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Lieu mythique du mur de l'atlantique, chargé de couvrir et protéger l'entée de la base sous marine de Lorient avec sa célèbre batterie allemande . Sa dimension représente la deuxième plus grande fortification du mur de l'atlantique avec ses trois canons gigantesques Sheinder de 340 mm pouvant tirer des obus de de 427 Kg avec une portée de 40 Km et une longueur de canons de 16m15 . Le site comportait prés de 180 Bunkers et ouvrages betonnés et abritait 700 soldats allemands ,équipé avec citerne d'eau de 50 m3,de groupe électrogéne , réserve de munitions , abri pour les 60 serveurs de canon et même d'un potager. La tour d'observation de tir sur la dune culmine à 21 m de hauteur et servait à calculer les éléments de tirs à canon grâce au télémetre équipé d'un télescope . Pour l'historique de ce canon de 340 mm ramené de Gavres la photo du panneau donne toutes les informations sur son rapatriment sur le site de Plouharmel.
Spoiler:
montroulez, MARTIN Jean-Pierre, Matelot, Charly, sad5, Jean-Marie41, goffic37 et aiment ce message
Merci Hervé. Coïncidence nous y sommes passés le 4 octobre dernier ---
Henri. Durant la guerre de 1914, installé sur rail, le canon de 340 mm permettait d'envoyer avec précision un obus de 450 kg à 35 km.
Après la grande guerre, un de ces canons fut envoyé en 1933 au polygone de tir de Kergroix dans la presqu'ile de Quiberon afin de tester de nouveaux obus permettant d'accroître sa portée à 44 km.
Le canon de 380 mm/45 modèle 1935 est le canon naval du plus gros calibre utilisé par les cuirassés de la Marine nationale française au 20e siècle. Il a été monté sur le Richelieu et le Jean Bart. Poids du canon seul 94,130 t, longueur du canon seul 17,257 m, longueur du canon et de l'affût 17,882 m, calibre 380 mm, cadence de tir 1,2 à 2,2 coups/min, vitesse initiale 830 m/s2, portée maximale 41,7 km m à 35°
Les canons de 380 mm/45 calibres modèle 1935 étaient construits à Ruelle, où l'activité de la fonderie au service de la Marine a commencé au 18e siècle. Les canons de 380 mm ont été développés à partir des canons de 340 mm qui ont été conçus pour les cuirassés de la classe Normandie, qui n'ont jamais été achevés, et ont été installés sur la classe Bretagne au début des années 1930.
OFFICIER EN SECOND
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montroulez, Matelot, sad5, Jean-Marie41, BEBERT 49, HèmBé43, Gérard Bodo et aiment ce message
On peut aussi ajouter que les obus de 380 étaient beaucoup plus lourds que les 340. Donc, comme E= mC(carré), l' impact est d'autant plus important. Au vue des chiffres donnés, les portées semblent se valoir maintenant reste à voir le système de tir pour la précision.
Matelot, HèmBé43, noelcaruso et † Yves Malfroy aiment ce message
Obus explosif de 380 mm, modèle 1948, tiré par les cuirassés type Richelieu ou Jean Bart, d'une portée de plus de 35 km et d'une vitesse de 632 m/seconde. Poids initial avec charge : 879 kg.
Calibre 340mm, poids de l'obus : 432 kg
Comme pour tous les projectiles de ce calibre, les obus de 380mm des cuirassés français sont composées du projectile et des gargousses. L'obus perforant modèle 1936 pèse 890kg
Spoiler:
La "Grosse Bertha" pouvait envoyer des obus de 800 kilos à plus de 9 kilomètres. Ce canon faisait 10 mètres de long et pesait 42,6 tonnes. Cette pièce d’artillerie allemande (de son vrai nom 42-cm Kurze Marine-Kanone 12) utilisée lors de la Première Guerre mondiale. Ce canon faisait 10 mètres de long et pesait 42,6 tonnes. À titre de comparaison, les canons Caesar font plus de 10 mètres de long mais ne pèsent qu’entre 16 et 32 tonnes.
