Avertissement : Les membres de l'équipagne craignant de contracter une douloureuse migraine à la lecture de ce post sont conviés à partir se désaltérer dans un des lieux prévus à cet effet à bord de notre fier navire.*****************************
Dans ce post, nous allons aborder une des manières, avec l’utilisation de l’énergie nucléaire, de prendre dans un avenir proche le relais des hydrocarbures fossiles en voie de raréfaction.
L’Hydrogène (H)Comme nous l’avons vu dans un post précédent concernant l’énergie nucléaire, l'atome d'hydrogène est composé d'un proton et d'un électron. C'est donc le plus simple atome qui existe. L'élément chimique hydrogène est le premier du tableau périodique des éléments chimiques.
Sur terre et hormis les composés avec d'autres atomes, cet élément chimique se présente le plus souvent sous la forme d'un corps simple gazeux : le dihydrogène (H
2), souvent appelé simplement "hydrogène". L'hydrogène est présent dans de nombreuses molécules : eau, sucre, protéines, hydrocarbures.
Il est également le principal constituant du Soleil et de la plupart des étoiles, dont l'énergie provient de réactions de fusion thermonucléaire de l'hydrogène.
Étonnamment, l'hydrogène est un métal : lorsqu'il est sous forme solide (très hautes pressions et très basses températures), il cristallise avec une liaison métallique (voir hydrogène métallique). Dans le tableau périodique des éléments, il est d'ailleurs dans la colonne des métaux alcalins. N'étant pas présent à l'état solide sur Terre, il n'est toutefois pas considéré comme un métal en chimie. De façon simpliste sa nature métallique est due à son électron périphérique sur son unique et dernière couche saturée à deux électrons.
Le
dihydrogène est un composé moléculaire à l'état gazeux aux conditions normales de pression et de température. Les molécules comportent deux atomes d'hydrogène, sa formule chimique est H
2. Il est présent sous forme de traces (0,5 ppm) dans l'air. Il est fréquemment appelé, mais par erreur, «hydrogène».
C'est un gaz léger que la gravité terrestre ne peut d'ailleurs retenir. Il fut employé dans les ballons dirigeables de type
Zeppelin, utilisant les propriétés de la poussée d'Archimède, avant d'être remplacé par l'hélium moins dangereux car non combustible. Il brûle dans l'air en produisant de l'eau, d'où son nom (hydrogène = qui fabrique de l'eau).
Le dihydrogène possède une température de vaporisation de 20,27 K (-252,88° C) et une température de fusion de 14,02 K (-259,13° C). Sous de très fortes pressions, comme celle qui existent au centre des planètes géantes gazeuses, ces molécules se dissocient et l'hydrogène devient un métal liquide. Dans l'espace, les nuages de H
2 sont à la base du processus de formation des étoiles.
L'hydrogène est l'élément le plus abondant de l'univers : 75% en masse et 90% en nombre d'atomes. Cet élément se trouve en grande quantité dans les étoiles et les planètes gazeuses. Relativement à son abondance dans l'univers, l'hydrogène est très rare dans l'atmosphère terrestre : environ 1 ppm en volume.
Sur Terre,
la source la plus commune d'hydrogène est l'eau dont les molécules sont composées de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène ; mais la plupart des matières organiques, comme celle qui constitue les êtres vivants, le pétrole et le gaz naturel, sont des sources d'hydrogène. Le méthane (CH
4), qui est un produit de la décomposition des matières organiques, est de plus en plus utilisé comme source d'hydrogène.