Pendant la traversée nous avions été abreuvés jusqu'à plus soif de musique arabe sur la radio du bord, branchés sur Radio TUNIS et les harangues de BOURGUIBA; cela s'appelait de l'"action psychologique".
Efficace ! les nerfs à fleur de peau à l'arrivée, nous étions tous volontaires pour la compagnie de débarquement.
Laquelle compagnie de débarquement a entre autres assuré la garde des prisonniers massés sur les quais et celle des installations pétrolières sur la colline.
A l'époque on a également beaucoup parlé de l'extraordinaire résistance des quelques centaines de marins présents sur les installations de la base des sous-marins face aux milliers de soldats tunisiens ?
Quelqu'un pour rappeler cet épisode ?
Oui, extrêmement curieux que cet affaire ait été de la sorte littéralement effacée de l'histoire; il y a pourtant eu plusieurs milliers de morts côté tunisien (C.f. "le cimetière des martyrs à Bizerte").
Allez les anciens, ouvrez la boîte aux souvenirs.