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CDT BOURDAIS (AE) Tome 3
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
Matelot et Jean-Léon aiment ce message
alain EGUERRE- MAÎTRE
- Age : 74
Sur mes deux A.E, comme toi Jean Claude des LV, O2 qui passés C.C devenaient CSD 
La photo, reflet de ma curiosité, du coin de la rue au bout du monde.
Matelot et Jean-Léon aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
msg 850 marsouin, en ce qui concerne le bonus d'annuités, que le Commandant Bourdais soit dans l'Océan Indien ou le Pacifique, je pense que c'était exactement les mêmes avantages.
Pour la solde et les primes départ campagne & retour campagne, c'était certainement beaucoup plus difficile à calculer pour nos amis les fourriers : un seul régime de solde dans le Pacifique mais quatre régimes différents en ZMOI (Djibouti, Comores, Réunion et Diégo jusqu'à notre départ). Un vrai casse-tête !
msg 846 jeanlepogam nous annonçant qu'il avait embarqué sur le Commandant Bourdais en 1976, je pensais que c'était pour l'indépendance des Seychelles. Je viens de vérifier dans mes mémoires. Tout faux. Pourtant, l'indépendance des Seychelles a bien eu lieu en 1976 mais c'était au mois de juin. Le Commandant Bourdais et un autre aviso-escorteur représentaient la France mais ceci est une autre histoire.
Après un séjour très mouvementé en Ethiopie, retour à la vie normale. Mission d'escorte aux Seychelles.
(1976) J'étais rentré d'Ethiopie le 30 octobre en ramenant à bon port les douze jeunes marins du Bourdais dont j'étais responsable. Le 5 novembre, le Bourdais appareillait pour les Seychelles. Mission : escorter le patrouilleur Epée, arrivé tout droit de France et affecté de façon permanente à Mayotte. Le navire, de faible tonnage, n'était prévu que pour une navigation côtière ou insulaire. Pour les grandes traversées, il avait besoin d'être accompagné par un plus gros que lui. Le Bourdais resta quelques jours à Mahé des Seychelles. L'Epée poursuivit sa route vers les Comores avec un autre aviso-escorteur venu prendre la relève du Bourdais. Notre fier vaisseau remit le cap sur Djibouti où nous étions attendus pour participer à de nombreux exercices.
Photo Max Péron
1976 Entre Djibouti et les Seychelles, exercices entre le Commandant Bourdais et l'Epée.
Un p'tit coup d'zoom sur la plage avant : sur le Bourdais, c'était cool mais sur l'Epée, c'était encore plus cool ! Vous avez vu leurs tenues au poste de RAM ? S'il avait été présent, le LV Sourdet (l'OSD du Bourdais en juin 79, voir sa com sur feuille de service) en aurait avalé sa casquette.
Voyons si c'est mieux côté passerelle :
Question tenue du personnel, pas mieux côté passerelle. C'est vraiment la cool attitude.
Photo Max Péron
L'Epée, conserve du Commandant Bourdais sur la route des Seychelles.
Extrait de mon agenda 1976 :
Vendredi 5 novembre
Appareillage Bourdais / Epée
Essais tout matériel : OK
Liaisons radio :
VHF radiotéléphone
VHF guerre TR VP 213 / TR PP 11
UHF Tactique 287,7 Mhz
N/T A1-F1 avec 100 w et 400 w
BLU Lipat 2716 Khz
Tram XLO
Toutes liaisons OK
Samedi 6 novembre
S.O. à la mer
Transit Djibouti - Seychelles
Ecoute des Russes sur gammes HF
Pour la solde et les primes départ campagne & retour campagne, c'était certainement beaucoup plus difficile à calculer pour nos amis les fourriers : un seul régime de solde dans le Pacifique mais quatre régimes différents en ZMOI (Djibouti, Comores, Réunion et Diégo jusqu'à notre départ). Un vrai casse-tête !
msg 846 jeanlepogam nous annonçant qu'il avait embarqué sur le Commandant Bourdais en 1976, je pensais que c'était pour l'indépendance des Seychelles. Je viens de vérifier dans mes mémoires. Tout faux. Pourtant, l'indépendance des Seychelles a bien eu lieu en 1976 mais c'était au mois de juin. Le Commandant Bourdais et un autre aviso-escorteur représentaient la France mais ceci est une autre histoire.
Après un séjour très mouvementé en Ethiopie, retour à la vie normale. Mission d'escorte aux Seychelles.
(1976) J'étais rentré d'Ethiopie le 30 octobre en ramenant à bon port les douze jeunes marins du Bourdais dont j'étais responsable. Le 5 novembre, le Bourdais appareillait pour les Seychelles. Mission : escorter le patrouilleur Epée, arrivé tout droit de France et affecté de façon permanente à Mayotte. Le navire, de faible tonnage, n'était prévu que pour une navigation côtière ou insulaire. Pour les grandes traversées, il avait besoin d'être accompagné par un plus gros que lui. Le Bourdais resta quelques jours à Mahé des Seychelles. L'Epée poursuivit sa route vers les Comores avec un autre aviso-escorteur venu prendre la relève du Bourdais. Notre fier vaisseau remit le cap sur Djibouti où nous étions attendus pour participer à de nombreux exercices.
