Le midi je mangeais au poste des O M avec Rémi et son équipe de radios , je me rappelle qu'il avait un carnet où celui qui parlait de boulot était apostillé ,ce qui fait qu'avec la liste en réserve ,on ne goutait jamais au cambusard . Je l'ai revu par la suite en 72 lors de la campagne de tirs à Muru, il était patron sur le "DE GRASSE" et le soir quand j'étais dispo ,j'allais lui rendre un petite visite .
Il était originaire de Plounevez -Quintin (22) et pendant longtemps il y avait son nom sur la porte d'un café . Sacré santé ce Rémi !!!!Comme on était du même coin quand nous sortions le soir à Nouméa on parlait en Breton . Sa femme était instit. et ils avaient eu un enfant à Nouméa qu'il avait prénommé :ROBIC !!!!!
J'ai essayé à plusieurs reprises d'avoir de ses nouvelles d'avec les résidents ACB de Nouméa ,mais jusqu'à présent ça n'a pas marché . Alors je relance mon appel ,si quelqu'un a des nouvelles de Rémi PIRIOU ,qu'il fasse signe . Merci.
Le radio marié à une australienne ,je crois que c'était BOILLET .
Je me rappelle de DURIEUX ,maintenant que tu dis ,Quel Bosseur !!! Il avait défoncé à la pioche les roches du "OUEN TORO" pour faire les caniveaux de passage des coaxiaux.
Ces antennes là n'avaient pas été une réussite ,car peu de temps après, lors d'un cyclone ,elles s'étaient toutes cassées ,obligé de refaire tout le boulot.
L'ingénieur parisien de la Marine qui était chargé de ces travaux s'appelait MAUGIS ,c'était lui qui s'occupait des stations à terre .
Une anecdote ,durant cette semaine de réception des antennes de OUEN TORO ,le dimanche la CSEE avait progammé une sortie à l'ilôt des PINS ,en y invitant les Métropolitains venus en force de Paris ,mais moi le représentant officiel de la DCAN Papeete ,qui en fait avait la responsabilité de ces stations à terre ,j'avais été oublié !! passant sans doûte pour quantité négligeable aux yeux des parisiens .Mais j'étais beaucoup mieux avec Rémi ,on avait été faire un tour dans la campagne .Mais au fur et à mesure de l'avancement de la réception des travaux ,j'ai commencé à faire des remarques qui à mon avis étaient très pertinentes et qui se justifiaient pour un chantier neuf,là ils ont commencé à se demander quel est ce trouble- fête qui ose critiquer notre oeuvre !!!
En particulier ,quand j'ai vu DURIEUX refaire une prise GEDELEX et que l'eau coulait du coaxial !Le chef de la CSEE a tenté de m'expliquer que c'était normal, dans ce cas je lui dis: " Je veux un essai à pleine puissance des émetteurs 15 KW sur chacune des antennes ,et on verra à ce moment là si vos coaxiaux tiennent la marée ! Bien sur refus de mettre la puissance max sur les lignes car ils savaient très bien que le flash était assuré ,dans ce cas je leur annonce mon refus de signer le P.V de recette .Gros émoi dans le OUEN TORO,et c'est là qu'on s'est aperçu que la pressurisation n'avait pas été prévue sur les coaxiaux !!Et là course dans Nouméa pour trouver de l'azote ainsi que le matériel nécessaire pour la mise en oeuvre de cette pressurisation ,je ne vous dis pas la panique !
Et c'est là que ça devient cocasse,le chef de la CSEE m'envoie un émissaire ,pour me dire qu'en fait ils étaient désolés de l'oubli du représentant de la DCAN et qu'il envisageait un rattrapage pour le W E à venir. J'ai bien sûr décliné cette offre en lui faisant remarquer qu'il y avait encore des gens qui avaient une haute conscience du travail bien fait !!
Et c'est en revenant de ballade le dimmanche avec Rémi et son épouse que sa R 8 crève !
Qu'à cela ne tienne on va mettre la roue de secours ! mais pas de roue de secours . Le mécano de Chaleix qui l'avait réparée ne l'avait pas remise en place . Nous voilà propres au bord de la route ,et peu de temps après une voiture s'arrête . Le gars s'enquièrt de nos problèmes et propose de nous ramener à Nouméa et avant de nous ramener à chaleix de passer prendre un pot chez lui !Bien sûr que Rémi a dit oui. Nous voilà donc arrivés dans un fare très cossu et c'est -là que j'ai vu pour la première fois une énorme touque en verre tranparent à moitié pleine de whisky trônant sur la table du salon ,il suffisait de tourner le robinet et le breuvage coulait dans le verre.