Grosse Bertha, son surnom est née en Allemagne où on y évoquait la "Dicke Bertha", et lui vient de Bertha Krupp, fille unique et héritière de Friedrich Alfred Krupp, fondateur du groupe Krupp, un géant de l’acier qui existe encore, au sein de l’actuel groupe ThyssenKrupp.
Le terme a été popularisé en France lors de la Grande Guerre, car cette arme construite en masse donna un avantage considérable aux troupes allemandes. Le fort de Manonviller, en Lorraine, a été dévasté en 59 tirs en une seule journée.
Mais la célébrité de la Grosse Bertha vient du bombardement de Paris, en 1918. Sauf que… il s’agit d’une confusion. Aucune n’a servi lors de cette opération. Il s’agissait de canons longs , des "Ferngeschütz", également appelés par les Allemands "Pariser Kanonen", les "canons de Paris". Ils faisaient 21 mètres de long pour un poids de 750 tonnes et propulsaient des obus de plus de 100 kilos à plus de 125 kilomètres de distance. Des capacités hors normes qui correspondaient davantage à l’image que les Parisiens se faisaient d’une "Grosse Bertha". Ces canons ont terrorisé les Français, mais ils n’ont envoyé que 367 obus en près de six mois, faisant 256 morts. Mais, en raison de leur portée, ils ont amené la guerre dans la capitale, alors que le front était à plus de 100 kilomètres.
OFFICIER EN SECOND
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montroulez, Matelot, sad5, alain EGUERRE, Jean-Marie41, takeo, HèmBé43 et aiment ce message
En effet, ces canons de 380 et 340 mm pouvaient prétendre faire face à ceux employés par l'adversaire. Concernant l'efficacité, il semblerait que ce soit plus la disposition des tourelles en tubes quadruples qui posait problème. Compte tenu de la distance de tir, (35 km), il y avait une trop grande dispersion dans la zone du but. Ce défaut provenait d'un effet de sillage aux départs des coups. Il faudra attendre pratiquement la fin du conflit pour les Richelieu et Jean-Bart, pour corriger le système de feu en micro décalage. Ensuite, les premiers tirs de 380 mm ont connu des problèmes de gargousses qui provenaient des stocks de gargousses de 340 mm reconditionnées pour le 380 mm. La puissance n'étant pas adaptée à la charge. Après la refonte aux USA, il y aura bien évidemment des corrections sur les qualités de poudre.
Spoiler:
Extrait d'un rapport suite aux problème de jeunesse des tourelles de 380 mm du Richelieu :
Les tourelles de 380mm ont été conçues et fabriquées par Saint Chamond. Pesant 2476 tonnes en ordre de combat, la tourelle modèle 1935 permet aux canons de 380mm de pointer en site de -5° à +35° à raison de 5.5° par seconde et en azimut sur 156° (142° pour la tourelle II) de chaque côté à raison de 5°.
Comme pour tous les projectiles de ce calibre, les obus de 380mm des Richelieu sont composés du projectile et des gargousses. L'obus perforant modèle 1936 pèse 890kg avec une charge militaire de 21.9kg et est propulsé par quatre charges SD21 (poids total 288kg). Sa portée maximale varie de 10000m (site +5°) à 37800m (41700m théorique) (site +35°), pouvant perforer 249mm à 38000m. La cadence de tir est de 1.3 à 2 coups par minute
Le canon de 380mm et ses munitions : Lors de son départ du port de Brest ( Le Richelieu est en phase d’essais lors de la campagne de France ), le Richelieu embarque 296 obus perforants ( mais aucun obus explosif n’a encore été produit ) et 198 gargousses ( il faut 4 gargousses pour tirer un obus ) modèle SD 21.
Arrivé à Dakar, les gargousses ( il s’agit des sacs de poudres ) SD 21 étant insuffisantes pour conduire un combat, il est décidé d’utiliser les gargousses modèle SD 19 développées pour les canons de 330 mm du Dunkerque et du Strasbourg pour confectionner des gargousses utilisables sur les 380 mm du Richelieu : 600 charges suffisantes pour 150 tirs sont produites.
