Le nouveau patron du site confirme que DCN sera candidate à la déconstruction du Clem’.
Il annonce aussi que des Brestois iront à Toulon pour les travaux du Charles de Gaulle.
Gérard Solve dirigeait depuis juin 2000 le site DCN de Ruelle, près d’Angoulême.
Il y a quinze jours, cet homme de 57 ans a pris la succession d’Yves Dubreuil-Chambardel à la tête du site...........
Cf : Solange ESTEVES.
http://www.brest.maville.com/
Il annonce aussi que des Brestois iront à Toulon pour les travaux du Charles de Gaulle.
Gérard Solve dirigeait depuis juin 2000 le site DCN de Ruelle, près d’Angoulême.
Il y a quinze jours, cet homme de 57 ans a pris la succession d’Yves Dubreuil-Chambardel à la tête du site...........
Le nouveau patron du site confirme que DCN sera candidate à la déconstruction du Clem'.
Il annonce aussi que des Brestois iront à Toulon pour les travaux du Charles de Gaulle.
Gérard Solve dirigeait depuis juin 2000 le site DCN de Ruelle, près d'Angoulême. Il y a quinze jours, cet homme de 57 ans a pris la succession d'Yves Dubreuil-Chambardel à la tête du site de Brest. Ce vendredi, le nouveau patron brestois sera pourtant à Toulon « pour discuter du MCO (maintien en conditions opérationnelles) du Charles de Gaulle ». Il annonce, en effet, que « plus d'une centaine de personnels brestois iront à Toulon » pour participer à ces gros travaux d'entretien du porte-avions, prévus en 2007-2008. Le chantier devrait durer 18 mois et mobiliser un millier d'hommes en tout. « Quand un lieu connaît une surchauffe en terme d'activité, il est normal que d'autres établissements lui viennent en aide », estime Gérard Solve.
Interrogé sur la question de la déconstruction du Clemenceau, le nouveau directeur répond : « On y travaille. DCN a l'intention de répondre à l'appel d'offres qui sera lancé, mais elle ne le fera pas seule. Des discussions sont en cours. En tant que concepteur de navire, on est à même de piloter au moins sa déconstruction, mais il y a des métiers qu'on ne possède pas. Il faudra donc s'associer à d'autres entreprises, faire un montage industriel pour que chacun trouve sa place. Nous ignorons qui pilotera ce projet mais ce qui est sûr, c'est que DCN répondra à cet appel d'offres ».
« Il faut aller chasser ailleurs »
Et si le Colbert, bateau-musée bordelais, truffé d'amiante, venait lui aussi s'échouer à Brest ? Cela montrerait, selon Gérard Solve, « le besoin d'une filière de démantèlement et qu'un marché est en train de se créer ». DCN sait, en effet, que pour augmenter son chiffre d'affaires, elle doit « élargir sa clientèle et offrir de nouveaux services ». Comme « les fonds de la Marine ne vont pas s'élargir, il faut aller chasser ailleurs », confirme le nouveau patron brestois qui précise que des discussions sont actuellement en cours entre le groupe DCN et plusieurs marines étrangères. « Il y a des dossiers chauds en cours de négociation. Certains concernent des commandes potentielles de bateaux », mais pour l'heure, rien n'a encore été signé et Gérard Solve préfère se montrer prudent.
Quant à la gamme des services offerts aux clients, le nouveau directeur croit dans « le secteur de la logistique autour des navires, des installations portuaires », domaines dans lesquels DCN a des compétences. « Je pense qu'à l'avenir, les armées vont se focaliser sur leur coeur de métier et que le soutien logistique va s'ouvrir aux entreprises privées », dit-il.
« Le débat ne me fait pas peur »
A Brest, il prend petit à petit ses marques. « J'ai déjà rencontré les organisations syndicales, indique celui qui pense être un homme de dialogue et d'écoute. Le débat ne met fait pas peur », dit-il. Côté effectif, il assure que tout devrait « rester à peu près stable. On sait qu'il y aurait des départs liés à l'amiante. On ciblera les postes qui auront besoin d'être remplacés. On sait aussi que dans l'ingénierie et dans l'organisation, il y a des besoins. Nous devrons aussi conserver notre expertise dans certains domaines ».
Environ 3000 personnes travaillent sur le site de Brest alors qu'à Ruelle, l'unité que dirigeait Gérard Solve employait 830 salariés. « Nous faisions des tubes lance-torpilles, de la manutention de torpilles ou d'hélicoptère, des systèmes de conduite de navires, des passerelles ou encore des simulateurs », résume celui qui a commencé sa carrière, en 1972, comme professeur de mathématiques dans une école d'ingénieurs au Maroc.
Cf : Solange ESTEVES.
http://www.brest.maville.com/