L'emploi de ces termes n'a rien d'étonnant, dans une compagnie civile composée sur le plan technique d'à peu près 80% d'anciens militaires.
J'ai donc passé 10 jours (18/09/1991 au 28/09/1991) pour effectuer le contrôle de 2 visites d'avions "Bandeirante" (Embraer 110) qui étaient exploités par une compagnie basée à Nantes pour transporter les équipages d'avions de ligne, d'une destination à une autre en Afrique.
Un aperçu de ces avions.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Transit aller : Montpellier Bordeaux avec un avion de la compagnie, puis Bordeaux Abidjan avec UTA, avec le repas traditionnel.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arrivée au petit matin à Abidjan, l'aéroport me fait plutôt penser à une ancienne gare parisienne des années 1960, mais bon... c'est l'Afrique...
Première bonne surprise, l'hébergement...évidemment, il y
avait encore des moyens à cette époque, hôtel superbe.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Contraste saisissant après la désuétude de l'aéroport...
Prise de contact avec les gens avec lesquels j'allais travailler, puis 2ème bonne surprise: les repas (pris en charge par la compagnie) : langoustes, gambas, etc...
Nous prenions les repas du midi en commun avec toute l'équipe technique, à proximité de notre travail, en évitant de s'éterniser malgré les tentations, les avions avaient besoin d'une sacrée révision et les mauvaises surprises n'ont pas manqué, corrosion importante un peu partout pour le plus ennuyeux.
Les conditions de travail... un hangar très ancien, mais un personnel ivoirien remarquable d'efficacité, une présence sans faille, ce qui nous a permis de mener à bien nos visites de 2 avions en 10 jours.
Le soir nous mangions généralement à Cocody, restau vietnamien, avec les pilotes, ambiance garantie.
Une anecdote : l'un d'eux, en transit en Belgique, va poser son plan de vol à la tour de contrôle.
Il transportait des poussins...
Le responsable lui demande
- "Combien de passagers " ?
Il lui répond
- "15000", ce à quoi son interlocuteur ajoute
- "Ah ben alors, ça doit être un gros avion"...
Ce pourrait être une histoire belge...
Tout ça pour expliquer l'ambiance détendue de cette mission, excepté au boulot bien sûr...
J'ai par contre été surpris de constater qu'après mon footing du matin (je me levais plus tôt pour courir), mes vêtements sentaient le moisi et même le pourri, alors qu'il n'y avait pourtant pas d'odeur particulière à l'extérieur.
Je n'ai jamais compris pourquoi...
Les meilleures choses ont une fin...
Transit retour en 747, expérience étonnante quand on est plutôt habitué aux avions de taille modeste... malgré ma petite taille, pas beaucoup de place pour les jambes.
Abidjan Paris, puis Paris Montpellier par un Airbus d'Air Inter, ça m'a plutôt fait penser à une bétaillère, quand c'est plein on ferme la porte et on y va, mais voilà, après les langoustes, il faut revenir sur terre...
J'ai retrouvé un "paru vendu" local, voici la 1ère page.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Et pour finir, un petit dessin humoristique qui circulait à l'époque.
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