Théo, superbe le mataf devant les " Nouveautés Catinat ", et quel bond en arrière de 60 ans...!!!
Excellente idée de ressortir toutes ces photos d'Indo.
Allez un petit en-cas pour la route :

Merci à Théo et Tinto pour ce complément de photos...Claude ; ces photos me viennent de mon copain Raymond, Qm2, second sur le 9137. Elles datent de 53/54. Notre mission dans les mangroves du Bassac auprès des Hoa Hao, et les opérations qui ont suivi m'ont été confirmées par M. Baldy.

Bonjour Christian,
Oui la photo doit être de 53 et en agrandissant le Gruman Goose je pense que le gars en troisième position est bien le patron mécano de la base que l'on appelait petit bras.
Je suis content que tu sois entré en contact avec Baldy, je lui ai envoyé une série de photos sur Cantho, il est resté 9 ans au sud Vietnam.

Salut aux anciens habitués de la Rue Catinat,
Voici deux photos prises en 1948 lors de mon affectation à Tan Son Nhut.

Sur la première je suis à droite, en compagnie d'un copain de cours radio comme moi, et d'un adjudant de l'armée de l'Air, du Groupe Anjou (C47 Dakota).

Sur la seconde, celle ou l'on voit des matafs sur le trottoir, c'est le Salon de lecture américain, c'était en bas de la rue, sur la droite avant d'arriver au Majestic, si je crois me rappeler, de l'autre côté de la rue était le Saigon Palace... est ce que ça existait encore de votre temps ?

Merci à tous pour ces photos ou les vieux d'aujourd'hui retrouvent les jeunes d'hier !
A cette époque j'étais à Dakar mais les photos d'Indo me plaisent aussi!

Belle formule Serge, même si se sont les mêmes ...

En voilà encore une, prise depuis le milieu de la rue en direction des Nouveautés Catinat, pour les curieux, en zoomant à droite, on peut voir côte à côte un pousse-pousse et un cyclo-pousse. Malgré son appellation le pousse-pousse était plus souvent tiré que poussé ...


Un souvenir me revient, dans les années 1948-49, quand on descendait la rue Catinat vers la rivière, il existait un Bar appelé Chez Jean, à peu près au milieu sur la droite, où j'ai eu la surprise de retrouver l'accordéoniste Aimable, disparu aujourd'hui mais que tout le monde a bien connu par la suite. Il y jouait du jazz en compagnie d'un orchestre de Philippins. J'avais connu Aimable à Paris en 1943, à l'époque ou il jouait la même musique au Floreal, boulevard Bonne Nouvelle, une brasserie disparue depuis fort longtemps.

bonjour Laffrat
Le bar chez Jean existait en 1951 il y avait aussi le chalet . On voit bien le pousse pousse à droite de la photo mais en 51 il ne devait pas y en avoir , car j'ai sillionné Saïgon dans tous les sens surtout avec le petit bus (Canot Major) il y avait des cyclo pousse et d'autres tirés par des vélos et des motos pousse et après les taxis 4 cv . Rouler dans le centre c'était infernal les vélos allaient dans tous les sens , les flics réglant le trafic montés sur des quart de futs . Si tu as des photos n'hésite pas cela fait toujours plaisir.
Amicalement Coutil

Salut Coutil,
Oui, les vrais pousse-pousse étaient déjà rares de mon temps, pour parler de circulation, dans le centre ville ça fourmillait pas mal, mais pour nous qui venions par la route de Tan Son Nhut, nous étions déjà dans le bain dès le départ du terrain...
Camions, charrettes, boîtes d'allumettes, cyclos, piétons, canards...
Tout ça roulait et marchait ensemble dans le bruit et la pagaille, ah les pauvres chauffeurs... c'était incessant tout au long de la journée.
Côté camions, puisque c'était ton rayon, les plus nombreux étaient les Thornycroft de l'armée de l'Air, des gros anglais hauts sur roues, à cabine avancée, avec des boites qui sifflaient... et aussi des Ford Canada.
A l'Aéro nous avions des International tôlés, genre de gros GMC, suspensions dure tape-cul garanti... les chauffeurs roulaient pare brise baissé, tu as du connaître tout ça.

