s'agissait de porter la culture française jusqu'aux coins les plus reculés du pays.

Nous étions trente et nous avions trente expériences différentes. Sans parler des gradés surveillants dont certains avaient fait la guerre d'Indochine et même, pour les plus anciens, la seconde guerre mondiale. De quoi occuper les longues soirées d'hiver. On dit que les femmes sont bavardes mais, dans notre genre, nous n'étions pas mal non plus, surtout lorsque nous parlions ... de femmes. Evidemment. Chacun racontait ses expériences personnelles avec des Tahitiennes, des Antillaises, des Malgaches, des Américaines, des Suédoises, etc. etc. Sujet de conversation inépuisable. En une seule soirée, on visitait ainsi les cinq continents.

j'avoue j'ai pas le courage de lire les 40 pages
l'Ecole des Radio était à la création du CIN ST-Mandrier ou ultérieurement

Pour connaitre l'historique de l'école des Bormettes, un seul message suffira, david :
le msg 761 de la page précédente.
Le dernier BS radio "Bormettes" a eu lieu en 71/72.
Tous ceux qui ont suivi se sont déroulés au CIN Saint-Mandrier ... que je n'ai pas connu et je n'en ai aucun regret.

Merci camarade Major
perso j'ai 4 ans au GEM puis au GEEM 87/91 ambiance sympa rien à voir avec l'usine CIN
Retour au CIN en 2002 pour "le cours Major" pas changé d'avis !!!
Maintenant que c'est devenu le Pôle Ecoles Méditerranée avec un 2 étoiles comme pacha je doute du changement