par Claude JORGE Jeu 08 Mar 2012, 14:45
par contre j'ai une anecdote avec le lance amare.
Je l'ai relaté sur un autre post, j'étais chargé de "jouer" avec le lance amare sur le La Galissonnière, plage arrière.
Toulon 1963, Q/M armurier, retour de mer, un fort mistral, accostage tribord à quai, le mistral nous éloignait, après quelques tentatives d'accostage seul, l'ordre m'a été donné d'utiliser le fusil.
A savoir que nous étions au poste de manoeuvre depuis longtemps et qu'il ne faisait pas très chaud, j'avais le fusil "arme aux pieds", le lance amare proprement dit dans le tromblon et le fil relié normalement à la bobine fixée sous le fût. Le vent fort a déroulé du fil et lorsque j'ai reçu l'ordre d'itiliser le lance amare, le coup est parti mais le fil avait fait un tour mort autour de la crosse, j'ai été surpris au point ou j'ai laché le fusil qui est parti avec la pomme et il est venu s'écraser sur le bolar sur le quai.
Fin de la manoeuvre j'ai récupéré mon fusil en le prenant par la bretelle et surprise, j'avais deux morceaux accrochés à la bretelle, la crosse d'un bord et le tube de l'autre.
J'ai eu droit à une remontée de bretelles et pas celle du fusil et tenu de faire un rapport circonstancié des faits.
Mon chef de service n'était autre que l'officier des équipages MONTORIOL, qui avait été mon capitaine de Cie aux arpètes.
Dernière édition par Claude JORGE le Ven 09 Mar 2012, 09:16, édité 1 fois