Plus tard quand j'étais à Cat Lai c'était aussi avec des International que nous faisions la route, depuis le Bac de Thu Thiem en passant le plus souvent par Giong Ong To, environ douze km, et quelquefois par le pont de Gia Dinh, mais c'était plus long.
A partir de 1948 nous avions un half track pour l'ouverture de route.

Toujours très heureux de voir vos photos ,de lire vos commentaires ,je deviens de plus en plus jeune .

J.C Laffrat ,nous étions à la même époque à Cat Laï.
Voila la photo de l'half track. et aussi du camion grue

Si quelqu'un reconnait le chauffeur merci de me le signaler ,il était originaire de Dijon ou environ .

Bonne soirée à tous

Sujet: Le Saigon Palace, 1947/48 (photo Georges Cormier)



Rickshaw (en anglais sauf erreur d'orthographe ?...), cousin du pousse- pousse. Georges Cormier de passage à Colombo, 1946/1947


...et le vélo- pousse de mon époque 1954.

Oui Christian Lepiller,

Rickshaw, c'était le terme consacré dans toutes les possessions britanniques de l'Orient et de l'extrême Orient, en 1947, lors du voyage par le Dixmude, il y en avait à Trincomalee, et encore plus à Singapour, ou les cyclos étaient assez rares, contrairement à Saigon où il fallait chercher les rickshaws.

Belle photo du Saigon Palace, en 1947-48, au rez de chaussée, le long de la rue à droite, il y avait des chambrées avec lits Picot à moustiquaires qui servaient aux relèves de certains membres des services de police, avec deux copains de Cat Lai, nous avons bénéficié du système plusieurs fois quand nous venions en fin de semaine, car nous ne pouvions repartir sur la base que le lundi matin lors du retour de la corvée de vivres, la location c'était donné, et ça dépannait bien pour finir la nuit.

Salut à toi Robert Dupond, content de te lire, le Cat Lai de notre temps est bien révolu, j'ai vu que la région de Thu Thiem, en face de Saigon , allait devenir le centre ville du Grand Ho Chi Minh ville ....

Te souviens-tu de la route par Giong Ong To ?

Bonsoir à tous.
En regardant vos photos j'ai l'impression que c'était hier tant les clichés en noir et blanc ne vieillissent pas.
En parlant de camions, au Cambodge le corps expéditionnaire était moins bien loti, les besoins n'étant pas les mêmes.
De retour au Tonkin mon père a bien vu la différence.

Cambodge 1947 :

C'était un camion Dodge , nous en avions un à Courbet . La photo du blindé a Cat Laï
était un half track a la base Courbet nous avions 2 Scout car la différence avec l'half track nous avions des roues a l'arrière et non des chenilles mais pour passer les vitesses dur dur
Amicalement Coutil

Bonjour à tous les anciens d'Indo. Qui se souvient, dans les années 54/55, du QM/1 clairon qui tous les matins envoyait les couleurs face à la Caserne Francis Garnier à Saigon. Je l'avais aperçu lorsque je suis passé au dépôt de Toulon, il était alors affecté à la musique des équipages de la Flotte. Bonne journée à tous.

Salut à toi Robert Dupond, content de te lire, le Cat Lai de notre temps est bien révolu, j'ai vu que la région de Thu Thiem, en face de Saigon , allait devenir le centre ville du Grand Ho Chi Minh ville ....

Te souviens-tu de la route par Giong Ong To ?