Photo Max Péron
1976 Entre Djibouti et les Seychelles, exercices entre le Commandant Bourdais et l'Epée.
Un p'tit coup d'zoom sur la plage avant : sur le Bourdais, c'était cool mais sur l'Epée, c'était encore plus cool ! Vous avez vu leurs tenues au poste de RAM ? S'il avait été présent, le LV Sourdet (l'OSD du Bourdais en juin 79, voir sa com sur feuille de service) en aurait avalé sa casquette.
Voyons si c'est mieux côté passerelle :
Question tenue du personnel, pas mieux côté passerelle. C'est vraiment la cool attitude.
Photo Max Péron
L'Epée, conserve du Commandant Bourdais sur la route des Seychelles.
Extrait de mon agenda 1976 :
Vendredi 5 novembre
Appareillage Bourdais / Epée
Essais tout matériel : OK
Liaisons radio :
VHF radiotéléphone
VHF guerre TR VP 213 / TR PP 11
UHF Tactique 287,7 Mhz
N/T A1-F1 avec 100 w et 400 w
BLU Lipat 2716 Khz
Tram XLO
Toutes liaisons OK
Samedi 6 novembre
S.O. à la mer
Transit Djibouti - Seychelles
Ecoute des Russes sur gammes HF
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
jean-claude BAUD, Matelot, Jean-Léon, sad5, † Jacques Guillo, J-L-14, marsouin et aiment ce message
jeanlepogam- MEDECIN EN CHEF
- Age : 82
Merci Max pour ces photos et les détails sur le premiers jours de la traversée. Tu aurais pu me prendre en photos puisque j'étais à bord. je me rappelle bien, étant à la passerelle très souvent, que nous semblions suivis par un sous-marin russe. Il est vrai que nous naviguions dans leur zone, étant au large des côtes somaliennes.
Sur mon film on voit bien "L'Epée" qui nous accompagnait et la séance de tir à la corde le dimanche.
Dans ton message, tu parles d'un séjour mouvementé en Ethiopie. Étais-ce au Harar où l'Armée avait un centre de repos? J'y étais allé auparavant et j'ai appris qu'il avait dû fermer par la suite.
Sur mon film on voit bien "L'Epée" qui nous accompagnait et la séance de tir à la corde le dimanche.
Dans ton message, tu parles d'un séjour mouvementé en Ethiopie. Étais-ce au Harar où l'Armée avait un centre de repos? J'y étais allé auparavant et j'ai appris qu'il avait dû fermer par la suite.
Mari transve mare, hominibus semper prodesse.
Matelot, Xavier MONEL, Christian Suné et Max Péron aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Oui, Jean, c'était bien au camp de repos du Harrar en Ethiopie. Il y a X temps, je l'ai déjà raconté.
Résumé en quelques lignes :
A titre de récompense, douze matelots appelés "particulièrement méritants" du Commandant Bourdais sont autorisés par Alindien à séjourner pendant huit jours au camp de repos du Harrar en Ethiopie. Il faut un gradé pour les accompagner et les encadrer. Désigné par le CSD, c'est ma pomme qui s'y colle. A priori, comme "corvée", il y a pire.
Services de renseignements français défaillants ? Toujours est-il qu'à ce moment précis, ce n'était pas une bonne idée. Politiquement et militairement, le pays était très agité. La province était en effervescence. La junte militaire au pouvoir avait fait appel à des militaires cubains dont certains éléments étaient présents au Harrar. Dans la rue, dans les bars, tout faire pour les éviter. Un incident, éventuellement provoqué, est si vite arrivé. Manifestation antigouvernementale au Harrar. Les militaires tirent à balles réelles. Quelques morts. L'avion militaire français qui devait venir nous chercher pour nous ramener à Djibouti ... interdit d'atterrir par les autorités éthiopiennes.
A moi seul de gérer tout ça. Retour - totalement imprévu - en train. Arrêt à la frontière. Les passagers clandestins qui voulaient fuir le pays sont abattus par les militaires sans aucune sommation. Juste avant, ordre nous avait été donné de baisser tous les rideaux, de rester assis et de ne pas regarder à l'extérieur. Et je ne vous raconte pas tout.
De retour à Djibouti, j'ai été interrogé par les services compétents. J'ai tout raconté et le centre a été fermé.
Photo Max Péron
1976 ma pomme au départ de Djibouti vers Le Harrar en Ethiopie. J'avais la moitié du wagon pour moi tout seul, une vraie suite avec salon et mini sale de bain.
Résumé en quelques lignes :
A titre de récompense, douze matelots appelés "particulièrement méritants" du Commandant Bourdais sont autorisés par Alindien à séjourner pendant huit jours au camp de repos du Harrar en Ethiopie. Il faut un gradé pour les accompagner et les encadrer. Désigné par le CSD, c'est ma pomme qui s'y colle. A priori, comme "corvée", il y a pire.
Services de renseignements français défaillants ? Toujours est-il qu'à ce moment précis, ce n'était pas une bonne idée. Politiquement et militairement, le pays était très agité. La province était en effervescence. La junte militaire au pouvoir avait fait appel à des militaires cubains dont certains éléments étaient présents au Harrar. Dans la rue, dans les bars, tout faire pour les éviter. Un incident, éventuellement provoqué, est si vite arrivé. Manifestation antigouvernementale au Harrar. Les militaires tirent à balles réelles. Quelques morts. L'avion militaire français qui devait venir nous chercher pour nous ramener à Djibouti ... interdit d'atterrir par les autorités éthiopiennes.