Le premier combat du Richelieu se déroule donc le 24 septembre 1940 lors de la bataille de Dakar quand il engage les cuirassés britanniques Barham et Resolution ( des vétérans de la premières guerre mondiales équipés de 8 tubes de 380 mm chacun ( tout comme le Richelieu ) à 09h40.
C’est à l’occasion de ce premier combat (Seule la tourelle 2 est opérationnelle, tubes 5 à 8, avec les charges SD 21 ) que des incidents de tirs graves se produisent : - Le tube n° 7 est détruit par un obus qui explose dans le tube au premier tir pendant que le tube n° 8 est endommagé ( et inutilisable ) par un obus tiré. - La tourelle est hors de service de 09h40 à 10h07.
Les tubes 5 et 6 font toutefois feu sans incidents de tirs par la suite une fois la tourelle réparée Le lendemain, l’action reprend : la tourelle n° 1 ( tubes 1 à ) fait feu avec les charges SD 19 sans toucher de cibles ( toutefois les rapports britanniques indiquent qu’un obus de 380 mm aurait pu endommagé légérement le Barham même si l’hypothèse principale est celle d’un obus de l’artillerie côtière) Au final 24 obus de 380 mm auront été tirés en 2 jours et le tube n°5 de la tourelle 1 est endommagé ( définitivement ) à la suite des combats par une explosion d’un de ses propres obus
A la suite de ces incidents, une enquête est ouverte le 8 octobre 1940 et rendue le 10 avril 1942 : il est établi que les obus peuvent résister à une pression de 3200kg/cm2 alors que la pression avec les gargousses SD21 atteignent 3700kg/cm2 dès que la température de la tourelle atteint 40°C
L’obus de 380mm présente 4 cavités à sa base pour y loger des cartouches de gaz toxiques ( jamais employées ) qui ne résistent pas à la pression de la gargousse SD21 et projettent des fragments dans le reste de l’obus qui explose alors. Avec les gargousses SD 19, le problème ne se pose pas ( mais le tir devient alors imprécis car la balistique change) La solution trouvée consiste à remplir les cavités avec du ciment.
"Allez y, moi j'en viens"
montroulez, Matelot, sad5, Jean-Marie41, HèmBé43, noelcaruso, Gérard Bodo et aiment ce message
Michel (@mataf57)Sujet très intéressant, et je souhaite en apprendre d’avantage sur les données balistiques
Lorsque que tu dis perforer, c’est à dire traverser le blindage de 249 mm, c’est avant explosion de la charge militaire de 21.9 kg, ou est ce que c’est grâce à celle-ci que l’obus traverse l’acier.
Or sa portée calculée sous un angle de site de 35° est de 37126 m , pour une vitesse restante de 467m/s, vitesse possible avec une vitesse initiale de 830 m/s (obus de 1935), et un temps de vol de 80s, Pour traverser une t’elle épaisseur à 38000 m, suivant la formule de KRUPP, il faut à l’obus une vitesse restante de 537 m/s, avec les 467 m/s de vitesse restante la pénétration de blindage tombe alors à 200mm, chiffre qui reste encore cohérant dans les limites des calculs, suivants les données utilisées. Pour ma culture personnelle j’aimerais bien approfondir le sujet....
