- L'abordage a eu lieu en dehors de la rade alors que la nuit venait de tomber et que la Galatée sortait. Le choc a été violent puisque les ballasts 1 et 2 Bd ont été crevé, l'aileron fixe Bd arraché et retrouvé coincé dans les volets d'étrave des TLT de la Maria, le safran Bd de barre AR perdu, l'arbre d'hélice Bd tordu à 20° sur sa chaise disloquée. Malgré cela, l'entrée d'eau au presse étoupe de ligne d'arbre était faible, la pompe d'assèchement pouvant étaler largement.
- la mauvaise coordination qui a suivi est due au fait que cette situation n'était pas prévue dans les consignes de sécurité et l'erreur la plus lourde de conséquence a été celle de rendre le bâtiment étanche avant de s'être assuré de l'arrêt des diesels. ( Des essais effectués plus tard sur un même 800t à quai ont démontré que les GE s'arrêtent par étouffement à 700mb de dépression au bout de 3mmn 1/2 environ. )
- Tout le personnel s'est évanoui pour une durée difficilement chiffrable ( plus ou moins 20mn ? ), l'échouage ayant sans doute eu lieu dans l'intervalle.
- Les 6 décès sont probablement dus à l'étouffement ( empilement des corps à l'AV ) et la noyade ( AR), le commencement d'équilibrage s'est fait par la purge du sas... A la reprise de conscience, le porte-voix a été ouvert pour l'accélérer.
- Les plombs ont été largué sur place pour alléger le sous-marin beaucoup alourdi par l'entrée d'eau du presse-étoupe et surtout des échappements surface, le tout aggravé par le phénomène de succion de la dépression.
- Ensuite ouverture du panneau inférieur du sas au grand soulagement des 2 hommes restés à l'extérieur et qui sont les oubliés de la tragédie puisqu'ils n'ont subi aucune contrainte physique mais qui ont du vivre un sale moment (impuissance à agir d'en haut et ignorance de savoir ce qui ce passait en bas).
- Consécutivement à l'accident, un feu clignotant orange monté sur le tube d'air signalera les sous-marins en surface et des consignes en cas d'abordage seront élaborées.
- C'était 5 mois après la disparition de l' Eurydice.