Bien sur que je m'en souviens ,cette route avait mauvaise réputation quoi que nous passions en vitesse avec un arrêt au barrage poste de l'armée (puit Leyne ) ? avec l'ambulance quand nous hospitalisions les malades de Cat Laï ou de Thanh Tuy Ha aux hôpitaux de Saïgon.L'embuscade de Février 1949 a eu lieu à cet endroit ce qui m'a valu la T.O.E avec citation .
Au retour des hôpitaux nous étions moins pressés nous buvions une "Larue " avec les
militaires du poste de garde ..
Maintenant Cat-Laï est devenu le port de Saïgon pour les contenairs je dois avoir des photos avec les nouvelles grues .

L'ambulance :

Oui Robert Dupond,

Cette embuscade couta la vie au SM Darciaux et à trois matelots, mais cette année là fut encore endeuillée; le 9 aout 1949, le Sea Otter 8S-6 capotait sur le Mékong par un affreux temps de mousson. Sur les six membres d'équipage il n'y eut que deux rescapés : Le pilote, Maitre Halgand et le radio, PM Simon. Furent tués ou disparurent : Le PM Le Doussal, et les SM Lanvoc, Le Pennec, tous mécaniciens, et Mahé, SM mitrailleur.

Sans doute les as-tu connus, tous des copains ... In memoriam

Bien sur comment oublier, merci de me rappeler les noms, je me souvenais du P.M Simon.

Je crois que l'embuscade avait été préparée sur la route dans le petit bois qui précédait le Puits Layne, le nom venait de la marque de la pompe à eau, c'était vital pour l'alimentation en eau potable pour la base.

J.C Laffrat


Je ne me souviens pas du petit bois ,j'ai le souvenir d'une route dégagée d'un fossé sur le coté droit et à 100/200 mètres des palétuviers juste avant le poste et mirador de l'armée.
Dans ce fossé il y avait un matelot blessé , la gorge bien ouverte en longueur que nous avons évacué .Coté gauche le camion (GMC ? ) qui avait sauté sur une mine il était couché sur le coté ,Nous sommes passé les roues entre une mine pour nous arreter à hauteur du camion un peu plus loin un matelot qui avait la poitrine ouverte par des coups de coupe coupe il était dcd ,Je me souviens aussi d'un matelot qui avait une balle prête à sortir dans la fesse droite . Je me souviens aussi ,je crois d'un PM qui était peut être le Bidel que nous avons évacué il est dcd à l’hôpital deux jours après ,il n'avait pas de blessure apparente .J'ai soigné et sauvé les 3 blessés
Est ce que tu te souviens aussi du matelot qui s'est tiré une balle dans le biceps la nuit au poste de garde après les hangars, il voulait faire croire à une attaque des Viets
A part la route ,le coin était calme .
J'aimais beaucoup aller dans le village apporter des soins aux habitants
Le Médecin était monsieur Becker
Le second Maitre Infirmier : Vautrinat tu dois te souvenir de lui il avait un défaut dans un oeil , nous l'appelions neneuil...
Merci à toi pour ce moment de souvenir .
Je me souviens de Simon Bazien ,un grand sportif ce qui l'a surement sauvé dans l'accident
Amicalement

Tu as raison Robert, jolie mémoire, l'embuscade c'était dans la partie dégagée avant le Puits Layne en venant de la base et non dans le bois.
En 1949 le Puits Layne n'était pas tenu par l'Armée mais par les nôtres, hommes d'équipage base et escadrille à tour de rôle, Officiers Mariniers inclus, même par certains volants de la 8S quand ils n'étaient pas en mission.
Je me m'y suis retrouvé un soir avec le pilote Gaby Agnel dont tu dois te rappeler, j'étais venu là pour installer un BC 654, poste de campagne alimenté par une génératrice à manivelle.
La nuit avec leurs porte voix les autres nous criaient qu'ils allaient nous couper les choses... avant de tirer quelques balles avec leurs fusils japs Tako, qu'on appelait ainsi pour leur claquement caractéristique, les anciens des Dinassaut doivent se rappeler de cette arme.