A moi seul de gérer tout ça. Retour - totalement imprévu - en train. Arrêt à la frontière. Les passagers clandestins qui voulaient fuir le pays sont abattus par les militaires sans aucune sommation. Juste avant, ordre nous avait été donné de baisser tous les rideaux, de rester assis et de ne pas regarder à l'extérieur. Et je ne vous raconte pas tout.
De retour à Djibouti, j'ai été interrogé par les services compétents. J'ai tout raconté et le centre a été fermé.
Photo Max Péron
1976 ma pomme au départ de Djibouti vers Le Harrar en Ethiopie. J'avais la moitié du wagon pour moi tout seul, une vraie suite avec salon et mini sale de bain.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, J-L-14, Xavier MONEL et Christian Suné aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Précisions sur mon dernier message
A la frontière Ethiopie / Djibouti, les passagers clandestins qui se sont rendus sans résistance ont simplement été faits prisonniers.
Par contre, ceux qui sont partis en courant vers le poste de douane djiboutien ont été abattus sans sommation et sans qu'aucun militaire éthiopien ne se donne la peine de leur courir après.
A la frontière Ethiopie / Djibouti, les passagers clandestins qui se sont rendus sans résistance ont simplement été faits prisonniers.
Par contre, ceux qui sont partis en courant vers le poste de douane djiboutien ont été abattus sans sommation et sans qu'aucun militaire éthiopien ne se donne la peine de leur courir après.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot et Xavier MONEL aiment ce message
alain EGUERRE- MAÎTRE
- Age : 74
Pour les régimes de solde Océan Indien et Pacifique tu as raison Max
Par contre question annuités, je pense que c'est totalité pour le Pacifique soit 2 annuités par an
et totalité plus demi cumul en Océan Indien soit 2,5 annuités par an (embarqué bien sur)
Le Bourdais vu du Protet en Océan Indien et en route vers Papeete en début 1974
Par contre question annuités, je pense que c'est totalité pour le Pacifique soit 2 annuités par an
et totalité plus demi cumul en Océan Indien soit 2,5 annuités par an (embarqué bien sur)
Le Bourdais vu du Protet en Océan Indien et en route vers Papeete en début 1974
La photo, reflet de ma curiosité, du coin de la rue au bout du monde.
POMIE, Matelot, Jean-Léon, † Jacques Guillo, J-L-14, HèmBé43, Xavier MONEL et aiment ce message
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
On fait la course en tête, on sera arrivés avant vous à PPT les gars du ProtetLe Bourdais vu du Protet en Océan Indien et en route vers Papeete en début 1974
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Matelot, alain EGUERRE, marsouin, HèmBé43 et Christian Suné aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
msg 857 Le Commandant Bourdais vu d'un autre bâtiment : superbe cette photo, Alain. D'autant plus que le bâtiment est vu de l'arrière, ce qui est assez rare. Généralement, c'est plutôt de profil ou vu de l'avant.
En 1974, je n'étais pas encore à bord. Par contre, lorsque le Bourdais est arrivé à Papeete, j'étais là. Peu de temps après son arrivée, avec Chansin, mon collègue civil de Météo Auaé, nous avons installé à bord les équipements météo nécessaires au Bourdais pour accomplir ses nouvelles missions.
Ayant auparavant surtout embarqué sur des gros bâtiments (Ourgan, Suffren, Duquesne, De Grasse), j'avoue qu'à l'époque je n'ai eu aucun coup de foudre pour cet aviso-escorteur.
Pourtant, moins de deux ans tard, j'allais embarquer sur le Commandant Bourdais et changer radicalement d'avis.
Des marins du Commandant Bourdais dans les montagnes du Harrar en Ethiopie
Photo Max Péron
Harrar 1976. Le temps d'une photo, j'emprunte la 2CV locale.
Photo Max Péron
La nuit, les hyènes s'enhardissent et viennent jusqu'à l'entrée de la ville du Harrar. Certains habitants les attirent en leur donnant à manger. Consignes pour les touristes que nous sommes : ne pas s'approcher trop près, ne pas essayer de les toucher et ne pas utiliser de flash pour faire des photos. Mon objectif photo étant un 50 mm, j'étais quand même très très près.
Photo Max Péron
Lucky Lucke ? Non, Lucky Max dans les montagnes du Harrar en Ethiopie. Les Dalton n'étaient pas là mais les militaires éthiopiens et cubains ne valaient guère mieux.
Lors ce cette balade à cheval, un gamin qui n'aimait manifestement pas les Français donna un violent coup de bâton sur l'arrière-train de ma monture. L'animal détala comme une flèche. Cent mètres plus loin, je chutais par terre (je n'ai jamais fait de cheval) après avoir perdu mon chapeau et mes lunettes (que j'ai retrouvées). En toute logique, j'aurais dû flanquer une bonne raclée à ce sale gosse. Vu le contexte - militaire français isolé dans un pays marxiste en pleine ébullition - j'ai jugé préférable de ne rien faire, me contentant de le sermonner.
A l'aller, nous sommes partis en train. Le retour était prévu par avion militaire français mais rien ne s'est passé comme prévu.
PS. En 1976, Djibouti était encore français. J'ai donc acheté ce timbre en 1978 ou 1979.
En 1974, je n'étais pas encore à bord. Par contre, lorsque le Bourdais est arrivé à Papeete, j'étais là. Peu de temps après son arrivée, avec Chansin, mon collègue civil de Météo Auaé, nous avons installé à bord les équipements météo nécessaires au Bourdais pour accomplir ses nouvelles missions.
