D’accord avec Jean.
Jusqu’à un certain tonnage, les bâtiments : Suffren, Tourville, La Motte-Piquet,(10.000/11.000 t.) et autres cargos et paquebots, (il semble que le transport de troupes « Cap des Palmes » soit remonté jusqu’aux appontements de Saïgon), empruntaient le Nha-Bê à partir du Cua Soirap, et la rivière de Saïgon pour venir accoster au quai d’honneur, face à F. Garnier, ou au port marchant, à hauteur de l’Arroyo chinois.
Au dessus d’un tonnage plus important, le transbordement se faisait à bord de barges et péniches permettant la remontée.
Je doute d’autre part que des Porte-avions l’aient fait, à moins que l’on m’éclaire, entre-parenthèse, pour la petite histoire.
Le « Béarn » (22.000 tonnes) servit de transport d’L.C.A., entre Singapour et le Vietnam sud et nord.
La Cie. des messageries maritimes employait également des paquebots de même type que la Marseillaise : Le Laos et le Cambodge sur lequel je suis rentré (j’ai pu m’y refaire une santé.
Travaillant volontaire aux cuisines, à tout faire, je peux assurer que les repas étaient des meilleurs, arrosés d’un vin de 1ere classe !
Le voyage a été plus long que prévu, le canal de Suez étant fermé par mesures de sécurité.
Escale à Durban, consigné à bord pour mise en quarantaine sanitaire.
Ensuite passage au Cap, contournement et retour en France.
Bien amicalement.
Christian