La première attaque de convoi routier avait été portée le 9 novembre 1948, là aussi les viets l'avaient préparée à proximité de la base, faisant deux tués et un blessé, ils ne se risquaient pas à se manifester dans le secteur de Giong Ong To-Thu Thiem, car les postes étaient tenus par la Légion et ils avaient déjà été sévèrement étrillés...
Ce fut quand même le début de la la main mise nocturne du Viet-minh sur la région du Tan my Loi.
A la suite de quoi il fut décidé d'organiser les liaisons sur Saigon par voie fluviale.
Au début fort difficiles, car la base ne disposait à ce moment là que quelques embarcations à moteur ex japonaises munis d'une petite cabine de pont.
L'une d'elles avait été équipée d' un moteur plus puissant par les mécanos de la 8S récupéré sur un camion Nissan, eh oui, cette marque existait déjà !
Dans la cabine j'avais installé un ensemble émetteur récepteur radio canadien de type WS-19.
Ce matériel fonctionnait sous 28V, et comme la génératrice bord fournissait du 110 V continu pour l'éclairage, une grosse résistance chaufferette avait fait l'affaire.

Pour juger des bonnes communications radio avec la base et Saigon, c'était en phonie, je fis les premières liaisons.
Nous suivions le Donnai jusqu'au bras du Nha Be et remontions ensuite la rivière jusqu'à Saigon.
C'était bien plus long que par la route, et non sans danger, il fallait toujours naviguer bien au milieu pour éviter de se faire allumer depuis les rives.
Ensuite nous avons touché un premier LCM, évidemment mieux protégé des tirs de fusil, et qui pouvait embarquer davantage de monde, corvée de vivres, liaisons administratives et visites médicales à Marine Saigon.
Comme pour le half-track, le bateau était livré tout nu dépourvu d'équipements, et là aussi j'avais installé un BC 654 avec une antenne fouet.

Pour revenir à Bizien Simon, un sportif costaud comme tu dis, il avait été mon instructeur radio au CFM Arzew en 1945, bien plus tard, dans le civil, nous nous sommes retrouvés dans la même boite, il m'avait offert le bouquin du Gl Barthélémy sur Cat Lai avec cette dédicace

Battons le fer pendant qu'il est chaud, nos échanges ravivent les mémoires...

Oui les petits camions étaient bien des Bedford, anglais ou canadiens, et celui qui avait sauté n'était pas un GMC mais l'un des deux International, ça y ressemble un peu mais en plus gros.

Voila Gaby Agnel.

Il ne s'entendait pas bien avec Simon qui lui avait fait coller 30 pains parce qu'un matin, au PC OPs il lui avait fait la remarque :
- Alors on ne salue pas les gradés ?
Il était PM... et l'autre de lui répondre :
- Je ne salue pas les cons...
Il n'a pas été longtemps aux arrêts car on avait besoin de lui pour piloter les Sea Otter...
Oui ta mémoire est bonne au sujet de l'Aichi qui avait été transformé en hydroglisseur...
C'était fin 1948, les Aichi venaient d'être condamnés et c'est René Périé, SM mécano volant à la 8S, qui avait fait rogner les plans d'un appareil pour pouvoir faire de l'hydroplanage à grande vitesse sur le fleuve en cas de transport d'urgence... l'idée était bonne, mais ça n'a pas duré longtemps...
C'est également lui qui avait équipé un Sea Otter en épandeur de DDT liquide, en utilisant un réservoir d'Aichi fixé sur le plan inférieur et deux carburateurs montés en pulvérisateur et fixés en dessous, rien n'arrêtait ce génial Périé.
Au début 1948 quand les Aichi volaient encore, les ensembles radio japonais d'origine étaient HS et avec Max Bayol, mon copain de cours, nous en avions équipé un avec un récepteur de Catalina récupéré... quand on pense a ce que nous étions obligés de faire faute de moyens...