Ayant auparavant surtout embarqué sur des gros bâtiments (Ourgan, Suffren, Duquesne, De Grasse), j'avoue qu'à l'époque je n'ai eu aucun coup de foudre pour cet aviso-escorteur.
Pourtant, moins de deux ans tard, j'allais embarquer sur le Commandant Bourdais et changer radicalement d'avis.
Des marins du Commandant Bourdais dans les montagnes du Harrar en Ethiopie
Photo Max Péron
Harrar 1976. Le temps d'une photo, j'emprunte la 2CV locale.
Photo Max Péron
La nuit, les hyènes s'enhardissent et viennent jusqu'à l'entrée de la ville du Harrar. Certains habitants les attirent en leur donnant à manger. Consignes pour les touristes que nous sommes : ne pas s'approcher trop près, ne pas essayer de les toucher et ne pas utiliser de flash pour faire des photos. Mon objectif photo étant un 50 mm, j'étais quand même très très près.
Photo Max Péron
Lucky Lucke ? Non, Lucky Max dans les montagnes du Harrar en Ethiopie. Les Dalton n'étaient pas là mais les militaires éthiopiens et cubains ne valaient guère mieux.
Lors ce cette balade à cheval, un gamin qui n'aimait manifestement pas les Français donna un violent coup de bâton sur l'arrière-train de ma monture. L'animal détala comme une flèche. Cent mètres plus loin, je chutais par terre (je n'ai jamais fait de cheval) après avoir perdu mon chapeau et mes lunettes (que j'ai retrouvées). En toute logique, j'aurais dû flanquer une bonne raclée à ce sale gosse. Vu le contexte - militaire français isolé dans un pays marxiste en pleine ébullition - j'ai jugé préférable de ne rien faire, me contentant de le sermonner.
A l'aller, nous sommes partis en train. Le retour était prévu par avion militaire français mais rien ne s'est passé comme prévu.
PS. En 1976, Djibouti était encore français. J'ai donc acheté ce timbre en 1978 ou 1979.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, † Jacques Guillo, J-L-14, jeanlepogam, Xavier MONEL, Christian Suné et GOURVES aiment ce message
jeanlepogam- MEDECIN EN CHEF
- Age : 82
Pour compléter le beau reportage photo de Max, je vous mets ci-dessous le lien du film que j'avais fait en 1976, quelques mois avant son séjour.
J'y étais allé de Djibouti à Dire Dawa en Nord Atlas à l'aller et au retour, puis la montée sur Harar s'était effectuée en mini car. Je n'avais rencontré, heureusement, aucun problème au cours de mon séjour. Bien au contraire l'accueil était sympa. Comme Max, la ballade s'effectuait en carriole à cheval.j'avais assisté également au repas de Hyènes, et visite, entre autres, la maison de Rimbaud.
https://dai.ly/x8ajitn
J'y étais allé de Djibouti à Dire Dawa en Nord Atlas à l'aller et au retour, puis la montée sur Harar s'était effectuée en mini car. Je n'avais rencontré, heureusement, aucun problème au cours de mon séjour. Bien au contraire l'accueil était sympa. Comme Max, la ballade s'effectuait en carriole à cheval.j'avais assisté également au repas de Hyènes, et visite, entre autres, la maison de Rimbaud.
https://dai.ly/x8ajitn
Mari transve mare, hominibus semper prodesse.
Matelot, Jean-Léon, Xavier MONEL et Max Péron aiment ce message
HèmBé43- MATELOT
- Age : 81
Max, ton timbre tu l'as acheté en 1979. C'est comme pour le "Port Salut" c'est écrit dessus. (dans le coin inférieur gauche)
Matelot et Jean-Léon aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Michel, "t'as d'bons yeux, tu sais."
Des marins du Commandant Bourdais au Harrar en Ethiopie :
Photo Max Péron
Harrar, Ethiopie 1976. A gauche, Antoine, matelot appelé trans. A droite, ma pomme. Au milieu, ???
Jai oublié le lieu exact mais nous sommes plutôt dans les bas quartiers que dans les quartiers chics.
Des marins du Commandant Bourdais au Harrar en Ethiopie :
Photo Max Péron
Harrar, Ethiopie 1976. A gauche, Antoine, matelot appelé trans. A droite, ma pomme. Au milieu, ???
Jai oublié le lieu exact mais nous sommes plutôt dans les bas quartiers que dans les quartiers chics.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, † Jacques Guillo, jeanlepogam, Xavier MONEL et Christian Suné aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Des marins du Commandant Bourdais au Harrar en Ethiopie
Si les matelots du Bourdais ont plus fréquenté les quartiers populaires que les quartiers un peu plus sélect, ce n'est pas par choix mais par obligation. La plupart d'entre eux étaient fauchés, voire complètement fauchés.
Etant responsable du groupe, pour des raisons de sécurité (voir précédemment), je restais avec eux.
Et tout ça, la faute à qui ?
De ma faute.
Explication :
(Le jour de notre arrivée à la gare de Diré-Dawa puis au Harrar)
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais comme un mauvais pressentiment en ce qui concerne le voyage retour : un avion militaire français devait venir nous chercher. Prémonition ? De ma propre initiative, je décidais de prévoir le pire et demandais à chacun de mes p'tits gars de me confier une somme d'argent correspondant au prix du voyage Diré Dawa - Djibouti ... en train. Au cas où.
