Suite et fin
De ce merveilleux bilan de combat, le commandant Bérenger n'avait pas encore une idée bien précise en s'éloignant du champ de bataille, ce 17 janvier à 8h30 du matin. Ce qu'il savait seulement, c'est qu'il avait infligé à l'ennemi des dommages très importants, alors que ses forces étaient rigoureusement intactes, n'en déplaise aux communiqués de la radio de Bangkok qui annonçait que les Français avaient été mis en fuite avec des avaries considérables.
A vrai dire, l'aviation siamoise, qui ne s'était pas manifestée pendant le combat, se réveilla un peu tard pour essayer de châtier les assaillants sur le chemin de leur retour vers Saïgon. Toutes ses bombes tombèrent à l'eau. Pas un gramme d'acier thailandais n'avait atteint un seul de nos cinq bâtiments, et s'il y avait quelques dégâts, ils étaient dus uniquement aux ébranlements provoqués par le tir de leur propre artillerie.
Il faut bien reconnaitre que sur le Lamotte Picquet offices et carrés donnaient , après la bataille, l'impression de l'intérieur d'un ménage désuni où l'on vient de se jeter la vaisselle à la tête. Un tuyau d'eau avait crevé dans les appartements du commandant, et l'on vint avec ménagement rendre compte au capitaine de vaisseau Bérenger que son bel habit de soirée avait été repêché dans dix centimètres d'eau !
Ce n'était pas bien grave. En une après midi, tout était remis en ordre, et ce furent cinq bâtiments impeccables qui firent, deux jours plus tard, leur entrée à Saïgon, salués par les acclamations enthousiastes.
Les journalistes étaient là, curieux de savoir ce qu'il en était des affirmations de la propagande siamoise. O n leur fit voir tout ce qu'ils voulaient, et ils furent bientôt édifiés...
Voila, fin de l'histoire d'une épopée mal connue, voire ignorée, en tout cas glorieuse.
Bien amicalement
TUR2
De ce merveilleux bilan de combat, le commandant Bérenger n'avait pas encore une idée bien précise en s'éloignant du champ de bataille, ce 17 janvier à 8h30 du matin. Ce qu'il savait seulement, c'est qu'il avait infligé à l'ennemi des dommages très importants, alors que ses forces étaient rigoureusement intactes, n'en déplaise aux communiqués de la radio de Bangkok qui annonçait que les Français avaient été mis en fuite avec des avaries considérables.
A vrai dire, l'aviation siamoise, qui ne s'était pas manifestée pendant le combat, se réveilla un peu tard pour essayer de châtier les assaillants sur le chemin de leur retour vers Saïgon. Toutes ses bombes tombèrent à l'eau. Pas un gramme d'acier thailandais n'avait atteint un seul de nos cinq bâtiments, et s'il y avait quelques dégâts, ils étaient dus uniquement aux ébranlements provoqués par le tir de leur propre artillerie.
Il faut bien reconnaitre que sur le Lamotte Picquet offices et carrés donnaient , après la bataille, l'impression de l'intérieur d'un ménage désuni où l'on vient de se jeter la vaisselle à la tête. Un tuyau d'eau avait crevé dans les appartements du commandant, et l'on vint avec ménagement rendre compte au capitaine de vaisseau Bérenger que son bel habit de soirée avait été repêché dans dix centimètres d'eau !
Ce n'était pas bien grave. En une après midi, tout était remis en ordre, et ce furent cinq bâtiments impeccables qui firent, deux jours plus tard, leur entrée à Saïgon, salués par les acclamations enthousiastes.
Les journalistes étaient là, curieux de savoir ce qu'il en était des affirmations de la propagande siamoise. O n leur fit voir tout ce qu'ils voulaient, et ils furent bientôt édifiés...
Voila, fin de l'histoire d'une épopée mal connue, voire ignorée, en tout cas glorieuse.
Bien amicalement
TUR2