Matelot, mataf57, HèmBé43 et † Yves Malfroy aiment ce message
CHRISTIAN63, Bonjour. Déjà je vois que je n'ai pas à faire à un débutant en terme de balistique et que le sujet peut être exploité. C'est vrai que c'est une science qui ne se révèle pas toujours exacte à cette époque de la guerre parce que les tests de projection de tels engins n'ont pas eu le temps d'être menés dans de bonnes conditions. Reste donc les données papier. Les obus perforants selon les calibres 380 mm de 1935 prévoyaient une pénétration sur des formats de blindage selon les rapports de données connues pour des navires de première ligne de cette époque. C'était ignoré les caractéristiques des cuirassés allemands et japonais qui étaient construits dans le plus grand secret des plans. Le principe retenu de l'obus "perforant" se situait dans la qualité résistante de la matière de l'ogive. Un acier particulier (dont j'ignore le secret de fabrication) était censé par la vitesse inertielle au moment de l'impact, de briser la molécule résistance du supposé acier de blindage connu à cette époque. De ce fait, le corps secondaire du projectile était censé arriver dans la partie de la cible. La charge explosive devait en principe permettre l'ouverture de la brèche préalablement faite par l'acier particulier de l'ogive, ce qu'on appelle aussi l'effet "brisant" en terme pyrotechnique. Des modèles d'obus perforants étaient équipés d'alvéoles (appelées Valves) pouvant contenir des gaz toxiques qui étaient prévus se disperser à l'intérieur de la cible après l'impact. Ce qui n'a jamais été employé. L'emploi de gaz de combat est potentiellement utile dans l'univers cloisonné d'un bâtiment, d'autre part il me semble que ces alvéoles (4) étaient également utilisées pour stocker le colorant servant à coloriser les gerbes et que c'est justement un soucis de corrosion qui entraîne la rupture des opercules lors des tirs du 24 septembre 40 à Dakar.
Un schéma d'obus perforant type marine que tu dois connaitre
Ce qui fait que ce système d'obus perforant va connaitre bien plus tard la technique du principe de la charge creuse. Mais c'est une autre histoire.
"Allez y, moi j'en viens"
Matelot, sad5, Jean-Marie41, takeo, GYURISS, GOAPER, † Yves Malfroy et CHRISTIAN63 aiment ce message
Peux-tu me renseigner de l’ouvrage pour l’illustration de ton message. J’ai revu mes calculs en les affinant, que j’ai mis dans le tableau ci-dessous. J’ai calculé mes trajectoires en considérant un CD variable pour tenir compte de l’accroissement de la résistance de l’air entre mach 1.2 et 0.8 (zone transitoire), et tenant compte qu’en dessous de cette valeur le CD s’améliore. En fait tes chiffres annoncés sont concordants avec les calculs et on retrouve bien les valeurs de pénétration suivant la formule de Krupp. Je vous laisse imaginer ce que représente l’énergie cinétique exprimée en mégajoules (106)
montroulez, Matelot, mataf57, Jean-Marie41, GYURISS et † Yves Malfroy aiment ce message
Je ne mettrai pas en doute tes calculs, tant les précisons sont minutieuses. Concernant les ouvrages qui traitent du sujet des cuirassés Richelieu et Jean-Bart, mais aussi des projets Gascogne et Alsace, je te donne ce que j'ai eu - John Jordan et Robert Dumas French Battleships 1922-1956 Seaforth publishing 2009 (Le plus intéressant) -Eric Gille Cent Ans de cuirassés français Marines Editions juin 1999 -René Sarnet et Eric Le Vaillant Richelieu 1997 (fourni en PdF par l'ami Vautour) -Jean Moulin Les cuirassés français en images Marines Editions octobre 2006 -Jean Moulin Les cuirassés de la Seconde guerre mondiale en images Marines Editions juin 2008 De nombreux articles renseignés de manière précise avec les données des archives techniques de l'armement de l'époque. Dans ces calculs ne sont pas pris en compte les conditions météo : le froid, la pluie, l'hygrométrie,le vent. Ce sont des paramètres qui jouent fortement
"Allez y, moi j'en viens"
Matelot, GYURISS, HèmBé43, † Yves Malfroy et CHRISTIAN63 aiment ce message
Merci pour tous ces savants calculs ! En fin de compte, comme l'épaisseur des blindages était du domaine du secret défense, il faut y ajouter le blindage, lui-même, qui reste toujours dans un secret jalousement gardé. Néanmoins, on ne peut que constater que les Bismark, Tirpitz et Yamato ont fini leur rapide carrière au fond de l'eau !