Hurlements de certains matelots appelés. Une fois cette somme versée, ils n'avaient pratiquement plus aucun argent de poche. En tant que premier-maître embarqué à Djibouti, ma solde était bonne et même très bonne. Je donnais donc un peu d'argent de poche à ceux qui n'avaient plus rien.
.../... En ce qui concerne le voyage retour, mon intuition se révéla fondée. La veille du départ, je fus informé que les autorités éthiopiennes refusaient l'atterrissage de l'avion militaire français qui devait venir nous chercher pour nous ramener à Djibouti. Pourquoi ? Aucune explication officielle, no comment. Ne restait donc qu'une seule solution : le train. Je filais dare-dare à Diré Dawa pour réserver tous les billets nécessaires.
.../... Il n'est cependant pas inutile de préciser que ce fameux train Addis Abeba - Djibouti avait été attaqué à plusieurs reprises par des "bandes armées incontrôlées", sans réel motif politique mais dans l'unique but de détrousser les voyageurs. Un vrai far-west africain.
Si les matelots du Bourdais ont plus fréquenté les quartiers populaires que les quartiers un peu plus sélect, ce n'est pas par choix mais par obligation. La plupart d'entre eux étaient fauchés, voire complètement fauchés.
Etant responsable du groupe, pour des raisons de sécurité (voir précédemment), je restais avec eux.
Et tout ça, la faute à qui ?
De ma faute.
Explication :
(Le jour de notre arrivée à la gare de Diré-Dawa puis au Harrar)
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais comme un mauvais pressentiment en ce qui concerne le voyage retour : un avion militaire français devait venir nous chercher. Prémonition ? De ma propre initiative, je décidais de prévoir le pire et demandais à chacun de mes p'tits gars de me confier une somme d'argent correspondant au prix du voyage Diré Dawa - Djibouti ... en train. Au cas où.
Hurlements de certains matelots appelés. Une fois cette somme versée, ils n'avaient pratiquement plus aucun argent de poche. En tant que premier-maître embarqué à Djibouti, ma solde était bonne et même très bonne. Je donnais donc un peu d'argent de poche à ceux qui n'avaient plus rien.
.../... En ce qui concerne le voyage retour, mon intuition se révéla fondée. La veille du départ, je fus informé que les autorités éthiopiennes refusaient l'atterrissage de l'avion militaire français qui devait venir nous chercher pour nous ramener à Djibouti. Pourquoi ? Aucune explication officielle, no comment. Ne restait donc qu'une seule solution : le train. Je filais dare-dare à Diré Dawa pour réserver tous les billets nécessaires.
.../... Il n'est cependant pas inutile de préciser que ce fameux train Addis Abeba - Djibouti avait été attaqué à plusieurs reprises par des "bandes armées incontrôlées", sans réel motif politique mais dans l'unique but de détrousser les voyageurs. Un vrai far-west africain.
Dernière édition par Max Péron le Ven 6 Mai 2022 - 20:49, édité 1 fois
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, † Jacques Guillo, J-L-14, Xavier MONEL et Christian Suné aiment ce message
marsouin- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 70
Max, l'aventure c'est l'aventure...
Matelot et Christian Suné aiment ce message
Matelot- QM 2
- Age : 81
MAX en final ils t'ont tous remercier, non ? 
en final ils t'ont tous remercier, non ? 
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Matelot, c'est moi qui les aie remerciés.
Compte-tenu de ma solde comparée à celle d'un matelot appelé, les quelques dollars éthiopiens que j'ai sortis de ma poche, ce n'est rien.
Nous envoyer au Harrar à ce moment-là a été une erreur. Après mon débriefing à l'occasion de notre retour à Djibouti, le centre a été fermé. Le moindre incident entre des marins du Bourdais et des militaires éthiopiens ou cubains aurait sans aucun doute très vite dégénéré. Jusqu'où ? Nous sommes toujours sortis ensemble, ils m'ont toujours écouté et obéi. Grâce à leur comportement exemplaire dans cette situation inattendue et très particulière, il n'y a eu aucun incident et, en tant que responsable du groupe, c'est moi qui les aie tous remerciés.
Marsouin, ce n'était pas l'aventure avec un grand A mais cela nous a bien changé du train-train quotidien d'un bâtiment à quai à Djibouti.
Compte-tenu de ma solde comparée à celle d'un matelot appelé, les quelques dollars éthiopiens que j'ai sortis de ma poche, ce n'est rien.
Nous envoyer au Harrar à ce moment-là a été une erreur. Après mon débriefing à l'occasion de notre retour à Djibouti, le centre a été fermé. Le moindre incident entre des marins du Bourdais et des militaires éthiopiens ou cubains aurait sans aucun doute très vite dégénéré. Jusqu'où ? Nous sommes toujours sortis ensemble, ils m'ont toujours écouté et obéi. Grâce à leur comportement exemplaire dans cette situation inattendue et très particulière, il n'y a eu aucun incident et, en tant que responsable du groupe, c'est moi qui les aie tous remerciés.
Marsouin, ce n'était pas l'aventure avec un grand A mais cela nous a bien changé du train-train quotidien d'un bâtiment à quai à Djibouti.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, Noël Gauquelin, Xavier MONEL et Christian Suné aiment ce message
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
La caf
Vie de tous les jours à bord du Bourdais avec ce repas à la salle à manger équipage. Les plateaux, bols et gobelets à toute épreuve. La vraie vie quoi !
