Restrictions budgétaires - la Marine Nationale obligée de désarmer 5 de ses navires
Publié le 15 octobre 2014 par ActuNautique.com
Le pétrolier ravitailleur Meuse, désarmé dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire
Que restera t-il à terme de la capacité opérationnelle de la Marine Nationale française, quand Jean-Yves le Drian aura accompli sa mission ?
Derrière ses dehors joviaux, Jean-Yves Le Drian, ministre des armées, se présente finalement comme un véritable Père Fouettard, en tout cas le seul ministre du gouvernement actuel qui restructure réllement, et à la hache, son ministère, quitte... à réduire considérablement, la capacité opérationnelle de nos forces armées !
Les services de son ministère viennent de communiquer aujourd'hui la dernière liste des régiments et unités supprimés, dans le cadre de la loi de programmation du gouvernement, qui vise à supprimer 7500 postes cette année dans les armées.
Dans le domaine de la marine, cinq bateaux de guerre vont ainsi être désarmés, la base navale de l'Adour, à Anglet, fermée, et le commandement maritime de Strasbourg dissout.
Les 5 bâtiments concernés sont le pétrolier ravitailleur Meuse et le transport de chalands de débarquement Siroco, basés à Toulon, le patrouilleur austral Albatros, basé à La Réunion et les patrouilleurs de surveillance Athos et Aramis, basés à Anglet. Des navires à bout de soufle, certes, ais qui ne seront surtout pas remplacés...
L'armée de terre paie également un lourd tribut à cette politique ainsi que l'aviation, tout comme l'hôpital du Val de Grâce qui sera fermé, cette dernière décision paraissant quant à elle parfaitement justifiée.
Publié dans Défense - Marine Nationale
J-M