Voici Périé, lors d'un pot dans le hangar en aout 1948, il avait été sujet à des plaies infectées au cou et portait un pansement.
De g à d : (X), Fillatre en short, JC Laffrat,Y, René Perié avec un pansement au cou, René Lelionnais en short.

Et Voici Max Bayol au premier plan sur le bac de Thu Thiem.
Devant Max Bayol, derrière lui le grand Jacques James un autre radio, debout à g. en haut JCL.

Quand au PM pilote que tu évoques, il doit s'agir de Charles Dassule, au milieu sur cette photo prise à Angkhor Vat en septembre 1948.

Ha, que voila de belles photos !!...Merci J.C. Laffrat.

Trincomalee (cf. ton message 189), Ceylan, Océan Indien, fief de l’Estern- Fleet de lord Mountbatten, Escadre à laquelle ont participé le Richelieu, le C.T. Triomphant et le Cap des Palmes. Les premiers contingents du corps expéditionnaire vous avez dû voir ce gros ravitailleur armé au débarcadère de Saigon.
Vos petites embarcations japonaises me font penser à ces bateaux mythos que nous avions à Canthô, et qui servaient a transporter des membres de la commission de contrôle d’armistice (a/c. sept./octobre… 54) et des commissaires vietminh (la fin d’une époque…). L.C.M. et L.C.V.P. se chargeaient de déplacer le gros de la troupe viet au plus près de la côte, pour être embarquée au delà du 17ème parallèle ( la grande transhumance…).
Sais-tu comment étaient équipés en transmission radio, par la suite dans les années 50, les engins amphibies ?


Le Cap des Palmes débarquant des troupes au débarcadère de Saigon 1946/47. En dessous les bateaux mythô 23 et 24 de la commission de contrôle d'armistice.


Embarquement de troupes viets à chac bang (nov/déc.54).

JC Laffrat

A vrai dire ces têtes ne me sont pas inconnues ,Mais aucune certitude pour Gaby Agnel
Par contre à peu près certain pour Charles Dassule ,son nom résonne dans ma mémoire,la photo me confirme qu'il s'agit certainement de lui .
Sais-tu ce qu'ils sont devenus ? J'ai perdu les contacts avec les copains de l'époque
J'avais été un certain temps en relation avec un autre infirmier de Cat-Laî "Jack Richard "
j'avais rencontré aussi à Cancale Le Penven Matelot à l'infirmerie.

Robert Dupond

Malheureusement ces deux pilotes sont décédés tous les deux.

Charles Dassule le 27 septembre 1983 et Gaby Agnel le 30 juin 2010.

Deux fameux pilotes que j'ai eu là, pour l'anecdote : en aout 1948, à Cat Lai, Charles Dassule, en sus de ses missions de guerre, assura l'entraînement du pilote français de l'hydravion Seebee du Général de la secte Hoa Hao, Tran Van Suai, sur le plan d'eau du Donnai. Quant à Gaby Agnel, alors moniteur sur multimoteurs à la 55S d'Agadir, il assura le convoyage de la suite du sultan du Maroc Mohammed V lors de son exil forcé à Madagascar, après sa destitution par les Français en 1953, pour cette opération deux Lancaster avaient été mobilisés.

Encore une photo, sur le Sea Otter de g à d : René Périé, mécano, en casquette, Charles Meyer Radio,avec sa Mae West, QM mécano ?, Charles Dassule au premier plan, attendant les secours après une panne moteur sur un bras du Mékong.


L'infirmier Jack Richard ? le nom ne rappelle rien, il faut dire que je n'ai séjourné que deux fois dans ton infirmerie, la première du 12 au 23 juillet 1948 pour "Paludisme d'invasion" et la seconde du 6 au 14 décembre pour "Paludisme de reviviscence" sans doute m'as tu piqué plusieurs fois à cette occasion ...