Photos DR "Régis Hélaine" - AE CDT Bourdais - Circa 1974.
Vie de tous les jours à bord du Bourdais avec ce repas à la salle à manger équipage. Les plateaux, bols et gobelets à toute épreuve. La vraie vie quoi !
Photos DR "Régis Hélaine" - AE CDT Bourdais - Circa 1974.
Dernière édition par Jean-Léon le Dim 8 Mai 2022 - 16:15, édité 1 fois
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Matelot, † Jacques Guillo, J-L-14, Xavier MONEL, JACQUEZ et Christian Suné aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
msg 867 de Jean-Léon, les repas à la caf.
Et pendant ce temps, que se passait-il en cuisine ?
Photo Max Péron
Déjà postée. 1976-1979 La cuisine du Commandant Bourdais à l'heure de pointe.
Autres scènes de la vie quotidienne à bord du Commandant Bourdais :
Photo Max Péron
Avril 1978 à La Réunion. Décafardisation et désinsectisation générale du Commandant Bourdais.
Personne à l'intérieur. Seul le personnel de service reste à bord mais sur le pont.
Nous sommes en semaine mais service du dimanche et permissionnaires pour tous les autres.
Debouts, de gauche à droite, Renaudet (det), JR Audry (dsm), Deliot (dsm), Sagna (élect) et moi (hors photo) nous apprêtons à sortir.
Photo Max Péron
Ceux qui restent à bord ont sorti tables et chaises et jouent aux cartes plage arrière.
(1978) De retour à Port des Galets le lundi 3 avril, le bâtiment entrait en IE - Indisponibilité pour Entretien - et l'équipage se préparait pour l'inspection générale d'ALINDIEN. Le vice-amiral Darrieus, commandant des forces maritimes de l'Océan Indien, procéda donc à l'inspection générale du Bourdais. Tout se passa bien et même très bien. Ouf !
Le lendemain (aucun rapport avec la visite de l'amiral), décafardisation et désinsectisation générale du bâtiment. Tous les locaux devant rester fermés jusqu'au soir pour une efficacité maximum, service du dimanche pour tout le personnel non de service, le personnel de service restant sur le pont.
Et pendant ce temps, que se passait-il en cuisine ?
Photo Max Péron
Déjà postée. 1976-1979 La cuisine du Commandant Bourdais à l'heure de pointe.
Autres scènes de la vie quotidienne à bord du Commandant Bourdais :
Photo Max Péron
Avril 1978 à La Réunion. Décafardisation et désinsectisation générale du Commandant Bourdais.
Personne à l'intérieur. Seul le personnel de service reste à bord mais sur le pont.
Nous sommes en semaine mais service du dimanche et permissionnaires pour tous les autres.
Debouts, de gauche à droite, Renaudet (det), JR Audry (dsm), Deliot (dsm), Sagna (élect) et moi (hors photo) nous apprêtons à sortir.
Photo Max Péron
Ceux qui restent à bord ont sorti tables et chaises et jouent aux cartes plage arrière.
(1978) De retour à Port des Galets le lundi 3 avril, le bâtiment entrait en IE - Indisponibilité pour Entretien - et l'équipage se préparait pour l'inspection générale d'ALINDIEN. Le vice-amiral Darrieus, commandant des forces maritimes de l'Océan Indien, procéda donc à l'inspection générale du Bourdais. Tout se passa bien et même très bien. Ouf !
Le lendemain (aucun rapport avec la visite de l'amiral), décafardisation et désinsectisation générale du bâtiment. Tous les locaux devant rester fermés jusqu'au soir pour une efficacité maximum, service du dimanche pour tout le personnel non de service, le personnel de service restant sur le pont.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, Jean-Léon, † Jacques Guillo, marsouin, Xavier MONEL, JACQUEZ et Christian Suné aiment ce message
marsouin- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 70
Torses et têtes nus 
... en ces temps-là les mesures d'hygiène alimentaire dans les cuisines n'étaient pas une priorité... 
... en ces temps-là les mesures d'hygiène alimentaire dans les cuisines n'étaient pas une priorité... Matelot, LEBELANGER, Xavier MONEL et Christian Suné aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
msg 868 suite de mon récit :
(avril 1978, le Commandant Bourdais est en IE à La Réunion)
Le week-end suivant, La Fauche et sa petite bande d'amis m'invitaient, avec quelques autres gars du Bourdais, à une brochettes partie sur les rives de l'Etang Salé.
Une belle journée, bien appréciée avant d'affronter d'ici peu les 40èmes Rugissants et les 50èmes Hurlants. Eh oui ! Notre prochaine destination était les TAAF, terres australes et antarctiques françaises. Aïe ! Aïe !
Photo Max Péron
Ceux qui nous ont invités, Jean-Pierre Lefaucheur et son épouse Arlette.
La Fauche, cipal radio, est chef de la station émission de La Réunion qui a remplacé la station émission de Diégo Suarez.
Nous avons fait le 29ème Cosaque ensemble + la station émission de Rufisque + le BS + le BSL Rhin à Toulon.
A la sortie du BS radio 1970-1971, il avait choisi le Protet. Nous nous étions revus dans des escales africaines.
Photo Max Péron
La Fauche, le roi du tire-bouchon.