Matelot, mataf57, GYURISS, HèmBé43 et † Yves Malfroy aiment ce message
Ce qui a conduit ces cuirassés au fond, c'est aussi qu'il n'existait pas de protection des organes de propulsions et de gouverne. Les torpilles qui ont neutralisé les moyens névralgiques ont permis de bloquer les évolutions de ces cuirassés et de prendre les bonnes mesures de vagues de destruction. Aujourd'hui, c'est l'effet de contre mesure qui est prévu pour casser l'effet charge creuse. Raison pour la laquelle il y a des sacs d'explosifs sur les parois des chars de combat actuellement.
"Allez y, moi j'en viens"
montroulez, Matelot, GYURISS, HèmBé43, † Yves Malfroy et CHRISTIAN63 aiment ce message
Dans ces calculs ne sont pas pris en compte les conditions météo : le froid, la pluie, l'hygrométrie,le vent. Ce sont des paramètres qui jouent fortement
J'ai fait mes calculs aux conditions atmosphériques standard :15°C 1013.25 hPa au niveau de la mer.
Je vous laisse imaginer ce que représente l’énergie cinétique exprimée en mégajoules (106
pour (106) il faut lire 10 puissance 6... A titre de comparaison, cette énergie cinétique est 500 fois supérieure à l’énergie cinétique du choc frontal d’une voiture de 1.2 tonnes à 82 km/h… bonjour les dégâts.
montroulez, Matelot, mataf57, GYURISS, HèmBé43 et † Yves Malfroy aiment ce message
Energie cinétique de cette puissance qui permet parfois au projectile de traverser la cloison de part en part sans faire de dégâts sur une cible faiblement blindée, ce qui s'est déjà vu pendant des combats d'artillerie navale.
"Allez y, moi j'en viens"
montroulez, Matelot, GYURISS, † Yves Malfroy et CHRISTIAN63 aiment ce message
On peut aussi ajouter que les obus de 380 étaient beaucoup plus lourds que les 340. Donc, comme E= mC(carré), l' impact est d'autant plus important. Au vue des chiffres donnés, les portées semblent se valoir maintenant reste à voir le système de tir pour la précision.
Didier,juste cette petite précision Ne pas confondre E=mC² qui est la relation fondamentale de la dynamique (Einstein) décrite dans sa démonstration de 1905 dans la relativité restreinte, qui en en fait est l’énergie d’un corps au repos et Ec=1/2mV² qui est l’énergie cinétique d’un corps en mouvement. Il n'y a pas d'analogie, entre les 2 équations, mais il y a quand même un lien, mais cela serait trop long à développer et n’entre pas dans le cadre de ce post.
Difficile d'imaginer le résultat de ces calculs et de leurs effets sur le terrain mais même sur du blindage ça devait frapper dur et faire un trou de belle taille.
Matelot, mataf57 et Jean-Marie41 aiment ce message
De toute façon, les calculs servent à rassurer les fabricants de munitions et à donner une certaine garantie sur les effets recherchés. Il aura fallu plusieurs années pour comprendre par exemple que le "Bismarck" n'a pas coulé grâce aux bombardements incessants, mais qu'il a été sabordé par l'équipage avant de sombrer. Et pourtant, il était percé de part en part. Les témoignages d'impact ne manquent pas pour affirmer qu'une énorme masse de plus d'une tonne lancée à des vitesses de l'ordre de 30 mètres/seconde ne pardonne pas à l'arrivée. Tout réside dans la qualité de la matière résistante de la cible. Ensuite, au combat dans le domaine de la protection balistique, la seule loi qui compte et que personne ne peut calculer, c'est la loi de la probabilité, connue aussi sous le nom de la loi des emmerdements maximums. (Je n'inclus pas la loi de la dispersion.) Mais à l'époque de la cuirasse, c'était la course au plus gros calibre ajouté à la plus grosse puissance de poussée. Le marché de l'acier avait de quoi s'occuper.
"Allez y, moi j'en viens"
Matelot, Jean-Marie41, HèmBé43 et GOAPER aiment ce message
Loi des emmerdements maximum dit aussi loi de Murphy, mainte fois vérifiée et confirmée ! De toute façon, un obus c'est comme un suppositoire, avec ou sans mouvement d'élan, tu l'as dans le c*l !
Matelot, mataf57, Jean-Marie41 et GOAPER aiment ce message