A droite, Huet et Sagna, tous deux du Commandant Bourdais.
Huet, cipal mécan, c'est le président du carré OMS.
Sagna, c'est le patron élect du Commandant Bourdais.
Sagna, La Fauche et moi étions ensemble à Rufisque (Sénégal) dans les années 68-70.
Photo Max Péron
Le Commandant Bourdais à La Réunion en 1978
Sur le chemin du retour, tout à fait par hasard, nous sommes tombés sur une fête de village et cette bien jolie majorette.
Nous sommes toujours en avril 1978.
Finie la douceur de La Réunion, bonjour les rigueurs climatiques des terres antarctiques.
C'est sans doute Jean-Robert Audry qui a fait cette photo avec mon appareil.
Sous la chemise en tergal, pas très chaude, j'ai mis mon pull marine.
(avril 1978, le Commandant Bourdais est en IE à La Réunion)
Le week-end suivant, La Fauche et sa petite bande d'amis m'invitaient, avec quelques autres gars du Bourdais, à une brochettes partie sur les rives de l'Etang Salé.
Une belle journée, bien appréciée avant d'affronter d'ici peu les 40èmes Rugissants et les 50èmes Hurlants. Eh oui ! Notre prochaine destination était les TAAF, terres australes et antarctiques françaises. Aïe ! Aïe !
Photo Max Péron
Ceux qui nous ont invités, Jean-Pierre Lefaucheur et son épouse Arlette.
La Fauche, cipal radio, est chef de la station émission de La Réunion qui a remplacé la station émission de Diégo Suarez.
Nous avons fait le 29ème Cosaque ensemble + la station émission de Rufisque + le BS + le BSL Rhin à Toulon.
A la sortie du BS radio 1970-1971, il avait choisi le Protet. Nous nous étions revus dans des escales africaines.
Photo Max Péron
La Fauche, le roi du tire-bouchon.
A droite, Huet et Sagna, tous deux du Commandant Bourdais.
Huet, cipal mécan, c'est le président du carré OMS.
Sagna, c'est le patron élect du Commandant Bourdais.
Sagna, La Fauche et moi étions ensemble à Rufisque (Sénégal) dans les années 68-70.
Photo Max Péron
Le Commandant Bourdais à La Réunion en 1978
Sur le chemin du retour, tout à fait par hasard, nous sommes tombés sur une fête de village et cette bien jolie majorette.
Nous sommes toujours en avril 1978.
Finie la douceur de La Réunion, bonjour les rigueurs climatiques des terres antarctiques.
C'est sans doute Jean-Robert Audry qui a fait cette photo avec mon appareil.
Sous la chemise en tergal, pas très chaude, j'ai mis mon pull marine.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
criard, jean-claude BAUD, Matelot, Jean-Léon, sad5, † Jacques Guillo, Noël Gauquelin et aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
Avril 1978, suite :
Aux aurores du mardi 8 avril, le Commandant Bourdais larguait les amarres et mettait le cap sur les Kerguelen.
.../... Après deux courtes escales aux îles françaises du Crozet et d'Amsterdam, le Bourdais se présenta devant Port aux Français le mardi 25 avril. Le Gros Ventre, principal bateau des Kerguelen, vint à notre rencontre pour nous souhaiter la bienvenue.
Ce sont des civils qui s'occupaient de la station météo (affecté Météo CEP de 72 à 74, ça m'intéressait). Les marins étaient responsables de tout ce qui concerne la production d'énergie (groupes électrogènes) et, bien entendu, de toutes les embarcations. Les aviateurs quant à eux assuraient le bon fonctionnement de la station radio. Tout ce personnel cohabitait en parfaite harmonie. Pas une seule femme à l'horizon.
Photo Max Péron
Terre ! Après un long et pénible voyage, le Commandant Bourdais arrive aux Kerguelen.
Photo Max Péron
Après les cocotiers de La Réunion, ça change !
Photo Max Péron
La beauté sauvage des terres antarctiques françaises. C'est un privilège que de pouvoir les contempler. J'ai eu cette chance.
Photo Max Péron
Le Commandant Bourdais au mouillage dans une des nombreuses baies des îles Kerguelen. On en a fait plusieurs.
Aux aurores du mardi 8 avril, le Commandant Bourdais larguait les amarres et mettait le cap sur les Kerguelen.
.../... Après deux courtes escales aux îles françaises du Crozet et d'Amsterdam, le Bourdais se présenta devant Port aux Français le mardi 25 avril. Le Gros Ventre, principal bateau des Kerguelen, vint à notre rencontre pour nous souhaiter la bienvenue.
Ce sont des civils qui s'occupaient de la station météo (affecté Météo CEP de 72 à 74, ça m'intéressait). Les marins étaient responsables de tout ce qui concerne la production d'énergie (groupes électrogènes) et, bien entendu, de toutes les embarcations. Les aviateurs quant à eux assuraient le bon fonctionnement de la station radio. Tout ce personnel cohabitait en parfaite harmonie. Pas une seule femme à l'horizon.
Photo Max Péron
Terre ! Après un long et pénible voyage, le Commandant Bourdais arrive aux Kerguelen.
Photo Max Péron
Après les cocotiers de La Réunion, ça change !
Photo Max Péron
La beauté sauvage des terres antarctiques françaises. C'est un privilège que de pouvoir les contempler. J'ai eu cette chance.
Photo Max Péron
Le Commandant Bourdais au mouillage dans une des nombreuses baies des îles Kerguelen. On en a fait plusieurs.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
POMIE, Matelot, Jean-Léon, sad5, † Jacques Guillo, marsouin, jeanlepogam et aiment ce message
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
Après les missions d'assistance aux pêcheurs dans le grand nord, le Bourdais retrouve le froid !
Être humain, c'est aimer les hommes. Être sage, c'est les connaître (Lao Tseu).
Matelot aime ce message
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
Il l'a même retrouvé un peu plus tôt Noël puisque le Bourdais a effectué sa toute première mission TAAF en janvier 1974. En commençant par l'archipel du Prince Edouard et de son île Marion. Pas fréquent pour la Royale.
Photo DR Jean-Paul lecouvey - Archipel du prince Edouard - janvier 1974.
Photo DR Jean-Paul lecouvey - Archipel du prince Edouard - janvier 1974.
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
Matelot, sad5, † Jacques Guillo, J-L-14, Noël Gauquelin, Christian Suné, Max Péron et Lathuilière Pascal aiment ce message
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
msg 872 de Nono
Le Commandant Bourdais est sans doute le seul aviso-escorteur à avoir connu l' Arctique et l' Antarctique.
Pêcheurs : nous sommes effectivement descendus aux Kerguelen, entre autres, à cause d'eux mais il ne s'agissait pas de pêcheurs français et ce n'était surtout pas pour les aider. Bien au contraire.
Mission du Commandant Bourdais dans les TAAF en 1978 :
transporter le courrier (dans les deux sens), ravitailler les îles du Crozet, d'Amsterdam et des Kerguelen, "montrer le pavillon" et éventuellement faire la police dans cette zone maritime française très étendue et dont les eaux sont réputées pour être très poissonneuses.
De nombreux bateaux de pêche étrangers - essentiellement russes à l'époque - enfreignaient sciemment la loi et venaient se livrer en toute impunité à un véritable pillage économique dans ces eaux si convoitées.
D'autre part, notre visite avait certainement un effet très bénéfique sur le moral des gens stationnés dans ces territoires du bout du monde.
A propos des navires de pêche russes, pour la journée du mardi 2 mai par exemple, dans mon agenda 1978, je lis :
Chasse aux Russes toute la journée
Photo Max Péron
Durant cette mission, le Commandant Bourdais a mouillé dans de nombreuses baies : baie de Molloy, baie de Hope Full (crique circulaire presque fermée), baie de Rhodes, baie de l'Oiseau ...
Photo Max Péron
Le Bourdais au mouillage dans une autre baie, toujours aux Kerguelen.
msg 873 Comme l'a souligné Jean-Léon, c'est bien en 1974 que le Commandant Bourdais a effectué sa première mission aux Kerguelen.
Le cachet postal du Commandant Bourdais en ZMOI : des cocotiers jusqu'aux manchots des TAAF.
Pas vraiment très beau mais ceux qui recevaient des lettres avec des timbres TAAF et ce cachet étaient très heureux !
Le Commandant Bourdais est sans doute le seul aviso-escorteur à avoir connu l' Arctique et l' Antarctique.
Pêcheurs : nous sommes effectivement descendus aux Kerguelen, entre autres, à cause d'eux mais il ne s'agissait pas de pêcheurs français et ce n'était surtout pas pour les aider. Bien au contraire.
Mission du Commandant Bourdais dans les TAAF en 1978 :
transporter le courrier (dans les deux sens), ravitailler les îles du Crozet, d'Amsterdam et des Kerguelen, "montrer le pavillon" et éventuellement faire la police dans cette zone maritime française très étendue et dont les eaux sont réputées pour être très poissonneuses.
De nombreux bateaux de pêche étrangers - essentiellement russes à l'époque - enfreignaient sciemment la loi et venaient se livrer en toute impunité à un véritable pillage économique dans ces eaux si convoitées.
D'autre part, notre visite avait certainement un effet très bénéfique sur le moral des gens stationnés dans ces territoires du bout du monde.
A propos des navires de pêche russes, pour la journée du mardi 2 mai par exemple, dans mon agenda 1978, je lis :
Chasse aux Russes toute la journée
Photo Max Péron
Durant cette mission, le Commandant Bourdais a mouillé dans de nombreuses baies : baie de Molloy, baie de Hope Full (crique circulaire presque fermée), baie de Rhodes, baie de l'Oiseau ...
Photo Max Péron
Le Bourdais au mouillage dans une autre baie, toujours aux Kerguelen.
msg 873 Comme l'a souligné Jean-Léon, c'est bien en 1974 que le Commandant Bourdais a effectué sa première mission aux Kerguelen.
Le cachet postal du Commandant Bourdais en ZMOI : des cocotiers jusqu'aux manchots des TAAF.
Pas vraiment très beau mais ceux qui recevaient des lettres avec des timbres TAAF et ce cachet étaient très heureux !
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir".
(Tristan Bernard)
Matelot, † Jacques Guillo, marsouin, Noël Gauquelin, Christian Suné et Lathuilière Pascal aiment ce message
Lathuilière Pascal- QM 1
- Age : 67
Merci Max pour ces belles photos des Kerguelen et du Bourdais.
Cela remue toujours les tripes de les revoir .
Cela remue toujours les tripes de les revoir .
Matelot et Max Péron aiment ce message
